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 romálon #6 // the patterns

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Aladdin

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MessageSujet: romálon #6 // the patterns   romálon #6 // the patterns EmptyVen 9 Juin - 15:04

✩ ✩ ✩ ✩ ✩
we can be almost anything that we would likе to be, right here in the madness. you look good, so good when you leave but just, just stay here with me. i don't need no excuse right here when we're standing in this room. aimless, the faster we're falling, breaking the patterns we walk in, bracing the drama we're causing

Il ôte son casque et jette un œil aux véhicules garés alentours. Il réalise qu'il ne sait pas ce que conduit Avalon – est-ce qu'elle conduit ? – alors qu'il descend de la moto et jette un coup d'œil à son téléphone afin de vérifier qu'elle n'a pas décidé d'annuler à la dernière minute. Ils ont un meeting commun, il passait par là et a proposé de ne prendre qu'un véhicule. C'est un peu (beaucoup) par curiosité de sa part, s'il sait où elle habite depuis qu'il l'a raccompagnée à la Saint Valentin, il n'a même pas mis les pieds dans l'immeuble, et l'excuse était cette fois parfaite pour découvrir les lieux. Il est d'ailleurs particulièrement ravi de voir qu'elle ne l'attend pas devant, prête à partir et ne lui laissant pas l'occasion de voir à quoi ressemble son chez elle, ne serait-ce que par dessus son épaule lorsqu'elle en sortira. Il vérifie le numéro dans ses derniers messages et s'apprête à lui en renvoyer un pour la prévenir qu'il arrive, mais il entend un rire dans le couloir sur le palier duquel il vient d'arriver, et, s'il n'a pas vraiment eu l'occasion de l'entendre, il sait que c'est celui d'Avalon. Il fronce les sourcils, c'est plus fort que lui, presque plus perturbé et suspicieux que s'il l'avait entendue hurler, et il aperçoit, qui, un voisin ? Quelqu'un qui la fait sourire, en tout cas, et qui ne manque pas de sourire en retour. Ce n'est pas comme s'il s'était imaginé qu'elle était avec lui comme avec le reste du monde, mais peut-être un peu quand même, et il n'aime pas reconnaître le sentiment qui lui fait serrer les dents. Celui qui s'est déjà insinué lorsqu'elle lui parlait d'amis avec lesquels elle était le soir où elle l'a appelé, et dont elle n'a jamais donné l'identité. Il secoue la tête, snap out of it. Le voisin, ou qui que ce soit mais il préfère le considérer comme un simple voisin, quitte Avalon et ils se croisent, l'homme lui adressant un bonjour et un hochement de tête. « Yeah, hi. » Grumpy much. Il se retourne sans le vouloir pour le voir disparaître dans les escaliers, avant de porter son attention sur sa collègue (?) qui l'a finalement vu arriver, et dont il ne peut s'empêcher de relever le manque de sourire, tout à coup. « Alors tu souris aux gens, maintenant ? C'est quelque chose que t'as appris à faire récemment ou j'ai juste pas encore débloqué ce niveau ? » Cela sonne un peu plus comme un reproche que comme une plaisanterie, un peu trop âpre, et il s'efforce de ne pas grincer des dents face à sa propre réaction. Il fourre un main dans sa poche, joue avec ses clés de l'autre, pour s'empêcher de frapper du pied comme un enfant impatient. L'humeur n'est plus au beau fixe. « Tu ne me fais pas entrer ? It's only fair après que tu ais passé je ne sais combien d'heures chez moi avec Elena. » Il retrouve un brin de contenance, comme si sa présence était alors totalement justifiée et que le reste pouvait être oublié. De sûr, il sera de bien meilleure humeur après avoir pu juger ses goûts en matière de décoration.
