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 romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much

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Aladdin

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 478 CREDITS : av/olympia.
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MessageSujet: romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much   romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much EmptyVen 9 Juin - 14:46

✩ ✩ ✩ ✩ ✩
stuck in emotions, i don't know what they mean; keep thinking about us and how things get in between but if it is love, it doesn't matter, you don't belong to me (c) LEON (hope is a heartache)

Klaxon, marteau-piqueur, cri, moteur. Sons amplifiés à ses oreilles, la migraine qui tambourine ses tempes, la nausée qui manque de la faire défaillir. Klaxon encore, marteau-piqueur toujours, cri (enfant cette fois-ci), moteur. Pas lourd, doigts qui se resserrent autour de la tasse de café achetée à la boulangerie, elle se dissimule derrière une paire de solaire noires, épaisses, voudrait pouvoir se vêtir de quelque chose qui viendrait atténuer les bruits avec la même efficacité. Elle traverse la rue. Poubelle qui se renverse. Ses muscles se crispent, elle veut hâter le pas (pense le faire, n’en est pas tout à fait capable, épuisée, pas encore remise de tout ce qui se passe dans son crâne). La délivrance, enfin, parvenue au pied de l’immeuble qui abrite le bureau de détective privé. La porte refermée derrière elle, l’écho de la rue plus faible. Elle s’autorise un soupir, Avalon, ferme les yeux, tête contre la vitre transparente, le café blotti contre elle. Elle a trop bu — ne se souvient même plus vraiment de pourquoi elle a commencé à boire, les souvenirs trop flous, embrumés, mélangés. Elle sait, en revanche, qu’elle a échangé des messages avec Román (elle en avait un non lu de lui au réveil, à priori plongé dans une conversation entamée et qu’elle a choisi de ne pas terminer, mortifiée, peu désireuse de tout relire de peur d’y voir quelque comportement qu’elle ne serait pas en mesure d’assumer). Elle croit, également, se souvenir de l’avoir appeler (peut-être ? Son historique d’appels le confirme, mais elle ne se souvient pas de lui avoir parler de vive voix, espère surtout ne pas l’avoir eu de vive voix). Le café déposé sur son bureau, elle s’y installe, la tête rapidement captive de ses mains, blouson toujours sur les épaules, lunettes toujours sur le nez. « Hmpf, » qu’elle laisse échapper plaintivement avant de plonger son visage dans ses bras repliés sur le bureau. Entraînement militaire passé haut-la-main pour être mise k.o par une gueule de bois. Elle croit entendre des pas, dira au premier client de repasser plus tard — capte quelques secondes après qu’il doit en réalité s’agir de Román. Elle se redresse légèrement, ose un oeil en direction de la silhouette. La grimace s’empare de ses traits. « Just need a sec, » qu’elle affirme, vaillante, les épaules redressées, une main allant retirer les lunettes pour dévoiler ses yeux plissés par la lumière trop vive. « I didn’t… Call you last night, right? » L’incertitude délie ses traits, quand quelques souvenirs semblent lui revenir. Des bribes (est-ce qu’elle a mentionné Ahmed ?), seulement et elle n’est pas certaine de vouloir creuser pour savoir ce qu’il s’est réellement passé.
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MessageSujet: Re: romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much   romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much EmptyVen 9 Juin - 14:46

