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 halliwells cousins #2 // scary night

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 555 CREDITS : av/olympia.
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MessageSujet: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptySam 23 Mar - 23:57

Ça y est, Halloween est là. Ou, presque. Plus que trente-et-un jours et sa fête préférée allait débarquer. Plus que trente-et-un jours pour trouver le déguisement le plus terrifiant dont elle était capable sans faire usage de la magie – la dernière fois, elle avait abusé d’un sortilège d’illusion pour laisser croire qu’elle était un démon et ses tantes lui avaient passé le savon du siècle, de quoi lui faire passer l’envie de recommencer. Elle tenait à rester en vie à la fin du jour des morts et non pas à se faire botter les miches par une armée de Halliwell en furie. Ce n’était pas le but d’Halloween – même si la tête de Phoebe ce jour-là avait été épique et que Patience regrettera probablement le restant de ses jours de ne pas avoir pu prendre la moindre photo. Elle fouillait donc frénétiquement dans ses cartons et ses malles, sans être capable de mettre la main sur ce qu’elle cherchait. Des décorations étaient là, quelques fausses chauves-souris et autre araignée en plastique immondes, mais son masque de hockey digne de Jason Voorhees n’apparaissait pas. Elle se renfrognait, mécontente. C’est que cette année, elle tenait absolument à faire un tueur prolifique de films sombres – et il était hors de question pour elle de devenir le sosie de l’actrice de Misery, beaucoup trop flippante pour qu’elle ose regarder plus que la jaquette du DVD. Son choix s’était naturellement dirigé vers Jason, parce que pour Freddie, ses compétences maquillages étaient trop limitées et le côté chaire fondue après être passé dans une friteuse, très peu pour elle. « Damn it, where is this fucking mask, » qu’elle pestait entre ses dents avant de pousser un soupir déchirant et de se passer une main dans les cheveux. T’façon, depuis le déménagement, ses affaires étaient un bordel sans nom qui disparaissaient à la moindre occasion. Parfois, la sorcière soupçonnait quelques lutins ou autres gnomes de venir se servir chez elle – ça, ou bien le fantôme de sa cousine mentait quand il prétendait être coincé dans leur appartement et venait visiter son appartement pour faire les magasins. Sa bouche se tordait en une moue déçue avant qu’elle ne se relève finalement et ne se dirige vers son salon où seul trônait un canapé au centre. La flemme de défaire les cartons, la flemme de tout installer ; son ordinateur lui faisant office de télévision pour l’instant, elle ne s’occupait pas d’installer plus que le strict nécessaire. Et, en réalité, en était venu à se dire qu’un simple studio avec juste une pièce pouvait largement lui suffire vu qu’elle pouvait à peu près tout faire avec son ordi. Fallait juste une salle dédiée à la magie et une salle de bain. Damn, si elle y avait pensé plus tôt, sans doute qu’elle aurait pu trouver autre chose un peu moins cher encore – mais bon, c’était trop tard et elle n’aimait pas assez les déménagements pour avoir envie de tout recommencer. Sans oublier qu’elle avait déjà déposé plusieurs cartons inutiles dans la cave et qu’elle détestait trop s’y rendre pour s’amuser à les en tirer. « La cave ! » Mais quelle idiote de ne pas y avoir pensé plus tôt. Son masque était forcément dans l’un des cartons de la cave. Grimace. Chouette. Ca voulait dire, s’engouffrer dans un foutu couloir sombre et glauque as fuck pour trouver une cave avec une ampoule qui menaçait de rendre l’âme pour trouver le masque d’un tueur en série fictif. Pas de quoi flipper, du tout – pas même quand elle savait que ses tantes avaient déjà affronté des tueurs de films après qu’un sorcier leur ait fait quitter leurs écrans. Elle déglutissait. Nope, no way, elle ne s’y rendrait pas seule.

En tenue de guerrière devant la porte de sa cousine, Patience frappait sagement avec un immense sourire qui se voulait innocent. La petite Peyton, il fallait l’amadouer pour qu’elle vienne affronter le monstre imaginaire de la cave. Mais l’aînée avec une arme infaillible : un saladier en plastique sur son crâne et une spatule en bois – elle avait même ramené une poêle pour Peyton. Au cas où elles tombaient sur la réincarnation de Jason, mieux valait rester prudent. « Hello cous’ ! » lâcha-t-elle alors que Peyton ouvrait la porte. « Truth or dare but you have to pick dare: dare to come with me downstairs? » De sa spatule, elle désigna l’étage inférieur, désignant ainsi la cave sans pour autant la nommer. Avec un peu de chance, Peytou tomberait dans le panneau.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptySam 23 Mar - 23:57

Peyton était séquestrée. Totalement emmaillotée sous des couches ne laissant passer aucune lumière. Le temps n’avait plus de sens. La chaleur étouffante restait réconfortante et pratique tant elle luttait pour rejoindre de nouveau l’inconscience. Parce qu’il fallait qu’elle y retourne. Absolument. Meow. Grognement. Meow. Des cheveux en pagaille émergeaient d’un bout de couette, lançait un regard assassin au fauve qui se dressait à l’entrée de sa chambre. Meoooooooooow. Elle se relaissait tomber, capitulait de retourner dans ce rêve fabuleux. Qui la changeait des dernières semaines de blackout. Qui l’aurait reboosté pour toute la journée. Ou cette fin d’aprem. En ce jour de repos, elle n’en avait franchement aucune idée. MeooOOooow. « Gosh, comme si tu crevais de faim ! » Elle gesticulait, trouvait finalement un échappatoire à l’amas de couettes entortillés autour de ses membres, Mushu à ses pieds à l’instant où il posait terre. « Comédien va. » Mais elle ne résistait à le prendre dans ses bras, pour déposer un baiser dans sa fourrure flamboyante. Maintenant pâtée, avant qu’il ne décide de la bouffer. Des frissons la parcouraient à peine qu’elle pénétrait dans la cuisine ouverte et elle fronçait les sourcils, relâchant le chat qui s’enthousiasmait dans ses jambes. « Jeez, Sam, it’s like a meat locker in here ! Don’t tell me you turned down the thermostat again. » Boîte pour chat, pizza de la vieille et elle refermait le frigo d’un coup de pied. « Thank you ! » remerciait elle son colocataire invisible au clic sonore. « What is it with ghost and cold rooms ? » Grommelant dans sa barbe, elle allait se pelotonner dans son canapé. Pizza, Netflix, finalement elle aurait du abandonner Nott et les licornes en chocolat plus tôt.

