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 william grimm

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 202 CREDITS : av/ burnonfire
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MessageSujet: william grimm   william grimm EmptySam 30 Jan - 17:54


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(william, grimm)

( FULL NAME ) william, aaron, grimm. ( ÂGE, BIRTH ) trente-cinq ans. 11 novembre 1981, los angeles (usa) ( ORIGINES, NATIONALITES ) américain aux origines galloises.( EMPLOI ) agent de la sécurité au masters & johnson hospital. ( STATUT CIVIL ) célibataire. plus ou moins, en tout cas. ( ORIENTATION SEXUELLE ) femmes. exclusivement. ( GROUPE ) plaster.

( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) insolent - sarcastique - enfantin - s'émerveille pour un rien - stratégique - protecteur

[ un. ] depuis toujours, il aime la stratégie. que ce soit dans les jeux de réflexion ou par simple ennui, il a toujours cherché la meilleure tactique pour chaque problème. ainsi a-t-il, depuis longtemps, déjà orchestré mentalement le crime parfait. son côté stratège fait de lui un redoutable adversaire aux échecs. il aurait, par ailleurs, pu intégrer l'armée, l'idée lui a traversé l'esprit, mais il ne l'a pas fait. [ deux. ] il ne supporte pas qu'on le surnomme willy ou bill. le premier car ça résonne comme un prénom d'enfant et bien qu'il agisse comme tel très régulièrement, il préfère l'âge adulte ; le second parce que personne ne devrait accepter de se faire appeler bill. dans le même ordre d'idées, il préfère être appelé will plutôt que liam. [ trois. ] non, il n'a aucun lien de parenté avec les très célèbres frères grimm. la question lui est trop souvent posée et il commence à s'en agacer. oui, l'un des frères grimm s'appelait wilhem, la version allemande de william, mais il n'y a, à sa connaissance, aucun lien entre les deux, si ce n'est peut-être l'humour macabre de ses parents. [ quatre. ] il a quitté la police suite à une bavure. dans le cadre d'une enquête, il a été amené à tirer sur un homme innocent afin de couvrir son équipier. l'homme est décédé des suites de sa blessure sur le chemin de l'hôpital ; william pensait que la hiérarchie allait lui retirer son badge et son arme, au lieu de ça, il a été décoré et promu au titre d'inspecteur. un peu plus tard, il a appris que son équipier lui mentait et qu'il est, en réalité, pourri. n'ayant aucune preuve pour le dénoncer et refusant une promotion qu'il ne mérite pas puisqu'il a tué un homme innocent, même si déclaré coupable dans les dossiers de l'enquête, il a préféré démissionner. [ cinq. ] il a appris à tirer à l'adolescence, en accompagnant son grand-père à la chasse, dans le vermont. ça l'aide beaucoup à se défouler et il adore appuyer sur la gâchette. un peu trop, d'ailleurs, parfois, il a peur de se mettre à tuer n'importe qui. du coup, il se sent mieux depuis qu'il est agent de sécurité et qu'il n'est armé que d'un taser. [ six. ] en général, il s'habille toujours très bien. c'est, du moins, une impression qu'il aime donner. son ancien boulot l'obligeait à porter l'uniforme - un uniforme qu'il garde d'ailleurs dans son placard comme symbole du passé - et son actuel job lui fait porter un costard. quand il traîne dans les rues de boston, il s'habille également bien (sans forcément aller jusqu'au pantalon pincé) ; mais quand il est chez lui, il quitte rarement les joggings.

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MessageSujet: Re: william grimm   william grimm EmptySam 30 Jan - 17:57