Il a eu du mal a s'endormir – rien à voir avec l'échange tardif de messages entre Avalon et lui, bien sûr. Au son du réveille-matin, la question s'impose à nouveau à lui: pourquoi appelait-elle ? Vu les détours qu'a pris leur conversation, il n'a pas véritablement eu l'occasion de le demander. Mais elle a parlé d'une affaire et, la connaissant, même éméchée, c'est probablement bel et bien ce pourquoi elle lui a téléphoné. Mais, même éméchée, c'est lui qu'elle a appelé, est-ce que ça n'a pas un certain sens ? Et puis, quelle importance. Elle ne s'en souviendra pas. Ils n'en parleront pas, elle s'en assurera. Qu'y a-t-il à dire, au fond. Sa bonne humeur de la veille au soir, tout sourire face à la lumière bleutée de son écran dans la pénombre de la soirée, se dissipe à mesure qu'il rationnalise, et il se contente de se préparer pour la journée (son choix de veste n'est pas soufflé par un commentaire fait la veille). Un détour par le meilleur café (c'est sa soeur qui le dit) plus tard, il gravit les marches jusqu'au bureau qu'il partage avec Avalon et, deux gobelets entre les mains, ouvre la porte comme il peut. Il tombe plus ou moins sur la vision qu'il s'était imaginée, à cela près qu'elle a déjà un café à portée de main, alors il ne dit rien, et dépose celui qu'il a en trop près d'elle. Elle ne devrait pas en avoir trop de deux, de toutes façons. « It's alway so nice to have you greet me with that grimace. » Il a beau se moquer, il fait un effort pour ne pas parler trop fort, rejoignant son bureau en prenant enfin une gorgée de son propre café et ne relevant les yeux que lorsqu'elle l'interpelle. « You did. Or, as you put it, you called my nice answering machine. » Il sourit au souvenir, toujours peu convaincu d'avoir tout compris. « You were... very formal. » Le genre de chose qu'elle n'est jamais, avec lui, parce que s'il est techniquement son patron, elle est loin de le traiter comme tel. Tout en se gardant bien de le traiter comme un ami. Du moins, lorsqu'elle est sobre. « Did you have something to celebrate ? » And with who, mais la suite de la question ne franchit pas ses lèvres, et il se concentre sur la mise en route de son ordinateur, et la consultation de leur calendrier, ennuyé par sa propre curiosité, puisqu'il ne peut, même s'il essaie, l'attribuer à l'habitude du boulot.
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MessageSujet: Re: romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much   romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much EmptyVen 9 Juin - 14:49

Il est là, devant son bureau, deux gobelets dans la main et elle ne peut qu’en deviner leur contenu tandis qu’une effluve de café porte à ses narines ; confirmation qu’il sait son état actuel, qu’il le savait avant même de venir et donc, que les messages aperçus ce matin-là ne sont pas le simple fruit de son imagination. Elle devrait répondre mais la force lui manque, pas encore en état de fonctionner réellement, conquise par la migraine qui ne disparaît pas, elle se contente d’un geste du poignet tandis qu’il s’éloigne et son regard s’attarde sur son dos, la veste noire qu’il porte et qui semble tout à coup provoquer quelques souvenirs. Elle croit se souvenir en avoir parler (pour dire quoi ?) n’en est pas tout à fait certaine, hésite à sortir son téléphone pour vérifier. Mais la réponse accordée à sa question la fige. Une main à mi-parcours en direction du café qu’il vient de lui ramener, les couleurs quittent petit à petit son visage et elle se souvient, vivement, avoir effectivement recommencé plusieurs fois des messages. Y avoir passé du temps. Trop, sans doute. Tout comme elle se souvient, à présent, avoir mentionné la black jacket qu’il porte et non, non, non, non, elle les aurait supprimé. Right ? (Même si elle ne l’a pas fait, pourquoi aurait-il mis précisément cette jacket ?) « You didn’t get all of them, right? » Pétrifiée, incapable de lancer le moindre coup d’oeil dans la direction de Román tandis que des bribes de conversation lui reviennent par vague — elle sait qu’elle a mentionné le repas de la Saint Valentin et elle est à peu près certaine qu’elle a aussi mentionné un surplus de détails personnels et embarrassants à son propos. Sans savoir quoi exactement. Ce qui est, précisément, ce qui la dérange en l’instant. « Very formal? » Les mots ont à peine quitté ses lèvres qu’un flash d’elle rédigeant ce qui ressemble à une lettre administrative lui revient en mémoire et oh boy, she did that. Signer un message vocal par son nom après avoir, selon toute vraisemblance, monologuer sur la nice black jacket et les sunglasses et — tout à coup, les souvenirs sont un peu trop présents sans être totalement conscients. She said something she shouldn’t have mais elle n’arrive pas à se souvenir de quoi. Elle se masse les tempes un bref instant, avant qu’il ne pose une question et elle voudrait mentir, Ava, elle voudrait dire que oui, trouver n’importe quoi à évoquer qui puisse être vaguement vraisemblable mais tout ce qui lui vient, c’est sa rencontre avec Elena, à l’appartement de Román le matin même. Tout ce qui lui vient, c’est cette sensation au fond de son estomac alors qu’elle peinait à comprendre pourquoi elle ouvrait la porte et non pas Román, pourquoi elle était si à l’aise — tout ce qui lui vient, ce sont les conversations eues avec Ahmed depuis la Saint Valentin, son insistance sur ce sujet et elle ne peut que retrouver sa grimace. « Not really? » Qu’elle tente parce que le soulagement éprouvé en découvrant la parenté entre Elena et Román n’était, clairement, pas sujet à célébrer quoique ce soit. Et si elle pourrait blâmer son ancienne troupe de l’armée, présents avec elle en début de soirée (minus Blake), elle sait qu’ils ne sont pas la cause de son coude trop prompt à se lever. « I haven’t been that drunk since… » L’université, voudrait-elle ajouter mais une petite concentration suffit à lui souffler qu’elle n’a jamais participé à la moindre soirée étudiante. « Forever, » qu’elle admet alors, plus bas. « Listen, I’m sorry for calling that late and, hm. » Tout ce qu’elle a pu lui dire bien qu’elle n’en ait pas de souvenirs entiers. « Don’t give attention to anything I said. » La tête tournée en direction du bureau de Román, l’expression la plus neutre qu’elle puisse offrir en cet instant quand ses mains deviennent moites et son coeur tambourine autant que le pivert dans son crâne.
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MessageSujet: Re: romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much   romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much EmptyVen 9 Juin - 14:50