Elle était penchée à la bordure de son canapé dont le tissu menaçait de la faire glisser à chaque instant mais elle n’y prêtait pas attention.  Parce que c’était dingue ce qu'il se passait. Complètement mind blowing et il ne restait que deux petites minutes de visionnage. Elle sentait le cliffhanger de malade arrivait, criait tout de même de frustration quand il s’accomplissait. Damn, j’avais dit que c’était le dernier…. Après un de plus, un de moins, c’pas comme si- Toc. Toc. Au moins c’était décidé. Son pled volait au pied du sofa et elle allait rapidement ouvrir la porte, son sourire s’éclaircissant d’autant plus en découvrant le visage de sa cousine. Prête à aller à la chasse aux aliens. « Sweetie ! » pouffait elle de rire devant cet accoutrement. Elle ne lui laissait le temps d’en placer une, la provoquant sur un action ou vérité, visiblement totalement biaisé. « Downstairs ? » Une spatule, une poêle, un saladier sur la tête, le parfait accoutrement pour chasser autres écureuils ou souris. « Are we chasing some wild animals ? » Son bras se tendait dans l’espoir d’attraper la poêle, un sourire amusé flottant toujours sur ses lèvres. « J’vais m’armer. » Elle laissait la porte ouverte pour aller sautiller quelques pas plus loin vers la cuisine dont elle extirpait une passoire qu’elle trouvait sous l’évier. « Wait ! » Sa tête dépassait du placard, cherchait sa cousine, la passoire sur le crâne. « Where are we heading exactly ? » Ses yeux la toisaient alors qu’elle s’était relevée, restait tout de même immobile avant de connaître plus de ses plans. Y avait une odeur d’entourloupe. Alors elle creusait, malgré l'envie de s'accoutrer dans sa plus belle tenue de guerrière.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptySam 23 Mar - 23:58

Elle offrait son sourire le plus innocent à la Peyton qui apparaissait dans l’encadrement de la porte. Son débit se faisait plus rapide afin de retirer toute envie de s’enfuir à sa cousine – c’était un piège et Patience savait qu’elle pouvait toujours compter sur la petite dernière de la famille pour se faire avoir. C’était sans doute le seul bénéfice quant au fait d’avoir une cousine plus jeune. Elle tordait la bouche en faisant mine de réfléchir. « Well, teeeechnically, we might encounter some rats. » Mais restait à savoir si ça pouvait compter comme des animaux sauvages ou domestiques – après tout, ils vivaient sous un toit et se faisaient techniquement nourrir par l’ensemble des locataires de l’immeuble. Elle pourrait peut-être leur trouver quelques noms si jamais certains pointaient le bout de leur museau. Elle s’engouffrait d’un pas dans l’appartement, refermant la porte d’un coup de hanche derrière elle, grattant le chat qui était venu se frotter contre ses chevilles avec un sourire béat sur les lèvres. « La spatule est pour toi, au fait ! Sauf si t’as mieux pour affronter les esprits d’en-dessous, obviously. » Elle repérait alors la télécommande traverser le couloir pour disparaitre dans la salle de bain et Patience esquissa un sourire. « No offense Sam. Tu sais bien que je t’adore. » Mais la télécommande ne revenait pas – en revanche, un bâton de sauge se dirigeait vers elle et semblait attendre qu’elle le récupère. La sorcière échangea un regard avec le chat avant de prendre le bâton avec un merci pour le fantôme de sa cousine. Et de relever la tête, les épaules tendues et un air coupable irrémédiablement peint sur le visage. « I told ya, downstairs. As in… Deep down. » Le sourire qu’elle s’efforçait d’esquisser était crispé et elle leva la poêle en guise de protection – juste au cas où Peyton déciderait de s’en prendre physiquement à elle pour lui faire comprendre que nope, c’était fini les pièges sur le bébé de la famille. « La cave ? » tenta-t-elle avec une grimace d’excuse et des petits yeux tendres dans l’espoir de s’attirer la sympathie – et peut-être même la pitié – de sa cousine. « Promiiiiiis on y restera pas longtemps, j’ai juste un tout pitit truc à chercher dans mes cartons qui s’y trouvent pour Halloween et si tu m’accompagnes, tu pourras te servir dans mes affaires pour ton déguisement et mettre te servir chez moi si t’invite ton bel étalon et que Sam décide de faire une crise de jalousie. » Sourire angélique, ou presque, elle avait attrapé l’une des mains de Peyton et lui servait à présent son regard de chat potté. Si le piège ne marchait pas, toujours prendre la plus jeune par les sentiments – autre technique infaillible, la plupart du temps.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptySam 23 Mar - 23:58

« Eeeeeeew. » Parce qu’elle avait pas de problèmes avec les démons, vampires et autres créatures maléfiques mais la sorcière avait ses limites. Les rats en faisaient définitivement partis. Un gros paquet de microbes et de maladies qui n’hésiterait pas à grignoter sa succulente chaire, elle en était certaine. « Hé ! We’re trying to not use some words around here. » Son regard s’exorbitait, une veine tentative pour la prévenir de ses paroles. « Il est grave susceptible en ce moment. » Elle chuchotait, roulait des yeux en voyant la télécommande s’en aller dans la salle de bain. « A croire qu’ils ont aussi leur règles ou quelque chose. » marmonnait elle amusée et complice, avant de se baisser pour fouiller le contenu de son évier. En dégageait une passoire qu’elle installait avec hâte sur sa tête avant d’émerger pour demander plus d’informations sur leur destination.  Sourcil arqué devant l’air coupable qui se dessinait sur les traits de sa cousine, elle restait muette. La faire craquer sous le silence. Sa poile levée en guise protection ne faisait que durcir son regard. Of course, qu’il y avait une entourloupe. Mais elle était plutôt fière. Parce que pour une fois, il n’était pas trop tard pour s’en rendre compte. Sa révélation néanmoins lui arrachait une expression d’horreur. La cave ? No fucking way ! Pas même pour cette petite tête et ces ptits yeux… awn fuck. Elle savait que c’était perdu d’avance. La cadette n’aimait dire non, d’autant moins aux personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Alors son air déterminé se transformait bien vite en grimace résolue, la fin de son argumentation empourprant néanmoins ses joues de façon incontrôlable. « J’ai pas de- Fin, c’pas- » Elle balbutiait, grognait de mécontentement. Ca déviait du sujet. Elle lui lançait un doigt accusateur. « C’pas cool ça ! Ton être de lumière est pas censé te protéger au lieu de te traquenarder hein ? » Mais dans un sens ça l’arrangeait bien. Halloween se rapprochait sans qu’aucune idée de costume n’ait encore traversé son esprit. N’avait pas franchement les moyens pour faire péter le grand jeu cette année, les affaires de sa cousine pourrait bien l’arranger. Elle soufflait longuement. Savait qu’elle avait perdu la bataille avant même qu’elle n’ait commencée.  « Je veux aussi une tarte au potiron pour Halloween. » boudait elle. Sait on jamais que ça passe, en plus de ses propositions. Ca faisait une éternité qu’elle n’en avait  mangée. « Allons-y avant que je change d’avis. » La sorcière lui arrachait la spatule, bien qu’elle aurait préféré une batte. Regrettait également n’avoir aucun équipement sportif pour échanger la passoire contre un vrai casque. Cet endroit lui foutait vraiment les chocottes. « Qu’est ce qu’on va chercher du coup ? » Elles dévalaient les escaliers, se demandait sur quel choix de personnages sa cousine s’était fixée. Arrivant dans lobby,  elle ouvrait la porte, fixait les escaliers dissimulés dans l’obscurité, une grimace peinte sur ses traits.  « C’est beaucoup trop creepy là-dessous... Et j’ai eu assez de sensations fortes pour aujourd’hui avec ma série. » se plaignait une dernière fois pour la forme. « Ready girl ? » Sa spatule allait  palper les côtes de sa cousine pour qu’elle passe en première. « Planquez vous les araignées, je veux pas vous voir ! » Encore pire que les rats. Qui devaient pas être si loin s'ils étaient à l'origine des légers craquements qui la faisait flipper.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptyDim 24 Mar - 0:00

Elle levait les yeux au ciel, retenait une remarque sarcastique sur le dégoût plus que visible de sa cousine face au rat. Certes, ce n’était sans doute pas l’animal de compagnie qu’elle se choisirait, mais quand même, elle trouvait très injuste cette discrimination contre les rats. Ils n’avaient fait de mal à personne et on ne pouvait définitivement pas leur en vouloir pour avoir transporté la peste toutes ces années plus tôt – ils le savaient pas, eux. Et puis même, c’était pas pire que les pigeons – non, pire encore : les araignées. Elle avertissait Peyton de l’arme qu’elle lui prêtait très gracieusement, trouvant là une autre parade afin d’acheter la plus jeune pour l’accompagner dans sa mission suicide, et se mordait la lèvre quand elle se faisait réprimander. Oopsie. « Ooooh mais moi il m’en voudra pas, il m’aime bien, right ? » Elle levait les yeux, à la recherche d’une indice qui pourrait lui indiquer où se trouvait le fantôme mais n’apercevant rien, haussait finalement les épaules. « Sorry Sammy, » soufflait-elle à l’instant où un bâton de sauge se dirigeait vers elle, lui tirant un sourire. Naaah, il lui en voulait pas. Ils étaient buddies, liés comme les doigts de la main. Patience se tournait, tombait le regard sur une Peyton habillée d’une passoire et retenait difficilement un éclat de rire hystérique devant la bouille que ça lui donnait. Pour sûr, il faudrait qu’elle pense à prendre une photo avant qu’elles ne quittent leurs costumes ! Avec ça, elle était certaine de faire un tabac sur instagram et de toujours avoir un moyen de pression sur la cadette. Elle tordait la bouche, se préparait à une agression made in Peyton en règle et sortait déjà l’artillerie lourde en matière de tenderness optimale. Elle n’en abusait généralement pas, mais là, c’était un recours d’extrême urgence – ça, et puis elle savait que Peyton craquait à chaque fois. Elle était sûrement la plus facile des Halliwell à berner et Patience se souvenait qu’avant la naissance de la dernière de Phoebe, c’était elle qui était victime de toutes ces plaisanteries. Juste retour des choses. Mille et une promesses s’échappaient de ses lèvres avec un sourire et elle arqua un sourcil devant les joues devenues pourpres de sa cousine. « T’as pas de quoi ? Cherche pas poulette, on me l’a fait pas à moi. » Elle tendait la main, lui appuyait sur le nez en esquissant un clin d’œil. « Pas besoin de le cacher tu sais. Ni même de nier, t’oublie que j’suis empathique, que je peux littéralement sentir ton débordement d’amouuuur pour lui. » Elle exagérait, un peu. Elle n’utilisait pas son pouvoir sur les membres de famille mais n’en avait pas eu besoin pour voir ce qui se tramait entre Peyton et son ami sorcier qui venait souvent au P3. Elle n’en avait jamais rien dit, se contentant d’observer de loin avec un sourire carnassier mais maintenant qu’elle pouvait passer un peu de temps avec sa cous’, elle n’allait pas se priver de mener son enquête. Elle pinçait les lèvres, sourcils froncés en faisant mine de réfléchir. « Hmm, techniquement, un être de lumière est censé t’aider à te préparer au danger et c’est exactement ce que je fais. Je te prépare à affronter l’humidité d’une cave. Tu devrais me remercier. » Nouveau sourire angélique avant qu’elle ne laisse un cri lui échapper et qu’elle lève le poing en signe de victoire. Chat potté : 1 – Cupidon : 0. « Abuse pas, Pip va sans doute en préparer quatre ou cinq as usual, t’auras juste à en piquer une. » La spatule lui était arrachée et elle profitait vivement pour attraper le bras de Peyton et l’entraînait dans le couloir. « Un masque de hockey. Pour Jason. Tu sais Friday 13th ? » De loin son vilain préféré tous films et séries confondus. « T’as réfléchi à ce que tu vas faire, toi ? Tu vas bosser au fait ? Parce que sinon, je crois qu’il y a une soirée d’organisée au Music Cafe. J’sais pas encore si j’y vais ou non mais si t’y vas, j’irai peut-être faire un tour. » Elle inspirait brusquement en parvenant devant la porte menant tout droit dans les caves, sentait d’ores et déjà l’humidité et l’odeur de moisi qui s’élevaient des entrailles de l’immeuble. Elle secouait la tête en réponse à la question – nope, elle n’était pas ready. Pas du tout, même. Mais le bois qui s’enfonçait dans ses côtes l’obligea à avancer et elle lançait un regard furibond à Peyton. Elle ne perdait rien pour attendre, celle-là. « Here we go, » soufflait-elle en descendant une première marche. Sa main tâtonnait contre le mur jusqu’à trouver l’interrupteur sur lequel elle appuyait frénétiquement jusqu’à ce que l’ampoule ne s’allume faiblement. Le couloir était peu éclairé et elle sentait l’ampoule grésiller de façon inquiétante tandis qu’elle