William brandit son arme avec une rapidité étonnante. Il évitait de la sortir, d’ordinaire. Il préférait ne pas avoir à l’utiliser, ni même à la montrer. D’un pas silencieux, il se déplaça sur le côté pour tenir le suspect dans sa ligne de mire. Son cœur battait jusque dans ses tempes et ses yeux, humides, restaient rivés sur leur homme. Du coin de l’œil, il était capable d’apercevoir la silhouette sombre de son équipier, Joan, immobile, les mains en évidence. Son flingue à lui était hors d’atteinte, William était donc le seul espoir. Lui qui avait toujours détesté avoir la pression, quelle ironie. « Fais pas le con, Theo. » La voix de Joan résonna dans la pièce, calme et douce. C’était l’un de ses dons ; toujours rester maître de lui-même. Ne jamais montrer le moindre signe de faiblesse, ne jamais perdre son sang-froid. Une qualité que William trouvait admirable et qui lui manquait cruellement. « Ta gueule, toi ! » L’autre hurlait, perçait les murs et les tympans. William grimaça. Vu l’état de colère et de frustration dans lequel se trouvait Theodore, le ramener à la raison allait s’avérer difficile. « Et si on se calmait un peu, hein ? On ne veut pas que les choses empirent. Tu ne veux pas faire empirer les choses. » William ne bougeait plus, les mains tenant fermement son arme de service, retrouvant, peu à peu, le contrôle de sa respiration. « J’t’ai dis d’la fermer ! » Joan leva davantage un peu les mains en signe d’innocence et de paix et William décida qu’il était temps, pour lui, d’intervenir. « Ok, Theodore, regardez-moi. Regardez-moi. » Il fut surpris du propre calme de sa voix. Il avait toujours détesté ces négociations à la con. « Vous regardez souvent la télévision, n’est-ce pas ? Oui, j’en suis sûre. Alors vous devez savoir que le tueur de flic sont souvent mal vus en prison. Actuellement, vous risquez peu ; deux ans d’emprisonnement maximum et une amende de cinq mille dollars. Mais si vous appuyez sur la gâchette, là… » Il ignorait si c’était ses mots qui avaient réussi à atteindre l’autre, mais le suspect consentit à le regarder. Bien. Maintenant, il fallait réussir à le garder concentrer sur lui-même afin de donner du temps à Joan pour s’esquiver et aux renforts d’arriver. « Me prenez pas pour un con ! Votre collègue, là, il va dire que c’est moi qui lui ai fais ça ! » William fronça les sourcils et tourna, l’espace d’une seconde, la tête en direction de son co-équipier. Joan avait l’arcade sourcilière amochée, la lèvre supérieure fendue. Du sang séché laissait des traces sur son visage. Le cœur de William se serra avant de se soulever. Tout Joan. Toujours à se fourrer dans des bagarres à la con, toujours à s’en prendre plein la gueule. « Ne vous inquiétez pas, il ne dira rien. N’est-ce pas Joan ? » Le silence qui suivit ne fut pas pour le rassurer. Alors il répéta sa question, insista sur le prénom de son binôme qui, finalement, consentit à acquiescer. Il pouvait sentir sa réticence, mais qu’importe ? La priorité était d’arrêter Theodore, pas de converger sur la façon dont son impulsif d’ami avait réussi à se faire défoncer la gueule.
Et puis, tout alla très vite.
Theodore s’était détourné et le coup était parti, de lui-même. William ne s’en aperçut qu’en voyant le suspect tomber à terre, du sang craché par terre et une plaie par balle dévorant son abdomen. Il ne réagit pas tout de suite. Qu’aurait-il pu faire, de toute manière ? Joan s’approcha de lui, baissa ses mains et William quitta finalement son état de choc. « Will, tu viens de me sauver la vie. T’as fais ce qu’il fallait faire. »
Quel crevard.