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MessageSujet: Re: romálon #6 // the patterns   romálon #6 // the patterns EmptyVen 9 Juin - 15:08

Les bras croisés sur la poitrine, l’épaule contre le chambranle de son entrée, Avalon, elle laisse son sourire s’agrandir, le regard qui se baisse brièvement avant qu’elle ne le relève en direction de l’homme qui est venu frapper à sa porte, quelques minutes plus tôt, intéressé par l’appartement au fond du couloir et désireux d’en apprendre un peu davantage sur le quartier, la copropriété, avant de louer. Et si elle a d’abord été elle-même, Ava, son humour et l’aisance avec laquelle il semble être à l’aise en toute situation a fini par déteindre sur elle — et la voilà, sourire aux lèvres, à divulguer quelques anecdotes sur les habitudes du voisin de l’étage supérieur, la marche qui grince dans les escaliers qui mènent aux greniers, la rénovation récente des caves après un dégât des eaux. Elle pourrait en venir à oublier qu’elle a rendez-vous d’ici quelques minutes, l’esprit tout occupé par l’échange présent, à échapper un rire franc, de ceux qui ne la quittent que rarement parce qu’elle est trop retenue, Avalon, pour se laisser aller à des éclats de rire purs. Elle secoue la tête, replace une mèche derrière son oreille alors qu’il recule d’un pas et les au revoir sont rapidement prononcés alors qu’elle croit apercevoir l’ombre d’une silhouette se découper à l’angle. Son sourire s’estompe tandis que le dos tourne et c’est finalement Román qui apparaît devant elle, le sourire totalement effacé à présent en le découvrant et elle aurait dû s’attendre à ce qu’il fasse une remarque mais ça ne l’empêche pas de rouler des yeux. « Peut-être qu’il était juste drôle. » Elle choisit d’ignorer le ton qu’elle a cru déceler dans sa voix, parce que ce ne peut qu’être une erreur (n’est-ce pas ?), pas le signe de quelque chose de plus profond, de plus enfoui ; et même si ça l’était, elle n’en serait certainement pas affectée. « Well, ce serait fair si mon frère te faisait entrer mais il n’est pas là donc. » Elle hausse les épaules, le regard rivé sur Román, pleine de challenge et de verve avant qu’elle ne repousse finalement la porte dans son dos — certainement pas parce qu’il l’a demandé mais parce que la venue de Max l’a empêchée de terminer de se préparer à temps. « Il n’y a rien à voir de toute manière, » qu’elle se contente de laisser tomber d’une voix égale en guise d’invitation. Elle se dirige automatiquement vers sa chambre pour y récupérer une veste pour le trajet, fait un très court saut dans la salle de bain pour vérifier ses cheveux et retourne auprès de Román où elle enfile ses chaussures. « Hope you’re satisfied ‘cause we now have to go. » Elle ne lui donne pas le temps de protester, sa main venant attraper son avant-bras pour le tirer dans la bonne direction et, porte claquée, clé tournée dans la serrure, ils rejoignent le parking où ils se sont quittés des mois plus tôt. « Qu’est-ce que tu con… » Mais la phrase s’éteint avant d’avoir été terminée parce que ses yeux se sont posés sur la Triumph Thunderbird 1700 qui patiente et elle sait qu’elle est à lui parce qu’elle a retenu les véhicules de chacun de ses collègues un jour d’ennui, parce qu’elle ne l’a jamais vue jusqu’à présent (à part peut-être au bureau ? Comment a-t-elle pu passer à côté ?) et elle s’en approche aussitôt pour l’examiner. A fucking babe, qu’elle pense en se mordant la lèvre, bel entretien, jantes encore impeccable et l’envie de pouvoir se glisser derrière le guidon de cette beauté la démange soudain — c’est qu’elle veut savoir ce qu’elle a dans le moteur, jusqu’à combien elle peut monter, ce dont elle est capable, comment elle est maniable. « Tu l’as depuis longtemps ? » Se contente-t-elle de demander avant de relever la tête en direction de Román. « C’est une Commander ou une Storm ? » Elle a les doigts qui voudraient se tendre pour caresser la surface mais elle se retient, Ava.