Il est presque déçu, qu'elle ait déjà un café, que son geste ne soit pas un grand évènement, un acte précieux, ou du moins accueilli comme tel – mais, évidemment, qu'elle a un café, n'importe qui y aurait pensé. Pas de geste héroïque pour lui ce matin, ni même la satisfaction qu'elle remarque la veste qu'il porte (moins les lunettes de soleil parce que, quitte à manquer de discrétion, autant ne pas trop pousser le vice) puisqu'elle est trop concentrée sur son mal de crâne pour s'en préoccuper. Ca, et leur échange de la veille, et il est au moins un brin consolé par l'idée qu'elle se souvienne d'avoir voulu lui parler malgré son état alcoolisé. « All of… ? No, there was one voicemail, and then you texted me a lot and called my brain small, my sister pretty and my answering machine nice. » And she called him cool, and his jacket nice, mais ce n'est pas exactement pertinent, n'est-ce pas ? Pas pour leur conversation, en tout cas. « You called multiple times ? », relève-t-il finalement, sourcils froncés, supprimant au possible l'étrange note d'espoir dans sa voix. Et même si elle l'avait appelé à vingt reprises, elle était saoule, qu'est-ce que ça pourrait bien faire ? Pourquoi se met-il dans cet état ? La curiosité, se convainc-t-il à moitié, après tout si elle avait tant à lui raconter, ce devait être intéressant. Et, s'il ne les a pas reçus, c'est qu'elle avait de bonnes raisons de ne pas vouloir qu'il les entende. A moins qu'elle ait simplement eu du mal à gérer son téléphone dans son état. Il secoue la tête, repose les yeux sur son écran. « No but it was nice, in an… original way. You kinda signed the voicemail, "regards", your name and everything. » Devrait-il se souvenir de ce qu'elle lui a dit, et pouvoir le lui répéter ? Parce que c'est le cas, mais il se contente de la fin, parce que quelque chose lui dit qu'il ne devrait pas le connaître mot pour mot. Il voudrait creuser le sujet du où, pourquoi, comment, et avec qui, mais la réponse est évasive et il n'insiste pas, esquissant malgré lui un sourire alors qu'elle avoue n'avoir jamais été aussi alcoolisée. Il s'en serait douté. « I mean, you said I wasn't like most men, can I at least keep that ? » Pas qu'il compte oublier le I like you mais, celui là, il le garde pour lui. « No but honestly, don't worry about it, I wasn't sleeping. And you were funny. » Et majoritairement gentille, et même capable de le complimenter (de nouveau, à moitié). A croire qu'il ne lui faut pas grand chose, à Román, pour se sentir pousser des ailes. Se retenant de songer au ridicule de sa situation (la stupide veste sur son dos, qu'il ôte bientôt ; les messages dont il se souvient trop bien ; le sentiment qui s'étiole depuis ce matin mais qui, cette nuit, était bien vivant dans sa cage thoracique), il ouvre le dossier que, en l'état actuel des choses, il se suppose destiné à investiguer tout seul aujourd'hui. « How's your head ? We probably have something for the pain, if needed. » Il est déjà à moitié levé, un mouvement esquissé en direction d'une trousse de secours dans la pièce voisine.
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MessageSujet: Re: romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much   romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much EmptyVen 9 Juin - 14:51

