william montgomery

( FULL NAME ) il y a des airs classiques qui coulent dans ses veines, qui roulent sur la langue à chaque fois que son prénom est prononcé. william, simple et tranquille. comme william blake, comme william shakespeare et comme sûrement d'autres william de lettre (sûrement que ses parents lui avaient imaginé une carrière littéraire avant de les décevoir). montgomery, le nom du père, du grand-père, de l'arrière-grand-père. un nom passe-partout, qu'on mélange parfois avec d'autres familles, qu'on reconnaît de temps en temps. ( AGE, BIRtH ) à l'aube de ses quarante-quatre ans, il voit les années passer, les mêmes remarque de ses parents être répétées. mais quand les autres pensent famille, william, il pense carrière et il sait que viendra bientôt son tour de prendre la place tant convoitée. la côté ouest a été son berceau. né à san francisco, il est habitué aux températures douces et aux pluies diluviennes en hiver. l'air de l'océan et les grandes tours qui contrastent ont été son paysage depuis un certain 26 mai. ( ORIGINS, NATIONALITY ) il ne s'est jamais intéressé à ces conneries-là, comme personne dans sa famille (du moins, il le suppose). il se sait américain et c'est déjà bien suffisant. ( JOB, $$$ ) substitut du procureur, aux ambitions grandiloquentes. il se démène chaque jour un peu davantage, s'efforce de rester droit pour protéger cette loi qui lui est si chère, pourtant prêt à subtiliser une place qui, il en est certain, lui revient. loin d'être à plaindre en terme de salaire, william aime le claquer, aime parfois montrer qu'il a des sous. ( MARITAL STATUS, SEXUAL ORIENTATION ) il n'a jamais pris la peine de vouloir se poser, de se mettre en couple. il assume son célibat qui s'éternise, qui s'effiloche probablement dans le temps, autant avec quelques phases de conquête le temps d'une ou deux semaines (et, parfois, d'un seul soir). il nie les sentiments, les rejette parce que sa carrière est plus importante à ses yeux et que c'est beaucoup plus simple que de prendre le risque d'être blessé, ou de voir un couple se briser. il n'aime que les femmes, il n'a jamais eu le moindre doute à ce propos. mais ça ne l'empêche pas de plaisanter parfois, à hausser les épaules si on veut l'attaquer en parlant de virilité parce que la virilité ne se mesure pas à ses préférences sexuelles. ( LIVING IN MIAMI SINCE ) un peu moins de vingt ans (et un peu plus de quinze, il a cessé de compter parce qu'il a autre chose à faire). ( PERSONALITY ) parfois arrogant, charismatique, éloquent, beau parleur, charmeur, prend les choses à la légère, éternel gamin, compétiteur, ambitieux ( GROUP ) work