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MessageSujet: Re: romálon #6 // the patterns   romálon #6 // the patterns EmptyVen 9 Juin - 15:11

S'il a bien conscience du ridicule de sa réaction, Román, c'est plus fort que lui et il dévisage l'inconnu comme s'il y avait forcément quelque chose qui clochait. Il sait très bien ce qu'il lui arrive, même s'il rechigne à se l'avouer. Le fait est qu'il a eu le sentiment que les choses s'arrangeaient, depuis quelques semaines, quelques mois, entre eux, au point qu'il s'est aventuré à évoquer un sujet qu'il évitait depuis quatre ans. Au point qu'ils devraient être au moins un peu plus proches que cela. S'il s'est fait à l'idée qu'elle n'était simplement pas du genre expansive, il doit sans cesse refaire le calcul, et le résultat ne lui plait pas particulièrement. La variante posant problème, c'est lui, c'est avec lui qu'elle est si distante, se refermant comme une huitre après le moindre soupçon de proximité. Il a cru gagner du terrain à la Saint Valentin, et puis après leurs messages, et dernièrement lorsqu'il a osé se confier à elle, mais rien n'y fait et il aimerait pouvoir reprendre tout ce qu'il a pu dire de trop personnel, que les scores redeviennent égaux. Alors peut-être est-il moins jaloux que déçu, et gêné qu'elle en sache autant sur lui alors que l'inverse est loin d'être vrai. « That's just mean », fait-il en portant la main à son cœur, faussement blessé par l'insinuation que lui n'est pas drôle – ce à quoi il ne croit pas une seconde, il est évidemment hilarant. Ayant retrouvé un semblant de bonne humeur, il saisit l'occasion pour demander à entrer, parce que qui serait-il s'il manquait cette chance (et puis, cela participerait au moins un peu à rétablir l'équilibre perdu). « Préviens-moi la prochaine fois qu'il passe, j'ai plein de questions à lui poser. Enfin, si tu l'as laissé vivre malgré sa trahison. » Aux dernières nouvelles, la vie du frère Chambers était en péril après qu'il l'ait inscrite à la soirée de Saint Valentin et, Román, il ne serait pas contre un récit détaillé de comment s'est passée la confrontation. Mais il est plus intéressé encore par l'appartement, dans lequel elle le laisse finalement entrer, et sa journée s'en trouve instantanément améliorée. « Oh mais bien sûr que si. » Il n'y a pas autant à voir qu'il l'espérait, mais c'est suffisant pour satisfaire sa curiosité et étirer ses lèvres d'un sourire idiot lorsqu'elle revient pour l'entraîner hors de chez elle. « Yeah yeah, now you're in a hurry huh. » Il lui emboîte néanmoins le pas, un peu beaucoup forcé par le fait qu'elle lui a agrippé le bras pour l'empêcher de traîner dans son salon. Il la suit jusqu'au parking, curieux de voir ce qu'elle pense qu'il conduit, et n'est pas déçu de sa réaction. Toujours fier de sa moto, il l'est un peu plus, là, tout de suite, alors qu'Avalon la regarde comme s'il s'agissait de l'une des merveilles du monde. « Ca doit faire trois ans, je l'ai achetée après ma première grosse affaire. » Et il pourrait entrer dans les détails, mais elle est trop absorbée par sa contemplation de la machine. Et, lui, il est occupé à la regarder s'émerveiller avec un peu trop de fierté. « Storm. J'en déduis que tu n'as pas peur de la moto, good. Et je suppose que tu en as une ? » Il balaie le parking du regard à la recherche d'une autre moto, supposant qu'elle en conduit forcément une également, mais n'ayant pas souvenir d'en avoir vu au bureau. Puis il revient à elle, ayant comme l'impression d'avoir bel et bien débloqué un nouveau niveau. « So you laugh with a random guy, let me see your apartment, and nearly drool on my baby, what's next on this surprising day ? »
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MessageSujet: Re: romálon #6 // the patterns   romálon #6 // the patterns EmptyVen 9 Juin - 15:12