« Lieutenant ? » William releva la tête de son écran, la gorge nouée. Du coin de l’œil, il aperçut Joan lui faire un signe encourageant mais ce n’eut pas l’effet escompté. Il était mortifié. Si le grand patron l’appelait et l’invitait à le rejoindre dans son bureau, c’était forcément pour une mauvaise nouvelle. Les inspecteurs chargés de son dossier avaient dû tiré une conclusion. Il allait probablement être viré ; il allait sûrement devoir rendre sa plaque et son arme. Il se leva au ralenti, porta une main à sa ceinture par habitude et se sentit rassurer de sentir la crosse de son flingue sous ses doigts. Elle était encore là. Pour l’instant. Le pas long, il se traîna jusqu’au bureau de son supérieur, fermant la porte derrière lui. D’un geste, il fut invité à s’asseoir, ce qu’il fit après une légère hésitation. Il le sentait pas. « Vous devez vous en doutez, le verdict est tombé. » Il acquiesça sans prononcer le moindre son. Peut-être que s’il se taisait, rien n’arriverait ? Il croisait le regard de son boss et ce dernier conservait son air impénétrable de tous les jours. Ce n’était pas sur son visage qu’il allait réussir à deviner ce qu’il se passait. « Comme vous le savez, Theodore McNab est décédé des suites de sa blessure avant d’atteindre l’hôpital. » Il hocha la tête, ne sachant pas réellement s’il était supposé réagir autrement. Il avait tué un homme. Un suspect. Ca n’avait pas été prémédité et il avait sauvé Joan en agissant ainsi. Mais ça ne l’empêchait pas de se sentir affreusement coupable et terriblement mal. « En vue de la situation dans laquelle vous vous trouviez et grâce au rapport du Lieutenant Follet, la commission a décidé de ne pas vous suspendre, ni même de vous renvoyer. Vous avez sauvé la vie d’un de nos hommes et ce n’est pas rien. D’autant plus que l’homme qui vous faisait face était armé et avait déjà attaqué le Lieutenant Follet. » Il ouvrit la bouche, les yeux écarquillés. C’était un soulagement. Un réel soulagement. Mais ça n’enlevait de son sentiment de malaise et de fausseté qui lui étreignait les tripes. « Merci, monsieur. » Il avait les jambes flageolantes, le cœur qui battait terriblement vite. Mais avant qu’il ne fasse mine de vouloir se relever, son supérieur l’interrompait. « Et la maison a décidé de vous offrir une promotion. Vous voici maintenant Inspecteur de police. Félicitations ! » Son instinct lui hurlait que quelque chose n’allait pas. Qu’il y avait anguille sous roche. Qu’il était impossible qu’on lui offre une telle promotion alors qu’il avait tué un homme. Mais il ne l’écouta et il se leva, serrant la main offerte par son supérieur. Quand il quitta la pièce, Joan avait déjà ouvert la bouteille de champagne et chacun de ses collègues vint l’embrasser chaleureusement.
Et lui, naïf, les laissait faire.

« Joan ? » William était encore incrédule, sous le choc, lorsque son partenaire pivota pour lui faire face, l’air coupable. « Qu’est-ce que tu fiches ici ? » Il avait les sourcils froncés, l’air hagard. Il ne comprenait pas. La salle des preuves s’étendait de toute part, les cartons s’entassant les uns sur les autres et son collègue traînait en leur centre, les mains plongées dans l’un d’eux. William baissa les yeux sur l’étiquette de la boîte. Theodore McNab. « Will, je… » « Pourquoi tu t’intéresses aux preuves du dossier McNab ? Cette enquête est bouclée depuis des mois. » Sa voix était devenue vacillante et il perdait de son assurance. Bien sûr qu’il savait ce que Joan venait faire ici ; bien sûr qu’il savait pourquoi Joan tripotait les preuves amassées dans l’appartement de McNab. Bien sûr qu’il comprenait. Mais il ne voulait pas comprendre. Il voulait se tromper. Il voulait que son équipier de toujours le détrompe, qu’il lui trouve une excuse toute faite. Qu’il se trouve une excuse toute faite. Il y croirait, il s’y accrocherait. Parce qu’il refusait l’idée que Joan soit un pourri, qu’il se soit allié à tous ces flics sur lesquels il était impossible de compter. Au lieu de ça, Joan restait silencieux. Et le silence était un crève-cœur. William en perdait ses mots, sa voix, sa croyance en tout. Dans les mains de son ami se trouvait la preuve qui avait permis de retrouver la trace de McNab. William secouait la tête, en plein déni. « Will, je suis désolé. » « Non. Tu ne peux pas avoir mis les photos dans l’appartement de McNab, nous y sommes allés ensemble, j’ai trouvé les photo. » Sa voix s’étranglait, l’obligeant à se taire. Joan voulut faire un pas dans sa direction mais William recula aussitôt. Il avait besoin de comprendre avant de, peut-être, pardonner son équipier. « McNab savait, j’étais obligé de le faire tomber sinon c’était ma carrière qui était foutue. Will, essaie de comprendre. Je pensais pas que t’allais tirer, mais il fallait que tu le penses coupable. » Encore une fois, William secouait la tête, incapable d’entendre la vérité. « Tu n’as pas pu faire ça. Il t’avait frappé, j’ai vu les coups ! » « Mais tu ne l’as pas vu me frapper. » Il n’en croyait pas ses oreilles. Les questions affluaient les unes après les autres, causant une migraine dont il se serait bien passé. « J’ai tué un homme innocent. » Ce n’était qu’un souffle, un murmure. Le choc de cette vérité s’abattait comme l’épée de Damoclès sur sa nuque. Il pouvait sentir la lame s’infiltrer au plus profond de lui pour lui déchirer le cœur. Elle venait ravager tout ce en quoi il avait toujours cru. « Non, tu m’as sauvé la vie. » Il continuait de ne pas écouter Joan. Comment pouvait-il n’avoir rien vu ? Comment avait-il pu lui faire confiance ? Comment Joan avait-il pu lui faire ça ? « Qu’est-ce que tu vas faire, maintenant ? » La question lui parait dérisoire. Qu’est-ce qu’il s’en fout. Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre de savoir ce qu’il compte faire, à présent ? « J’en sais rien. » Il devrait l’arrêter. Lui passer les menottes, le foutre derrière les barreaux, ne plus jamais repenser à cette histoire. Mais il ne s’en sentait pas la force. Et puis, quelles preuves avait-il ? Rien. Il n’avait rien.