s’enfonçait en profondeur, jetant un regard par-dessus son épaule. « T’avise même pas de rester là-haut Pey ! » menaçait-elle avant d’arriver en bas avec un soupir de soulagement. Bon, ça, c’était fait. Ne restait plus qu’à trouver la porte de sa cave – bien évidemment, tout au bout du couloir. Sa main chercha celle de Peyton qu’elle serra rapidement avant d’avancer. Certes, elles n’auraient pas vraiment le moindre pouvoir des trois, ni même des deux, mais elles avaient toujours plus de chance de s’en sortir si elles rencontraient un monstre au détour d’un virage. « Gash, on se croirait dans cette série d’horreur qui se passe dans un asile. » Heureusement qu’il n’y avait personne pour hurler à la mort encore en plus. « Tu sais quoi ? Dès demain, on écrit une lettre à régie pour qu’ils mettent un vrai éclairage dans cette cave. » Les ombres qui dansaient sur les murs, et qu’elle savait être les leurs, n’étaient pas franchement pour la rassurer. Pas plus que les petits craquements qu’elle entendait d’un bout à l’autre des couloirs. Mais où se trouvait cette foutue porte ?! Il lui semblait finalement l’apercevoir, là, à l’anglais suivant quand la lumière s’éteignit brutalement, lui arrachant un petit cri. « OKay, okay. Pas besoin de paniquer, on va rallumer. » Ses doigts tâtonnaient à nouveau contre les pierres froides mais elle avait beau appuyer de toutes ses forces sur l’interrupteur, l’ampoule restait obstinément éteinte. « Pey ? Dis-moi que t’as une lampe sur ton téléphone… » Et qu’elle avait pensé à prendre son téléphone, surtout. Elle avait bien besoin de lumière. D’autant plus qu’elle avait la nette impression que les bruits s’amplifiaient depuis qu’elles étaient dans l’obscurité la plus complète.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptyDim 24 Mar - 0:00

Bien sûr que c’était une entourloupe. C’était pas comme si elle l’avait bombardé de signaux rouges, entre le saladier sur la tête, les rats et le discours évasif et rapide… Surtout, le saladier en plastique, en fait. Parfois, elle se demandait certainement à juste raison si sa Pey d’aventure ne contrôlait pas son bouton de la raison. Elle ouvrait la bouche, prête à tout nier en bloc, se faisait couper court par un boop sur le nez, marquant ses airs d’une mine brièvement blasée. Sentait vite ses joues s’échauffer d’autant plus sous les taquineries de la sorcière. « That’s not fair ! You’re not supposed to… » Aaaaaaaaargh. Elle avait oublié la partie de tout nier en bloc. « Well, j’te dirais bien ce que ton don m’inspire mais je suis sûre que tu peux le capter ça… même s’il est complètement détraqué ! » La défense par l’attaque, elle déviait sur son rôle de gardienne, essayait d’éveiller un peu de culpabilité dans un argument vite retourné, lui tirant un roulement d’yeux théâtrale. « Yeah because we often hunt demons in dark, humid and scary plac- ok nevermind. » Congrats, tu t’enfonces alors que t’as déjà perdue. Haussant les épaules, elle approuvait le festin excessif que leur servirait sans doute leur tante. Un fait exact et réconfortant dans toutes les époques.  « S’il en reste, t’oublies les goinfres qui se cachent dans notre famille ! » Elle, pour commencer, bien sûr mais surtout leur nombre disproportionné qui allait poser problème. Elle se glissait hors de l’appartement sa cousine sous le bras, la spatule dans l’autre main et se faisait subitement frapper d’une idée. « Oh and about this annoying-not-so-annoying power… when can we turn you into a lie detector ? » Parce qu’une fois pouvait être un hasard, deux fois une coïncidence… la troisième fois c’était définitivement un pattern. « I’m convinced someone of the building is stealing my mail. » On ne pouvait pas tout le temps blâmer les gobelins… ou le fantôme, plus elle avait quelques suppositions. Et si le don de sa cousine pouvait lui servir à autre chose que de se faire taquiner, elle était carrément partante. Vendredi 13, ça lui parlait, son nez froncé, elle prenait le temps tout de même de réfléchir. «  Han oui, je vois… je crois. » Parce qu’il fallait avouer qu’elle loupait plus de la moitié des scènes de ces films d’horreur et quand elle osait finalement regarder l’écran, il était obscurci de ses doigts qui faisaient barrage. « J’ai normalement ma soirée, mais y a grave moyen qu’on me réquisitionne… Anyhoo, ça me tenterait bien, j’ai pas de plan alors.. Ni aucun costume d’ailleurs… Ni aucune idée de costume tout court, en fait. » Et pas moyen de se souvenir dans quoi elle s’était revêtu l’année précédente. Ca se déciderait certainement en fonction de ce qu’elle pourrait dénicher dans les cartons de sa cousine de toute façon. Arrivées devant la partie tant redoutée, les dénégations de sa cousine lui faisaient palper ses côtes de sa spatule pour qu’elle prenne la tête. Un sourire innocent à son regard furibond, ses traits se transformaient bien vite en grimace en la regardant s’éloigner. Si elle était silencieuse, si elle ne bougeait pas d’un poil, peut être que… « Hmpf. » Elle dévalait rapidement les escaliers pour aller coller son être de lumière et attrapait sa main avec enthousiasme à son premier contact. L’ambiance était aussi glauque que dans ses souvenirs, persuadée que des araignées et d’autres créatures avec beaucoup-trop-de-pattes se cachaient de leurs visions altérées par cette vieille ampoule grésillante. Les paroles de la brunette accentuaient sa grimace, c’était vraiment pas un truc auquel elle voulait penser là tout de suite. « Uuugh.. Et qu’ils embauchent quelqu’un pour toutes ses toiles d’araignées.. Et cette odeur, mon dieu qu’est ce qui est mort dans ce truc.. » couinait elle la fin de sa phrase, tout courage s’ayant définitivement évaporé de son être. Son cœur s’emballait, alerté par tous les bruits parasites dont la plomberie était le parfait coupable. En tout cas, c’était ce qu’elle se répétait encore et encore. C’est pas du tout une énorme araignée à l’intelligence décuplée qui va nous bouffer dans deux secondes.. Nope juste la plomberie… Fuck, faut que j’arrête aussi la sf. L’obscurité totale renchérissait sa psychose, le cri de sa cousine lui en un arrachant tout aussi aiguë. Ses doigts serraient plus fort la main entremêlé, les bruits semblaient plus forts, plus proches.. ou c’était peut être son cœur qui tambourinait dans sa poitrine lui provoquant ces illusions. « Huuurry ! » Qu’elle s’impatientait, mais les clics sonores