L’attitude changée du tout au tout, toute trace de sourire effacée, presque oublier, si ce n’est pour Román et son sens de l’observation — bien sûr qu’il a aperçu, lui, ce coin de lèvres soulevé, bien sûr qu’il ne manque pas l’occasion de le souligner et c’est une dead face et un nouveau roulement des yeux qu’il récolte pour toute réponse. « Shouldn’t you be used to it by now? » Au moins savoir qu’elle n’est pas sensible à son humour — pas consciemment, en tout cas et si elle se doit parfois de dissimuler ses lèvres derrière une tasse, un dossier ou l’écran de son ordinateur, ce n’est pas parce qu’il l’amuse. Avalon, elle ne se laisse plus avoir, elle ne rompt plus la ligne séparant sa vie personnelle de sa vie professionnelle et s’il y a quelques instants d’égarement, des gestes amorcés, des espoirs non formulés, elle s’est reprise. Parce qu’elle se souvient, à présent, des messages laissés sur le répondeur de Román ; parce qu’il lui a confié ce qu’elle a deviné être un pan de son histoire dont il ne parle pas souvent ; parce qu’elle se souvient de son regard à lui, de son envie à elle de pouvoir faire ou dire quelque chose, de son hésitation à avoir le geste de trop. Mais elle n’est pas comme ça, elle ne mélange pas, ne mélange plus tout du moins et les barrières sont de nouveau érigées et s’il est là, à la porte de son appartement, ce n’est pas de son choix à elle mais uniquement par stratégie. « Pourquoi est-ce qu’il passerait chez moi ? » L’idée lui semble absurde — Morgan possède une maison qu’il partage avec son épouse, un peu excentré de la ville ; s’ils doivent se voir, ils le font d’ordinaire en terrain neutre, rarement chez l’un ou chez l’autre, toujours trop gauches et mal à l’aise. « Well, il s’en est sorti avec quelques brokens ribs. » Elle s’efface pourtant à l’intérieur de son appartement, le ton toujours sérieux, rien pour venir trahir la (tentative de) joke dont elle vient de faire preuve. Si elle n’en est pas venu aux mains avec son aîné, elle ne s’est pas moins vengé de son coup bas, la fourberie présente plus que jamais pour ne pas perdre la face et, surtout, lui faire regretter d’avoir voulu s’immiscer dans sa vie privée.
C’est sur le parking qu’elle la remarque, la magnifique moto, peinture brillante, deux roues impeccablement garée dans un coin et elle presse le pas, Ava, les yeux illuminés, l’émerveillement étirant chacun de ses traits tandis qu’elle tourne autour de ce petit bijou, sans noter le regard de son patron sur elle (ou sur la moto). Elle se mord la lèvre tandis que les premières questions sont posées, récente donc, et vu l’état dans lequel elle se trouve, elle ne doute pas une seconde que Román en prenne le plus grand soin. Elle opine quand il confirme qu’il s’agit d’une Storm, c’est qu’elle aurait pu s’en douter, en vérité, et elle révise mentalement tout ce qu’elle sait sur ce modèle. « 1699cm3, 6 vitesses, right ? Elle doit être pas loin des 100ch, » qu’elle marmonne presque davantage pour elle-même que pour demander confirmation auprès de l’homme avant de réaliser qu’il a, lui aussi, pris la parole. « Peur de la moto ? What kind of person is afraid to be on a motorcycle? » Elle a les sourcils qui se froncent, Avalon, parce que cette idée est peut-être encore plus ridicule que celle de Morgan chez elle. « I sure do. Elle est au garage. » Parce qu’elle bichonne peut-être un peu trop, Avalon, et qu’elle connait les hivers rudes de Chicago, les pluies parfois torrentielles, et qu’elle ne veut pas prendre le risque de l’abîmer — contrairement à la Thunderbird de Román, la sienne est un vieux modèle. « Une Honda NC750s. » Elle n’entre pas dans les détails, envisage pourtant d’aller la sortir du garage pour la lui dévoiler — et peut-être un peu pour lancer une course, trop curieuse de les comparer, trop envieuse de découvrir ce que la Storm cache sous le capot. Parce qu’elle le sait, Ava, que s’ils doivent comparer les modèles d’origine, sa Honda n’a aucune chance face à la Thunderbird (un petit 55ch contre quasiment le double en face, elle a beau se savoir bonne conductrice, elle ne se fait pas d’illusion) ; mais sa Honda n’est pas complètement d’origine. Elle a peut-être profité de la retape pour pousser un peu le moteur, lui donner un peu de puissance et monter plus facilement dans les tours. Elle arrache finalement ses yeux de la moto, les pose sur Román, un sourcil arqué. « What about I kick your ass in a race? » Le défi lancé presque de lui-même et elle a conscience qu’ils n’ont pas le temps pour ça (ils ont un rendez-vous, après tout) mais en cet instant, ce n’est que secondaire.