( THIS THINGS ARE WHO I AM ) 001. il a toujours été un mama's boy. presque inexistant aux yeux d'un père beaucoup trop exigeant envers son fils unique, william a toujours eu conscience qu'il ne serait pas assez. ça ne l'empêchait pas d'admirer très sincèrement ce père, cette stature carrée avec qui il partageait des heures de discussions voulues viriles et profondes. malgré tout, le père montgomery préférait la cadette, la fille et ses yeux de biche, rejetant, probablement sans vraiment le vouloir, son aîné. la mère était plus docile, plus discrète dans ses préférences même si william voyait bien qu'il ne pouvait pas partager les discussions girly qu'elles avaient. 002. il a commencé la boxe pour faire plaisir à son père. s'il a encaissé les premiers coups avec les dents serrés, incapable d'anticiper les crochets, il a passé les quatre premières années de ses entraînements de boxe à maudire son père et son amour stupide pour ce sport barbare. mais il s'est accroché, déterminé à gagner un premier match. déterminé à devenir meilleur pour obtenir un éclat de fierté de la part de son père. il ne sait pas si c'est à force de persévérance ou si c'est parce qu'il a fini par comprendre qu'il ne servait à rien de laisser son père lui dicter sa vie et ses choix, mais il a fini par apprécier la boxe. elle le détend, le calme. après un procès, il se rend à la salle, balance quelques coups contre le sac, partage parfois le ring. 003. il n'est pas un grand amateur de sport mais il apprécie toujours un bon match. basket de préférence mais il lui est déjà arrivé d'assister à un match de baseball (pour faire plaisir au procureur, en réalité). 004. souvent appelé will par son entourage, il les laisse faire même s'il préfère généralement être william (il ne se voit pas comme ayant une tête à être un will). certains ont osé lui faire la blague du il faut sauver willie, ce à quoi il répond automatiquement par sa meilleur imitation d'orque (le résultat est désastreux mais il le fait par insolence). 005. ambitieux, il a fait passer sa carrière avant tout le reste. il avait un objectif, comptait bien l'atteindre sans rien laisser s'interposer sur son chemin et c'est précisément ce qu'il a fait. il a donc cumulé les conquêtes et les histoires courtes (quelques semaines, peut-être quelques mois pour ses relations les plus longues) parce que ça n'impliquait pas d'avoir de vrais sentiments, parce que ça n'impliquait pas devoir sacrifier sa carrière pour l'autre. il lui est arrivé de le regretter, surtout lorsque sa cadette a fonder sa propre famille et qu'il a pu tenir sa nièce dans ses bras pour la première fois. mais ce n'est pas parce qu'il apprécie ce qu'a sa soeur qu'il désire la même chose, alors il garde son attitude. 006. il s'est dirigé vers le droit après une visite de la prison fédérale d'alcatraz au secondaire. passionné par les récits qui étaient contés, il s'est imaginé pouvoir envoyer les criminels derrière les barreaux, s'est lancé dans les études sans avoir une idée très précise du travail que ça lui demanderait. il s'est accroché. et ça a payé. sans doute que de vieux camarades de classe diraient qu'ils ne l'auraient pas imaginé aller aussi loin, lui le beau parleur qui donnait l'impression de ne jamais bosser en dehors des cours. 007. c'est après ses études qu'il a décidé de partir. il avait déjà quitté le domicile familial et s'était déjà éloigné des parents en rejoignant stanford, mais l'opportunité s'est présentée ailleurs et il est juste parti. le choix de miami n'a pas été une décision mûrement réfléchie (même s'il aime prétendre le contraire). il était accoudé à un bar avec une poignée d'amis, et il a lancer les dés. un, deux c'était new york. trois, quatre washington dc. cinq, six, miami. les dés ont roulé, se sont arrêtés jusqu'au cinq. 008. il a passé de longues heures sur la plage à apprendre à surfer à l'adolescence. il navigue sur une planche de surf avec dextérité et s'en est souvent servi pour draguer et attirer les femmes. c'est sûrement l'unique point positif de miami (dont les températures étouffantes l'ennuient au plus haut point) : les vagues et la possibilité de se détendre sur une planche quand il a un peu de temps. 009. il n'a pas demandé à rejoindre le bureau du procureur immédiatement, bien que c'était déjà son objectif. il a tenu à acquérir de l'expérience dans une petite boîte, d'abord. s'entraîner avec des petites affaires, défendre les orphelins avant la veuve. il n'y est pas resté très longtemps, parce qu'il avait la bougeotte, parce qu'une place s'était libérée dans le bureau du proc' et que william, il a saisi sa chance en plein vol. 010. il brille dans le bureau du procureur depuis son arrivée. il a eu des échecs, n'a pas hésité à demander aux subsituts senior leur aide quand il n'était qu'un junior. william, il apprend vite. william, il a su attirer les regards des journalistes sur quelques bonnes affaires et c'est sans doute ce qui lui permet d'avoir cette réputation, à ce jour. c'est un requin, les avocats de la défense n'aiment pas se frotter contre lui. parce que william, il n'aime pas lâcher une affaire. 011. un soir, un bar, une chevelure rousse. il l'avait vue de dos, avait remarqué qu'elle était accompagnée. william, il ne s'est pas dégonflée. ophelia. il a payé un verre, offert un deuxième. un sourire à la montgomery et ils se retrouvaient dans une chambre à échanger des baisers brûlants. ils ne s'étaient rien promis. il avait assumé que ce ne serait que le temps d'un soir, sans doute qu'elle aussi. ça lui convenait, à la base. le lendemain, il pensait encore à sa peau, à son sourire et à la cascade de ses cheveux. il pensait pouvoir se l'enlever de la tête - avant de l'apercevoir dans le bureau du procureur et de comprendre qu'elle venait d'y trouver un poste de secrétaire pour l'un de ses collègues. 012. il aime passer du temps au cinéma. films des années trente ou bien dernières pépites contemporaines, il reste quand même pointilleux et préfère les films d'auteurs aux films du grand publics. sûrement qu'il passe aussi trop de temps sur netflix (la faute à leo qui le lui aura fait découvrir) ; il quote stranger things à la même vitesse qu'il esquisse des métaphores avec les vieux james bond. 013. passion dissimulée mais william apprécie le théâtre. les tragédies grecques l'intéressent assez peu mais il s'est souvent rendus dans les représentations des pièces de mouawad, kafka ou bien thomas bernhard. 014. il a un talent caché pour la danse. il ne s'en vante pas (sûrement parce que son père ne l'autorisait pas à avoir ce déhanché à la maison) mais il a un bon sens du rythme et ça l'a sauvé à plus d'une reprise. peut-être qu'une femme de ménage pourrait témoigner de l'avoir déjà vu donner quelques coups de hanche tard le soir, quand il traîne au bureau à cause d'une affaire et qu'il a besoin de relâcher un peu la pression. 015. l'âge est récemment intervenu dans sa vision jusqu'à présent parfaite. il devrait porter une paire de lunettes de temps en temps, principalement pour reposer ses yeux en pleine lecture mais william, il est un mauvais élève. sa paire de lunette, il l'oublie souvent chez lui, oublie souvent de l'enfiler, et tant pis s'il n'y voit plus rien.

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