prouvant que sa cousine avait trouvé l’interrupteur ne changeait rien au noir total qui les entourait. « Pourquoi j’aurais pris mon phone ?! J’ai même pas de poche ! » Elle se palpait énergiquement, frôlait quelque chose qui lui arrachait un autre de ses cris de surprise. « Sorry, sorry. » Qu’elle disait rapidement, se rendant compte qu’il ne s’agissait qu’un bout de sa cousine. « Oooh, si j’ai une poche ! » Arrière, avec surtout son smartphone qu’elle avait du glisser dans un geste mécanique. Elle le sortait dans un geste victorieux, manquait de se manger la lèvre dans cette obscurité oubliée l’espace d’un instant. « Et dix pour cent de batterie, ‘tain. » marmonnait elle rageusement dans sa barbe. La lampe allumée ne leur offrait qu’un faible faisceau de lumière, suffisant tout de même pour révéler l’interrupteur sur lequel elle s’acharnait à son tour. « Bon, vite à la cave qu’on puisse allumer dedans. » Elle la pressait, se collait presque à son corps pour éclairer au champ de leur vision. L’ambiance glauque était maintenant oppressante, l’obscurité rendant chaque bruit plus impressionnants et menaçants. Dépassant l’angle, elles trouvaient finalement leur porte. « T’as ta clé, hein ? » lui demandait elle, en fourrant la lumière dans son visage. Sinon hors de question qu’elles y reviennent avant que l’agence ne soit passé, le déguisement d’Halloween attendrait. Sa lampe sur les doigts de sa cousine, elle déviait brusquement à l’entente d’un crissement au bout du couloir. « Okay c’était définitivement pas mon imagination ça ?! » La lumière faisait des allers retours entre la sorcière et le couloir, se dandinait maladroitement sur place, paranoïaque que quelque chose lui grimpe dessus.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptyDim 24 Mar - 0:04

Avec un sourire carnassier et victorieux, Patience notait les joues de Peyton qui s’enflammaient. Bingoo et un point pour l’empathique contre zéro pour la Cupidon. Son regard suivait l’expression de son lèvre tandis que Peyton essayait de se justifier – ou whateva, il était trop tard, elle avait remporté la partie une nouvelle fois – avant qu’elle ne laisse un éclat de rire lui échapper. C’était mignon, de voir la cadette de Phoebe essayer de s’extirper du bourbier dans lequel elle s’était fourrée, tête la première. « Primo, mon don n’est pas détraqué, j’ai un radar à amour, j’y peux rien. Deuzio, tu diras plus ça quand vous vous ferez des bisous. » Elle expirait un soupir rêveur. « Roh allez Peytou, t’es la seule de la famille à avoir une vie sentimentale en ce moment et j’ai finis de remater toute la filmo de Hugh Grant, j’ai besoin d’une autre histoire à me mettre sous la dent pour faire rêver. » Pas totalement vrai – il lui restait encore Love Actually à revoir parce qu’elle gardait le meilleur pour la fin (et parce que son cœur n’était pas capable de survivre à Colin Firth) mais sa cousine n’avait pas besoin de connaître tous les détails. Elle, si. Nul doute qu’elle aurait fait une Cupidon d’enfer – alors que Peyton, ô désastre, ne paraissait s’intéresser à cette moitié-là d’elle-même. Avec un tel pouvoir, Patience en était certaine : elle passerait son temps à balancer des flèches pour former des couples. Elle plissa les yeux en notant le changement de sujet, décida finalement de lui accorder un petit break dans les ragots. Le regard éloquent, elle préféra s’abstenir du moindre commentaire, s’armant d’un regard de chat potté pour remporter une nouvelle bataille. Si jamais sa carrière dans le social ne décollait pas, elle savait au moins qu’elle avait toutes ses chances dans le regard attendrissant pour obtenir ce qu’elle souhaitait. Elle glissait hors de l’appartement, le nez froncé. « Hmm, i have honestly no idea. Faudrait tenter. Je pourrai pas réellement savoir si la personne ment mais au moins si elle est détendue ou stressée. » Ce qui était, si elle écoutait les dires de sa série policière préférée, plus ou moins comme ça que fonctionnait un détecteur de mensonge. « Tes mails ? Tu reçois autre chose que des factures ? Réfléchis bien parce que si la réponse est négative, je serai toi, je laisserai la personne piquer mes factures et les payer à ma place. » Sûr que si elle recevait du courrier plus intime, c’était tout de suite plus délicat. Elle penchait la tête sur le côté, lancée dans sa réflexion. S’il s’agissait d’un stalker qui essayait d’attirer l’attention de sa cousine, Pati se tenait prête à se transformer en sorcière-ninja pour lui refaire le portrait. « Ouuuh, le P3 en mode Halloween, ça mérite le détour ceci dit… Mais parfait ! On te trouvera un déguisement digne de ce nom. Genre Bloody Mary, la base. » La bouche tordue, elle réfléchissait à une liste de personnages que Peyton pourrait aisément interprêter pour la fête tant redoutée. Elle allait définitivement avoir besoin de se faire une soirée films d’horreurs à l’occasion pour récupérer quelques bonnes idées de déguisements. Hors de question de laisser la cadette dans la panade pour la grande soirée. Elles arrivaient devant la porte maudite, celle qui aurait du être peinte en rouge vif et marquée d’un large M – ou d’un symbole d’interdiction ou de sens interdit ou de n’importe quoi pour empêcher quiconque d’y pénétrer. Poussée par la spatule douloureuse, l’être de lumière s’enfonçait la première dans les escaliers, le cœur cognant avec férocité contre sa cage thoracique. Lord qu’elle détestait cet endroit affreux. Elle inspira calmement, rappelant à l’ordre la plus jeune qu’elle sentit rapidement se coller contre elle – et elle n’allait clairement pas s’en plaindre. La présence de Peyton, même tremblante par la peur, était toujours un élément rassurant auquel se raccrocher. Elle parlait pour ignorer l’appréhension qui nouait son estomac, parlait pour faire parler sa jeune cousine, parlait pour empêcher son esprit d’imaginer les pires scénario et surtout les pires bestioles. Elle opinait vivement. « Sans doute un démon, ils ont au moins la politesse de se désintégrer à chaque fois qu’ils doivent mourir. » Pas de corps donc pas de décomposition donc pas d’odeur nauséabonde. « Faîtes qu’on tombe pas sur un cadavre, » marmonnait-elle entre ses dents serrées à l’instant même où la lumière se coupait. Non non non non non non. Elle raffermissait ses doigts autour de ceux de Peyton, regrettant d’être descendue ou de ne pas avoir demandé à Tam (ou Henry Jr ou