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MessageSujet: Re: romálon #6 // the patterns   romálon #6 // the patterns EmptyVen 9 Juin - 15:14

Il ne peut s'empêcher de sourire à la façon qu'elle a de balayer sa remarque, demander s'il n'est pas habitué à ce qu'elle se montre méchante. Il sourit parce qu'il la connait autrement, même si ce n'est que par épisodes, et souvent parce qu'il la prend au dépourvu. Même si elle s'efforce de le cacher, et ce surtout avec lui lui semble-t-il. Il ne sait pas d'où ça vient, si elle tente simplement de se faire respecter, de garder leur relation professionnelle, ou s'il y a quelque chose derrière. Si elle n'a pas honte de son message parce qu'il y avait quelque chose de plus à comprendre, quelque chose qu'il ne s'est pas permis de déchiffrer, d'espérer. Il ne veut pas prendre ses rêves pour des réalités, Román, surtout pas maintenant, surtout pas avec elle, parce qu'il y a trop de choses qui dépendent du fait qu'il ait raison ou non, et il ne peut pas le risquer. Parce que, même s'il est déçu, même s'il a mal au cœur au moins trois fois par jour, il se contente des aperçus qu'il a d'une autre Avalon, quand elle oublie sa garde une seconde, quand elle laisse glisser un mot de trop, quand un sourire lui échappe le temps qu'elle se recompose. « I always hope and wish and pray that you'll finally be nice to me », qu'il prétend, fausse mine attristée pour appuyer ses mots. Puis ils en viennent à parler de son frère et il perd un peu la face, Rom, le temps de réaliser que ce que son propre frère et lui, et ses sœurs et lui, ont, n'est pas forcément la norme. Et encore, il ne s'entend pas forcément avec Adriana, mais qu'ils se retrouvent l'un chez l'autre n'aurait rien de surprenant. Alors il ne dit rien, hausse simplement les épaules, pas certain qu'elle réalise qu'elle lui a, en quelques sortes, dévoilé quelque chose à propos de sa famille. « You know, I can't even tell if you're serious and I'm not sure I wanna know. » Il rebondit volontiers sur la suite, plutôt que de s'attarder sur ce qui serait normal ou non dans une relation de fratrie – pas qu'il ait les bonnes réponses, anyway.