Le cuir couina lorsque la jeune femme se pencha légèrement pour attraper sa bouteille d’eau qui reposait à ses pieds. Assis en face d’elle, imperturbable, William restait immobile, les lèvres pincées. Il la vit débouchonner la bouteille d’eau minérale, l’observa alors qu’elle sa désaltérait. « Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? » Il haussa les épaules, incertain. « Il pleut. » Elle arqua les sourcils, essayant par la même occasion de l’inciter à développer sa réflexion mais il s’arrêta-là. C’était tout ce qu’il avait à dire sur le sujet. « Et le temps vous déprime ? » Il ne répondit pas tout de suite, passant sa langue sur ses dents tout en prenant le temps de réfléchir. Il finit par secouer la tête. « Non, pas spécialement. Mais la pluie rend souvent les gens maussades. » Elle acquiesça, enclencha le bouton de son stylo et prit quelques notes qu’il ne fit pas mine de vouloir lire. Depuis le temps qu’il la consultait, il avait appris que ça ne servait rien d’essayer de lire à l’envers les notes prises par sa psychologue. Ce n’était que des répétitions de mots qu’il avait prononcés ; ça ne l’avançait à rien. La voir, d’ailleurs, semblait ne l’avancer à rien. Mais il continuait à venir, comme mû par une envie silencieuse d’aller mieux. D’oublier et d’avancer. De passer à autre chose. « Vos recherches de boulot avancent ? » Il esquissa une grimace qu’il ne tenta pas de dissimuler. Depuis sa démission du poste de police, il s’était enfoncé dans son état larvaire avec l’intention ferme d’en crever. Après tout, il avait tué un homme innocent, poussé par le caractère machiavélique et vil de celui qu’il avait pensé être un ami ; pourquoi il irait trouver un autre travail alors qu’il devrait être derrière les barreaux ? « J’en déduis que ce n’est pas le cas. » Il se redressa légèrement, ré-ajusta sa chemise, poussa un soupire. « Je devrais croupir en prison. La seule raison pour laquelle je n’y suis pas, c’est parce que mon co… Que Joan ne m’aurait jamais dénoncé et aurait démentit mon nouveau rapport si je m’étais rendu pour se protéger. Et comme je n’ai rien contre lui, aucune preuve tangible pour pouvoir le faire tomber avec moi… » Il poussa un nouveau soupir et laissa ses paupières s’abattre sur ses yeux noirs. Il avait tué un homme innocent et avait été promu pour ça. Il avait tué un homme innocent et allait s’en sortir. L’injustice était ce contre quoi il s’était toujours efforcé de lutter en rejoignant les forces de police. Quelle ironie macabre. « Mais profitez-en. Vous savez combien il est difficile de trouver un emploi quand on possède un casier judiciaire. Voyez-là peut-être une chance de faire une bonne action. J’ai trouvé une annonce, ce matin, dans le journal. Un hôpital qui recherche un agent de sécurité. Je suis sûre que vous y seriez à l’aise et puis là-bas, aucune crainte à avoir puisque votre arme sera un taser. » Il restait sceptique. Ça ne changeait rien à sa culpabilité dans le crime commis.
Mais, pourquoi pas ?
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