Parker ou n’importe qui d’autres plus vieux et moins impressionnables qu’elle) de les accompagner. Encouragée par la plus jeune, elle s’acharnait sur l’interrupteur sans obtenir le moindre résultat et les crépitements qu’elle entendait, et qui ne provenaient pas de son imagination, n’étaient pas pour la rassurer. « I don’t know, peut-être parce qu’on va dans une cave sombre et humide ? » Il était plus facile de le reprocher à Peyton plutôt qu’à elle-même – toujours engueuler le plus jeune de la famille, c’était une leçon qu’elle avait apprise et rapidement retenu. Elle sentait quelque chose s’enfoncer dans sa hanche, étouffa un cri de surprise avant que la cupidon ne se fonde en excuse. « Ouch, c’était mon gras, ça. » Elle grimaçait, se tournant vers ce qu’elle pensait être le visage de sa cousine mais qui n’était qu’une tâche obscure de plus tandis qu’elle essayait de trouver une solution. De la lumière. Il devait exister un sort pour éclairer un lieu sombre – et ultra flippant. « Oh thank God, » laissait-elle échapper avant qu’un faible halo clair n’éclaire les yeux de Peyton. De la lumière, c’était un miracle. « Quoi ?! » Elle laissait un geignement lui échapper, convaincue qu’elles avaient été maudites. C’était sûrement pour les dissuader de fêter le jour des morts – pas de chance, Patience pouvant être pretty déterminée, même quand elle était terrorisée par les brises de vent qui ne devaient, en toute logique, pas exister dans une foutue cave. Encerclant la taille de sa cousine de son bras, elle se dirigeait tout au fond du couloir, guidée par le faisceau lumineux avant de s’arrêter devant la porte qui lui appartenait et elle fouillait dans ses poches rapidement. Elle avait beaucoup trop de clé sur ce putain de trousseau. « Oui j’ai ma – si tu m’aveugles Pey’ je risque pas de la trouver ! » Les yeux plissés alors que la lumière s’écartait de son visage, elle resta un instant sans bouger, clignant des cils pour faire partir les ronds lumineux qui dansaient devant elle. Ouuuh que c’était désagréable. Elle dénichait finalement la clé particulière de la cave quand elle se figea, les couleurs ayant momentanément quitter son visage. « Nope, c’était pas ton imagination. » Et ça n’avait rien de rassurant. Damn, elles étaient des sorcières, aller à la cave n’avait pourtant rien de pire que d’affronter un foutu démon supérieur. Elle se dépêchait de glisser la clé dans la serrure, de la tourner et d’ouvrir la porte. Au même instant, elle cru distinguer un mouvement rapide du coin de l’œil, quelque chose qui serait venu la frôler au niveau des chevilles, un coup de vent dans les cheveux. « What the… » Elle entrait d’un pas dans la pièce ouverte, cognait sur l’interrupteur et leva les yeux vers l’ampoule qui les éclaira aussitôt. A temps pour lui permettre de distinguer une forme floue. « Y a quelque chose, » statuait-elle en levant un regard incertain en direction de Peyton. Mais le silence et le calme était déjà revenu, la rendant tout à coup peu certaine de sa propre vision. Okay, elle n’était pas folle. Du moins, elle n’espérait pas l’être. Elle attendit quelques secondes supplémentaires, se dirigea lentement vers l’un des cartons en évitant le vélo qui attendait depuis ce qui semblait être des siècles d’être utilisé et ouvrit l’emballage. De nouveau un mouvement et elle baissait les yeux, notant avec horreur que le casque de moto qui se trouvait au-dessus du reste de ses affaires dans son carton avait disparu. « Peeeey… Je crois que t’as raison à propos de ton courrier. » Mais elle pensait aussi que ce n’était pas un locataire de l’immeuble – plutôt un esprit frappeur. Peut-être un collègue de Sam, en beaucoup moins sympathique.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptyDim 24 Mar - 0:07

Ce don d’empathie, ça allait rapidement l’agacer. Parce qu’elle avait déjà un mal fou à contrôler ses expressions faciales, était un sacré livre ouvert pour tous ses proches dont son être de lumière bien sûr. Mais là, c’était définitivement de la triche. Mais heureusement, la cadette des Halliwell n’était pas confronté à sa première empathe, avait été élevé par une donc savait pertinemment qu’une potion réglerait ce désavantage certain. Il fallait juste qu’elle y pense la prochaine fois qu’elle verrait sa mère et ça… c’était pas gagné. Tout comme la lutte qu’elle s’infligeait contre les images du club, de ce baiser échangé, titillé par les mots de la sorcière. Elle roulait des yeux, laissait échapper une plainte. « Franchement, j'ai rien à te proposer qui ferait rêver… Et puis, come on, j’suis pas la seule ! Totalement sûre à 100% qu’Angie doit avoir des histoires plus que croustillantes. Sans compter le mariage le plus important de l’histoire qui approche et on devrait se concentrer sur ça. Et se trouver du temps pour qu’on aille danser entre nanas, tiens, qu’on cherche ton prince. » Pas tant pour dévier la conversation – bon ok, peut être un peu – mais parce que la cadette avait été assez surbooké ces derniers temps et que du temps de qualité entre filles lui manquait. Et elle marquait l’accent sur le qualité parce qu’une descente dans la cave effrayante ne comptait définitivement pas. « Ca m’a l’air moyennement efficace ça... en particulier si c’est un sociopathe voleur de courrier, ce qui sera surement le cas. Tu vas me faire le plaisir de bosser ce don au-delà de pouvoir juste m’embêter babe. » Qu’elle lui tirait la langue. « Mais si seulement il les payait à ma place ! Le jour où ces conneries m’enverront les huissiers, il est possible que je fasse un carnage dans l’immeuble. » Ou qu’elle pleure. Beaucoup. Certainement un mix des deux solutions. « Mais ce qui me fait surtout chier c’est mes magazines. Mes échantillons gratuits me maaaanquent ! » Qu’elle se plaignait, fronçant le nez. Mais son esprit fut rapidement entraîné dans un sujet plus réjouissant. Halloween. Toujours partante pour se déguiser, elle adorait cette fête, priait intérieurement qu’elle pourrait la célébrer sans bosser. « Carrément, j’suis sûre que ca vaudra le coup d œil, Pip’ a commandé plein de trucs cools et Bryan planche sur des cocktails à thème grave prometteur. » Elle hochait de la tête, un léger sourire transperçant ses lèvres au souvenir de leurs premiers essais désastreux mais il avait vite retrouvé ses talents et commençait à élaborer une recette spéciale pour cette soirée qui l’était tout autant.