Satisfait de sa brève incursion dans l'appartement d'Ava, il se laisse guider à l'extérieur et jusqu'au parking, retrouvant un brin de sérieux pour mentalement calculer quel trajet les mènera au plus vite à leur rendez-vous. Il jette un coup d'œil à sa montre et, lorsqu'il relève les yeux sur Avalon, elle est hypnotisée par la moto qu'elle a deviné être la sienne. Il n'en est pas peu fier lui-même et, face à sa réaction, il obtient confirmation que c'était un excellent choix. « Comment est-ce que tu t'y connais en motos ? » Il n'est pas vraiment surpris, à vrai dire, plutôt curieux. Cela vient-il de sa famille, ou s'est-elle prise de passion pour elles toute seule ? Román, il n'a jamais pu convaincre ses parents qu'il s'agissait du moyen de transport parfait, et il doit systématiquement leur rappeler qu'il porte un casque et qu'il fait attention. « Well, not everyone thinks they're safe. Nobody ever told you it was too dangerous or something ? » C'est à son tour d'être étonné. Il hoche la tête alors qu'elle lui indique que la sienne est au garage, et rassemble mentalement les infos sur la Honda NC750s, plutôt impressionné. Il lui demanderait bien à la voir, mais l'heure tourne. Et puis, cela lui fera une occasion de revenir. « Cool, very cool. » Est-il un peu sous le charme, là, tout de suite ? Il ne l'avouerait jamais. « Yeah right, it's a nice bike and all but you won't. Anyway, we don't have time right now, remember ? You got your own helmet or ? » Il n'est pas contre une course, à vrai dire (une autre occasion de revenir, right) mais ce n'est ni le lieu ni le jour, et il secoue la tête avec amusement, la lueur compétitive dans le regard d'Avalon lui tirant un sourire.
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MessageSujet: Re: romálon #6 // the patterns   romálon #6 // the patterns EmptyVen 9 Juin - 15:15

Peu impressionnée par la répartie qui suit le sourire qu’il laisse échapper, elle se contente de soulever un sourcil, Avalon, not amused il semblerait (c’est, du moins, l’air qu’elle aime faire croire quand bien même il lui faut un gros effort de concentration pour empêcher le coin de ses lèvres de se relever, ne serait-ce que légèrement), mais pas plus vexée par l’aide glissée derrière. Qu’elle est toujours trop froide, trop méchante, trop dure ou peut-être simplement trop elle, avec lui ou autre avec d’autres, mais surtout avec lui dans ce cas précis ; elle sait qu’il s’y dissimule un fond de vérité, qu’elle s’interdit de relâcher l’attention trop longtemps, trop souvent, pour ne pas se faire d’illusions ou prendre le moindre risque de renouveler une expérience aussi douloureuse que désagréable, pour ne pas avoir à ressentir cette déception de l’autre, de soi aussi, qui commence seulement à s’atténuer. Les exceptions sont rares, comme avec Max quelques minutes plus tôt, mais les raisons y sont différentes — il ne s’agit que d’un potentiel voisin, pas de son boss, pas de quelqu’un qu’elle doit côtoyer régulièrement, dont elle estime à la fois l’opinion et le respect qu’il peut avoir pour elle comme c’est le cas de Román. « Well, you know what they say. Hope is what keeps you going. » Le haussement d’épaule à la limite de l’insolence, incapable de ne pas jouer ce rôle qu’elle s’est auto-attribué, incapable de ne pas être cette Avalon-là en sa présence, de ne pas chercher à plaisanter, à sa façon. Le sourire finit toutefois par fleurir alors qu’il rebondit sur sa remarque à propos de Morgan, fin, narquois, peut-être un peu plus ravi qu’elle ne devrait le laisser paraître et elle se contente de lui jeter un regard sur le côté sans rien ajouter. Parce que quitte à jouer ce rôle, autant le jouer à fond, semble-t-il.