Elle comprend son erreur à la réaction de pure surprise qui s’affiche sur le visage Román car si elle croit se souvenir, Ava, d’avoir laissé plus d’un message sur son répondeur, il ne semble en avoir eu qu’un — et peu-être que même dans son état de la veille, elle est encore capable de réfléchir un minimum, de se rendre compte de ce qui est too much, de ce qui est approprié ou non. Elle voudrait cacher la grimace qui s’esquisse sur ses traits, la dissimule en plongeant la tête dans ses mains, yeux clos et migraine toujours bien présente tandis qu’elle analyse ce qu’il lui répond. She remembers les textos échangés (pas leur contenu mais elle sait qu’elle pourra retrouver l’historique sans soucis, la conversation pas encore supprimée de son téléphone) et c’est dans ses mains qu’elle laisse une plainte s’échapper de ses lèvres, espérant que ses paumes étouffent suffisamment le bruit pour que rien ne parvienne aux oreilles de Román. En espérant qu’elle se soit arrêtée-là, à juste ces mots précis, rien de plus et surpris pas de ton acerbe sur la beauté d’Elena, pas de son inquiétude quant à découvrir qui elle était avant que les mots ne s’échappent dans leur conversation. Elle voudrait pouvoir disparaître tout à coup, mais il reprend, la question suffisant à lui faire perdre le peu de couleurs qui lui restent et, après de longues secondes, elle abat finalement ses mains sur le bureau, un peu de contenance retrouvée. « No, I probably called someone else to left them voicemail. » Elle a (presque) l’air convaincue, voudrait plutôt s’en convaincre mais elle sait, au fond, qu’elle n’a appelé qu’un seul numéro, elle croit pouvoir se souvenir n’avoir voulu parler qu’à lui for some reason, qu’elle avait tant à lui dire, qu’elle voulait remettre les choses au clair (même si ça semble avoir l’effet contraire comme peuvent le prouver son crâne et son coeur en vrac, les émotions dans tous les sens et son estomac noué d’anxiété). Il confirme ses craintes au sujet du message un peu trop formel pour ne pas avoir été préparé, et elle se contente de fermer les yeux, amorce des excuses vagues, balbutiantes avant qu’il ne redevienne lui-même (il n’a jamais vraiment cessé de l’être, en réalité, se corrige-t-elle, c’est plutôt l’inverse) et elle a le rose qui lui monte aux joues une nouvelle fois. « I said that? » Et elle sait pourquoi elle l’a dit, la crainte qu’il puisse la décevoir avec cette femme présente chez lui sans qu’elle n’en sache rien, la crainte qu’il soit comme tous les autres, comme tous ceux dont elle entend trop souvent parler ici et là mais elle ne peut pas lui avouer ça, elle ne peut pas lui balancer qu’elle a pensé que sa soeur était en réalité sa maîtresse. « I, I, » mais les mots ne lui viennent pas, pas d’excuse pour expliquer ses mots de la veille et son coeur se serre, et elle angoisse de ne pas avoir le contrôle sur elle-même alors elle se reprend, ne se laisse pas d’autres choix que de couper le fil de ses pensées pour redevenir Avalon, la militaire, celle qui obéit aveuglément, celle qui garde le contrôle. « I just meant you’re not a jerk, you know. » Mais sa voix n’est pas aussi assurée qu’elle l’aurait voulu et elle préfère plutôt tourner la tête, ne pas affronter son regard. « I was? » C’est difficile à croire, pourtant, parce que funny n’a jamais été un adjectif qualifié pour la décrire, pas même durant l’enfance, pas même durant l’adolescence, pas même avec ses frères. Elle n’a jamais été drôle, ni même amusante, Ava, juste sérieuse, dead serious even. Elle attrape un stylo pour s’occuper les mains, le fait tourner entre ses doigts avant de faire semblant de vouloir se concentrer sur un dossier, d’ouvrir une application sur l’ordinateur mais elle ne tape rien de particulier, encore incapable de se concentrer totalement, la migraine de retour, encore plus présente qu’auparavant (et absolument pas causée par le fait qu’elle sache maintenant avoir fait des semi-aveux à Román). Il reprend la parole et elle tourne la tête, trop vive, l’espace tourne un instant avant qu’elle n’ose se lever pour le suivre, le café qu’il lui a ramené en main. Elle le rejoint et récupère le painkiller, le regard encore un peu bas. « Thanks. » Elle ose à peine croiser son regard, se détourne aussitôt le médicament avalé avec une gorgée de café. « So, I met your sister. Didn’t know she lived with you. » Elle lui tourne le dos pour qu’il ne puisse pas prendre la mesure de son manque d’assurance, retourne plutôt derrière son bureau en attendant que le cachet fasse effet.
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MessageSujet: Re: romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much   romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much EmptyVen 9 Juin - 14:52