Les escaliers seulement éclairé de cette lumière grésillante, la sorcière les dévalait à toute vitesse, allait trouver un peu de confort en se collant dans le dos de son aîné, s’adaptant inconsciemment à ses pas. Son regard volait autour d’elles, inspectait scrupuleusement les alentours. De la torture honnêtement, parce qu’elle ne voulait vraiment pas repérer toutes les créatures qu’elle savait définitivement grouiller dans ces lieux humides mais ne pouvait simplement pas s’empêcher de scruter chaque parcelle où sa vision reposait. « Yeah, ca nous épargne bien des efforts. » Qu’elle approuvait d’un hochement de tête. Etait fatiguée rien que d’imaginer le transport d’une pelle à chacune de leur chasse. Sans compter le transport du corps. Ouais, ces démons avaient au moins un minimum de manière. Elle hochait frénétiquement la tête à la prière soufflée de l’être de lumière mais fut arrêtée par l’obscurité qui les enveloppait soudainement. Leurs cris aigus se répercutaient dans les couloirs étroits, son cœur tambourinait contre sa poitrine, sa prise écrasait la poigne de sa cousine. Elle n’aimait pas du tout ça. D’autant moins quand cet interrupteur ne voulait pas marcher et elle pouvait déjà imaginer la lettre salée que l’agence recevrait. « Ooof. I thought that was something else. » Plus embarrassant. Ses mains retombaient de la sorcière pour retourner sur son corps et… Bingo. Elle avait bien une poche mais surtout son portable dedans. La preuve définitive que la moitié de ses mouvements étaient réalisés en pilote automatique. La lumière de joie se transformait en déception lorsqu’elle repérait le voyant de sa batterie. « Grrr, pourquoi je pense jamais à le brancher ?! » Qu’elle pestait entre ses lèvres, pour presser finalement la lampe leur offrant un rayon salvateur de cette obscurité totale. Sa taille attrapée par la brunette, elles avançaient de pas pressés pour trouver finalement cette foutue cave à l’angle du couloir. « Oops. Sorry. » Qu’elle s’excusait en abaissant le rayon des yeux de la sorcière pour le retourner sur ce trousseau rempli de beaucoup trop de clés en son opinion - totalement biaisé parce que le sien semblait peser des kilos. Mais ces grognements mentaux furent coupés net à l’entente d’un crissement dans son dos. La confirmation de sa cousine aggravait sa nervosité et avec un dernier coup d’œil vers la source du bruit, elle re digérait le rayon de lumière sur la serrure, la pressait dans une incitation constante pour laisser retomber son souffle quand l’ampoule fut finalement allumée. Mais sa tranquillité ne fut que brève, l’avertissement de sa cousine lui arrachait une faible plainte, son regard accrochant le sien. « Quelque chose de poilu ou - ? » qu’elle murmurait, pour d’obscure raison. Mais Patience s’avançait déjà prudemment vers ces cartons empilés alors que les pieds de la cadette restaient cloué à leur place, zonant les recoins dissimulés. Virevoltait entre deux directions de bruits suspects, sursautait au début de son nom qui coulait sur les lèvres de Pati « Of course, I’m right ! » Qu’elle lâchait, plus bruyamment qu’elle ne l’aurait voulu. « Awwn, fuck. Don’t tell me we live in a haunted building. I mean… more haunted than Sam. » Qu’elle enchaînait, d’un ton presque désespéré teinté toujours de la pression qui l’envahissait depuis cette entrée dans la cave. « Ok, cherche ton masque qu’on dégage d’ici le plus vite possible. » Un fantôme s’était une chose. Un fantôme plus des araignées et bestioles innombrables, ça le faisait définitivement pas. Sans compter qu’elles n’avaient rien pour affronter cet esprit frappeur, mis à part la protection de leurs pouvoirs. « Qu’est ce qui va nous falloir pour qu’on arrive à refiler ça à un des cousins ? » Parce que si elle pouvait prévoir sa prochaine visite dans cette cave à… jamais, ça l’arrangerait. Sa vision captait du mouvement, une traînée bleue à peine visible qu’elle ne savait pas vraiment à quel moment la forme avait disparu. Puis elle bondissait littéralement lorsqu’un carton chutait entre les deux sorcières les loupant de peu. « What the.. » Et de nouveau une lueur bleutée qui bondissait faisant trembloter un autre de ces cartons. « Pati, j’crois pas qu’on a à faire à un fantôme, ça ressemble à d- » Mais ses mots étaient coupés dans un cri étouffé, un des gremlins ayant assailli ses cheveux tirant sur son crâne douloureusement alors que ses mains volaient dans ses boucles pour l’en dégager. Il s’enfuyait presque immédiatement et la cadette relevait sa tête ébouriffée vers sa cousine. « Des saloperies de gremlins ! » Qu’elle s’exclamait - ses mains restant sur son crâne pour le masser - incrédule de cette attaque furtive. « Ouch. » Et à quel point leur petit bras faisaient mal.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptyDim 24 Mar - 0:09

Elle bougonnait – Peyton marquait un point. Nul doute qu’Angie était la numero uno quand il s’agissait d’histoire avec des garçons et cet élément lui rappelait d’ailleurs sa dernière conversation en date avec leur cousine. Soudainement excitée par le big potin qu’elle avait à raconter, elle tapotait frénétiquement sur le bras de la plus jeune pour attirer son attention, manquant au passage de rater le plus gros potin (si tant est que c’était possible) qui était craché dans la foulée. « Parlant d’Angie, tu sais pas quoi !!!! Figure-toi qu’elle… Wait a minute. Un mariage ? Quel mariage ? » Elle fronçait les sourcils avant de se tourner vers la Cupidon, une main posée sur sa hanche dans l’attente d’une réponse. Elle userait de la magie pour lui faire cracher le morceau s’il le fallait mais no way elle laissait passer l’information comme si elle ne s’était pas échappée. « Peyton, quel mariage ? Qui se marie ? Wait, wait, non non non, me dis pas ! » Elle voulait avoir le plaisir de trouver toute seule. Bon, vu ses dénégations, il y avait peu à parier qu’il était question de son propre mariage avec le fameux sorcier (but, hey, y avait toujours un bouquet à attraper lors d’un mariage, right ? l’occasion en or pour Pati de comploter pour s’assurer que le bouquet finirait entre les mains de la dernière des Halliwell). Pip’ et Leo étaient à exclure, mariés depuis beaucoup trop longtemps et figurant parmi le Guiness World des records (en tout cas, dans le sien). « C’est dans la famille ? Question con, bien sûr que c’est dans la famille sinon il serait pas ultra important. Mes parents