C’est à l’extérieur, sur le parking, que les masques tombent tandis que la moto apparait sous ses yeux, laissant resurgir son âme d’amoureuse de vitesse, mécanique et engins rapides plus généralement. Elle tourne autour de la Thunderbird, les dents venant se planter dans sa joue pour ne pas laisser éclater les trop nombreuses questions qui lui viennent, les demandes pour l’essayer là, juste un petit tour, rien de bien méchant, ou pour réciter tout ce qu’elle sait sur ce modèle-là et qu’il puisse apercevoir la nerd qu’elle dissimule au mieux tous les jours. Il lui faut toujours quelques secondes avant d’enregistrer quand il reprend la parole et il s’oblige à finalement relever la tête, croiser le regard de Román quelques secondes. La question, pourtant anodine et, au final, presque attendue, lui demande une réflexion un peu trop intensive, parce qu’elle ne se l’est jamais posée, ne s’est jamais demandé d’où lui venait cette fascination pour les deux roues. « I don’t really know, » qu’elle admet avec un froncement de sourcils. « J’avais l’habitude d’en voir filer à toute allure quand on était coincés dans un embouteillage quand j’étais gosse, je les entendait à des kilomètres de chez nous et j’ai pris l’habitude de me ruer dehors pour les voir passer. Et puis j’ai commencé à m’intéresser à la mécanique, it used to keep my mind focus you know, et on avait un voisin qui possédait une moto et qui me laissait l’aider pour la réparer et puis un jour il a accepté de m’emmener faire un tour et j’ai juste… Adoré la sensation et je me suis promis de passer le permis et de m’en acheter une quand j’en aurai l’occasion. » Il y avait aussi ce goût du danger avec les excès de vitesse pris en moto, cette sensation de liberté quasiment totale qu’elle retrouve plus ou moins en plein vol, cette impression de jouer avec un quelque chose de risqué à chaque virage pris où elle sent son genou frôler le bitume, cette conscience qu’un mauvais contrôle pourrait se transformer en accident, être fatal même. Elle a le sourire qui s’élargit, Avalon, l’étincelle de son goût pour le risque qui brille dans son regard. « Sure, they do. My dad hates them but that was also part of why they were so great. » Et le sont toujours, quand bien même son père a abandonné l’idée de lui faire lâcher les moto depuis des années (il a sans doute un peu plus accepté cette passion quand elle a rejoint l’armée). « I’m guessing your family don’t approve? » Elle désigne l’engin du menton, incapable de prétendre les comprendre quand elle ne peut que se rallier à lui, à sa cause pour les deux roues et tout ce qui s’en rapproche. Elle est tentée de sortir la sienne du garage et tant pis pour le client qu’ils doivent rencontrer (une petite course et elle est quasiment sûre qu’ils arriveraient avec si peu de retard que ça passerait inaperçu) mais il reste plus terre à terre qu’elle et elle se ravise, Ava. Abdique dans un affaissement d’épaules fataliste, le soupir retenu parce qu’elle sait qu’il a raison. « Afraid you might lose for real? Mine isn’t like any other bike, » qu’elle insiste brièvement avant de se détourner. « Yeah I got it, just wait here for a sec. » Elle est déjà dirigée en direction des garages, la porte du sien à moitié ouverte jusqu’à ce qu’elle puisse s’y glisser dessous et récupère le casque qui y reste avant d’en sortir.
Ce n’est que de nouveau parvenue vers Román et la Thunderbird qu’elle remarque qu’il est déjà assis sur celle-ci, et, tandis qu’elle continue de s’approche, ne peut que se sentir petite en notant que même ainsi, il continue de la dépasser d’une demi-tête. « Please, show me what she got? » Bien qu’elle sache qu’elle le lui demandera dès le lendemain au boulot, ou juste quand il la ramènera après le rendez-vous, elle est trop curieuse, trop impatiente et n’est pas certaine de parvenir à attendre jusque-là. Le casque enfilé, elle pose une main sur l’épaule de Román pour s’appuyer sur lui le temps de se hisser et prend finalement place derrière lui. Une main posée sur le filtre à air, l’autre glisse de l’épaule de Román et si elle hésite brièvement à se tenir derrière elle, sa demande de pousser le moteur combiné à sa conscience que ce ne sera pas possible si elle se tient trop droite et elle laisse ses deux bras entourer l’homme.