S'il croit reconnaître la surprise sur les traits d'Avalon, il ne parvient pas à s'assurer qu'elle ne revit pas simplement sous forme de flashbacks sa soirée apparemment mouvementée de la veille. Ou si elle ne se demande pas ce qu'elle a bien pu lui raconter, et à qui d'autre elle a laissé des messages. Román, il choisit de la laisser se remettre de son mal de crâne plutôt que de la bombarder de questions. Il n'y a de toutes manières pas de façon discrète de les poser – who, why, when, how, why me. Et, même dans son état actuel, il ne prendrait pas le risque d'éveiller ses soupçons. Soupçons de quoi ? Il préfère ne pas trop y songer, après tout il a bien le droit de se demander ce qu'elle lui voulait à cette heure, right ? Et puis, la curiosité et la déformation professionnelle sont deux très bonnes raisons pour expliquer qu'il soit si intrigué. Il l'entend émettre une sorte de plainte étouffée et son cœur redouble malgré lui de battements alors que, malade comme elle doit être, il ne devrait clairement pas s'étonner qu'elle produise toutes sortes de grognements, sans pour autant en déduire qu'il sait quelque chose qu'il ne devrait pas (et, clairement, même dans l'éventualité où elle lui a effectivement laissé plus d'un message vocal, il n'a que de wild guesses – too wild to be true.) « Guess they had great surprises when they woke up. » Est-ce une pointe de contrariété dans son ton ? Un lueur de déception dans le regard qu'il ne lève pas vers elle ? Prétendument assidu à une tâche qu'il n'a même pas entamée, il s'efforce de ne pas paraître plus passionné que cela par la conversation en cours. « You wrote it, but I believe you also suggested that I shouldn't flatter myself too much so don't worry about my ego. » Au final, ses messages étaient très in character, si l'on oublie les quelques compliments çà et là, et le message vocal plus formel que nécessaire (mais, même ça, il ne l'en pense pas incapable sobre). Ses compliments avaient, comme bien souvent, une downside (not like most men, but still a small brain). Alors, pourquoi y tient-il tant ? Sans doute le I like you, auquel il revient systématiquement, parce que s'il y a bien quelque chose qu'elle ne lui dirait jamais dans le moindre contexte, même sous la contrainte, il croit bien que c'est cela. Peut-il pour autant se fier aux dires d'une Avalon bourrée ? Il aime croire que oui, après tout ce ne sont pas des mots qui s'écrivent tout seuls, moins encore entre eux. « Well, you never even said that before so I'll take it. Avalon Chambers doesn't think I'm a jerk, that's such an accomplishment. » Et, il a beau en rire, il y a un peu de vrai là-dedans, car il doute un peu qu'elle considère beaucoup de monde comme non-jerks. Mais il la sent tendue, au-delà des dommages de sa gueule de bois, et ne pousse pas la discussion plus loin – as much as he wants to. « Yeah, I just didn't get it all. » Comme tout ce qui a pu être dit à propos de sa sœur, et pour lequel il pense manquer un peu de contexte, mais Elena n'a pas pu lui en fournir beaucoup plus. Ils ne vaquent pas longtemps à leurs occupations, ou, dans le cas de Román, ne font pas longtemps semblant de vaquer à leurs occupations. Il s'inquiète pour la santé d'Avalon, ou cherche simplement à la faire parler. Ils se rejoignent auprès de la trousse de secours, dont il tire un antidouleurs qu'il lui tend, remarquant que leurs regards ne se croisent qu'une fraction de secondes. Plus, qu'elle se détourne au plus vite. Pas qu'ils restent souvent à se regarder dans le blanc des yeux d'ordinaire, mais elle était déjà plus distante depuis leur soirée de Saint Valentin, alors si les messages de la veille s'ajoutent à cela, il n'est pas certain de revoir la couleur de ses yeux de si tôt. « No worries. If you need more coffee I'll probably go get one in a few hours anyway. » Lui emboitant le pas pour retrouver leurs bureaux respectifs, il fait mine de se pencher sur son dossier. « She doesn't really. But she sometimes stays over, she had a problem a few weeks ago and I juste like to know she's somewhere safe. » Il se souvient alors de quelque chose et, finis ses efforts pour se concentrer, il relève la tête dans sa direction: « She said you came for something, actually. What was it ? » Elle parlait d'ailleurs aussi d'une affaire lorsqu'elle l'a appelé dans la soirée, mais ce n'est pas tout à fait ce qui a retenu son attention.
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MessageSujet: Re: romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much   romálon #4 // when i talk about you i'm afraid to say too much EmptyVen 9 Juin - 14:53

La douleur va et vient par intermittence, parfois à la limite du tolérable, parfois juste en fond mais ça suffit à la rendre inapte à la concentration, inapte à se mettre au travail — et peut-être que les souvenirs fugaces et brefs de sa soirée qui ne cessent de lui revenir every once in a while y sont également pour quelque chose. Peut-être que les réminiscences, encore incomplètes, des monologues qu’elle a eu avec le répondeur de Román sont aussi coupables pour son incapacité à faire autre chose que ressentir la douleur dans ses tempes, cette impression qu’une barre s’est logée sur la largeur de son front et si elle s’inquiète pendant une seconde qu’il ne gobe rien de son mensonge aux propos des autres qu’elle aurait appelé (mais qui aurait-elle pu appeler, Ava, puisque son répertoire ne contient que les numéros de Román, Ahmed, Jake et Morgan), son coeur peut se détendre à la réponse qu’il lui offre. Et si elle croit percevoir une légère dureté dans sa voix, assez pour qu’elle fronce les sourcils, assez pour qu’elle ose lui jeter un regard en coin sans être en mesure de voir quoique ce soit de différent dans son attitude et elle balaie assez rapidement l’idée, Avalon, déjà à remettre sur son état cette petite hallucination auditive — comme la réalisation imaginaire de son espoir, qu’il puisse avoir une réaction sur le fait qu’elle ait pu laisser d’autres messages à tant d’autres avant lui mais elle préfère rejeter l’idée, trop saugrenue pour être réelle. Elle pince les lèvres, pour ne pas faire durer le mensonge trop longtemps mais toujours pas en mesure d’avouer la vérité (et puis, qu’est-ce que ça changerait, qu’elle n’ait appelé que lui ou bien d’autres ?). « Glad to hear that even drunk, I can still manage to make sure your ego doesn’t grow too much, » raille-t-elle, un peu plus elle-même pendant quelques secondes, avant qu’il ne reprenne et qu’un sourire ne vienne la trahir. Il disparait bien vite (elle s’y efforce, en tout cas), et elle se contente de hausser les épaules. « Don’t flatter yourself too much, that just means you’re a decent human being. » Elle ne peut pas s’empêcher, c’est presque un réflexe, devoir se montrer un peu plus cassante, surtout quand il est question du genre masculin. Elle ne rajoute aucun commentaire sur le fait qu’il n’ait pas pu tout saisir de son humour, pas certaine qu’elle-même soit en mesure de tout comprendre si elle vient à relire les messages échangés un jour (doubtful, toutefois, elle n’a pas tellement envie de se remémorer de cette soirée plus longtemps que nécessaire). Relevée et proche de Román le temps qu’elle attrape l’antidouleur tendu, elle se détourne rapidement, ressentant le besoin de mettre de la distance entre eux, comme après la soirée au Giordano’s mais encore plus pressant cette fois-ci, la certitude d’avoir évoqué des choses qu’elle cherche à enfouir plus présente que jamais. « Well, let’s hope two will be enough. » Elle en doute, pourtant, consciente qu’un troisième (et probablement un quatrième encore après) ne sera sans doute pas de trop. « Big trouble? » Qu’elle ne peut pas s’empêcher de demander, parce que si elle n’a pas partagé plus de quelques minutes (heures ?) avec Elena la veille, l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose ayant poussé Román à l’inviter à passer la nuit chez lui suffit à réveiller son instinct de protection. « Uh? Oh hm, I got a call for the Mastriani case, a weird one, I wanted your opinion on it but it can wait. I know you have other cases on your plate. » Elle faire taire le ronronnement installé dans son ventre à l’idée qu’Elena et Román aient parlé d’elle (son cerveau embrumé n’ayant toujours pas effacé le commentaire de la soeur de son boss sur sa beauté). « I can transfer you the call, if you want, and you can listen to it whenever you have time, I have a meeting with them in two days. » Et, truth be told, elle ne se sent pas de bosser sur ce dossier-là aujourd’hui.

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