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MessageSujet: Re: romálon #6 // the patterns   romálon #6 // the patterns EmptyVen 9 Juin - 15:16

Il secoue la tête à leur banter habituel, sourire amusé aux lèvres, un peu malgré lui. C'est rafraîchissant, en un sens, qu'ils en soient encore capables après que leur dernière conversation sérieuse ait tourné à un déballage de vie dont il n'est pas particulièrement ravi. Mais rien n'a changé, ses craintes ne se sont pas confirmées, et, s'il aurait aimé qu'il y ait au moins une évolution positive à en tirer, il prend avec joie l'absence d'évolution négative, et s'en contente largement. « Yeah, yeah, guess I should feel lucky you make me exercise my patience. A lot. » Et ce n'est pas entièrement une plaisanterie, et c'est à prendre dans tout un tas de sens différents, mais il ne laisse pas le temps, ni à elle ni à lui-même, d'en démêler les sens et les raisons, passant à autre chose aussitôt et s'émerveillant de découvrir l'appartement qu'il avait imaginé tout autrement, et à la fois exactement comme il est. Il n'est pas déçu et, surtout, il est bien trop ravi d'avoir droit à ce coup d'œil, qu'il s'imaginait bien plus difficile à obtenir étant données les réticences d'Avalon à partager quoi que ce soit avec lui (pas qu'il fasse beaucoup mieux en la matière, mais il fait au moins semblant d'être un livre ouvert, et puis elle n'a pas eu de mal à entrer chez lui, il a suffit d'une intervention d'Elena). Est-elle plus détendue (just a bit, barely noticeable) grâce au voisin qui vient de les quitter ? L'idée ne le ravit pas, mais s'il en récolte les fruits, il peut au moins se réjouir de cela. Anyway, why would he care ?
Lorsqu'ils changent de cadre et se retrouvent sur le parking, il en oublie complètement ledit voisin, trop occupé à se féliciter d'être venu à moto, et puis à la regarder la contempler comme l'une des merveilles du monde. Il aurait dû savoir qu'ils avaient cela en commun. Est-ce ce qu'il leur manquait pour tisser des liens ? Il semblerait qu'elle soit plus décidée à enlacer la machine que lui, mais qui sait. « Je pensais que j'allais pouvoir me moquer de toi, but that's actually quite sweet. » Plus encore, c'est toute une histoire, et il ne s'attendait pas à une réponse de plus de quelques mots, une phrase maximum. Pas que cela lui apprenne énormément sur Avalon en tant que personne, mais cela fait tout de même une sorte d'incursion dans son enfance, dont il n'a pas le sentiment qu'elle parle beaucoup. Pas qu'elle parle beaucoup d'elle, de manière générale. Il se retient cependant de lui sourire trop largement, à peu près certain qu'elle le prenne pour une moquerie, ou se referme aussi vite en réalisant qu'elle a partagé plus que nécessaire. « Ah, so you're one of those », qu'il ne peut s'empêcher de rire au commentaire sur le fait que son père déteste les motos, ce qui ne les a rendues que plus attrayantes. He's technically one of those, too. « I mean, my folks aren't fans but I've hurt myself way more playing basketball and they still thought I'd be a great professional player so you know, they got over it, I just gotta prove I wear the helmet every time. » Ce qui est un moindre coût, comparé à l'idée de ne plus pouvoir conduire sa moto (parce que tout le monde sait que si quelqu'un peut le convaincre de faire ou non quelque chose, c'est bien sa mère). « Yeah, we all say that. But I don't lose. » Et il sourit de toutes ses dents, cette fois, bien content de ne pas avoir le temps de le prouver, cela dit, parce que quelque chose lui dit qu'Avalon ne se laisse pas facilement avouer vaincue. Elle cède et s'éloigne récupérer son casque, et il en profite pour revêtir le sien et s'installer.
Sa question, alors qu'elle revient à peine vers lui, le surprend à peine. Un bref rire lui échappe, puis il sourit, la tête à nouveau balancée par une fausse incrédulité avant de se hocher: « As you wish. » Il ne réalise qu'alors qu'elle prend appui sur lui pour s'asseoir, que le trajet promet une proximité qu'ils n'ont jamais connue. Dont ils n'ont jamais été capables, pas même lorsque l'un d'eux aurait eu besoin d'un contact humain, de réassurance. Sans la voir, il perçoit son hésitation. Ses lèvres forment le premier mots d'une phrase visant à lui signaler qu'elle peut se cramponner, lorsqu'il sent ses bras passer autour de lui. Il lui sourit dans le rétroviseur, et démarre.

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