c’est fait, les tiens aussi. Oh quoiqu’on est pas à notre époque alors est-ce qu’ils sont déjà mariés ? » Oh gash, elle s’y perdait avec ces timeline différentes. « Mais si c’est pas tes parents, que c’est pas mes parents, et c’est définitivement pas ni toi, ni Angie, ni moi, qui ça pe… Naaaaaaah ?! » Et là, l’illumination. Un éclair de génie (qu’elle affirmerait à quiconque lui poserait la question à l’avenir même s’il y avait peu de chance pour que quelqu’un ne lui pose la question). C’était une évidence et elle s’insulta de ne pas y avoir penser en premier. « Prue et Andy vont se marier ? » Elle avait attrapé l’avant-bras de Peyton, le lui serrait peut-être un peu trop fort, emportée par son excitation tandis qu’un large sourire venait se peindre sur son visage. Holy shirtball, ça c’était du potin. « T’as la date ? Pourquoi ils l’ont pas annoncé ? Comment ça se fait que toi tu le saches ? Et surtout : depuis quand tu le sais et pourquoi tu m’as rien dit ? » Son ton s’était fait accusateur, son regard aussi. La trahison était proche, double raison de se venger avec le bouquet. « Hon’, je ne pense pas qu’un voleur de courrier puisse être un sociopathe. Et je te ferai dire que je m’entraîne justement avec mon don, j’ai juste décidé qu’il n’y avait pas de meilleur entraînement que de m’occuper de ta vie sentimentale. » Petit clin d’œil pour répondre au bout de langue qui lui était tiré avant de passer un bras autour des épaules de la plus jeune. « Ce jour-là, compte sur moi pour t’aider. » Solidaire jusqu’au bout des ongles même si Tam était bien plus efficace qu’elle quand il s’agissait de saccager ou détruire quelque chose. « Parce qu’il te vole tes magazines aussi ? Ton voleur est soit le plus chelou qui existe, soit un fashonista. » Ou quelque chose entre les deux, probablement. Elle se lançait dans un portrait mental de ce voleur de facture et magazine, lui imaginant un accoutrement digne de Lagerfeld en plus ridicule, peut-être, avec une touche de Versace avant que la soirée au P3 ne soit mise sur le tapis et ne lui tire un million d’étoiles dans le regard. « Ouh, je signe direct ! Mes papilles ne se sont toujours pas remises du cocktail qu’il avait fait cet été. Fais-moi penser à lui demander de m’en préparer des bouteilles d’avance pour ma consommation perso. » Rien que d’y penser, elle en salivait d’avance – il allait falloir qu’elle fasse un saut au P3 d’ici le lendemain, maintenant, parce que ses multiples bouteilles de bières et de manzana n’allaient clairement pas lui suffire.

La lumière prodiguée par le téléphone, même faible, fut accueillie par la sorcière avec un soupir de soulagement et un cœur un peu moins affolé. Un peu, seulement, parce que le faisceau leur permettait de distinguer la serrure dans laquelle elle cherchait à insérer la clé, ça n’enlevait aucunement les bruits parasites qui titillaient son imagination. Elle parvenait finalement à pousser la porte de la cave, s’y insérait précipitamment en entraînant Peyton avec elle, l’ampoule éclairait la pièce. Alright, they made it. Un mouvement dans sa vision périphérique venait toutefois effacer toute trace de tranquillité ou de soulagement qui avait fait mine de s’emparer de ses traits et sa main allait chercher celle de la plus jeune. « On s’en fout si c’est poilu ou non, Pey !! » murmurait-elle en retour, tout en essayant d’avoir une prise de vue sur la chose qui continuait d’aller et venir entre les cartons et les sacs pour trouver la réponse à la question. Comme les mouvements semblaient s’être arrêté, elle inspira pour se diriger à pas feutrés et méfiants vers un carton qu’elle soulevait légèrement. « Parlant de Sam, rappelle-moi de trouver un moyen de lui botter les miches pour avoir oublier de nous mentionner qu’il n’est pas le seul à jouer avec les nerfs des habitants de l’immeuble. » Fantôme ou non, elle se faisait la promesse d’au moins lui tirer les oreilles. Elle opinait vivement, fouillait dans le carton jusqu’à ce qu’elle sente une piqûre dans ses doigts, puis le carton disparaître d’entre ses mains. « Hey ! » se plaignait-elle, l’estomac noué. Elle commençait à regretter de vouloir fêter Halloween. « Tes yeux les plus doux et mon plus beau sourire. » Quoiqu’elle aurait sans doute besoin de moins pour convaincre Henry – même refusait d’envoyer son petit frère dans une mission-presque-suicide et décidait qu’il reviendrait à Wyatt de s’occuper de ces choses. Après tout, il était l’aîné de tous – par conséquent, c’était son devoir. « C’est quoi déjà le plat préféré de Wyatt ? » qu’elle chuchotait entre ses dents serrées avant qu’elle ne se retourne en direction de sa cousine pour la voir, les cheveux tirés dans tous les sens. Sans avoir le temps de réagir, elle sentit son t-shirt être tiré dans un sens, son bras dans l’autre et lorsqu’elle voulut donner des coups pour s’en débarrasser, elle ne parvint qu’à frapper l’air. « Ouh, I don’t like them already. » Elle retournait auprès de Peyton, les yeux clos tout en se tenant prête à repousser la prochaine attaque. Un bond sur sa gauche, et elle réagissait à l’instinct, brandissant les deux mains devant elle sans grand résultat. « Putain ! Ils vont trop vite, j’ai même pas le temps de les figer. » Un carton s’ouvrait, révélant un ballon de basket qui leur fut rapidement jeté dessus. Attaquée par ses propres objets, c’était tout de même un drame.
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MessageSujet: Re: halliwells cousins #2 // scary night   halliwells cousins #2 // scary night EmptyDim 24 Mar - 0:13

Sa cousine s’agitait et elle flairait le potin arriver, était pendu à ses lèvres alors qu’elle commençait… pour dériver. Sur cette énorme bombe qu’elle avait lâché sans même s’en rendre compte. Ses yeux s’agrandissaient, son corps se pétrifiait. Oh, fuck. « Pas de mariage. » Qu’elle répondait trop vite pour être innocente. « Absolument aucun mariage. Retournons sur Angie, qu’est-ce qu’elle a fait ? Dis-moi tout, je meurs d’impatience. » Qu’elle essayait dans une veine tentative pour la faire oublier ce qu’elle avait juré de ne pas révéler. Stupid brain. Mais elle insistait bien sûr et comment la blâmer réellement ? La situation inversée, elle serait déjà en pleine attaque de chatouilles ou autres annoyances pour la faire craquer. Oh, J’ai beaucoup trop merdé… Stupide mariage qui veut pas quitter ma tête. Non. Désolé parfait mariage, je t’aime de tout mon cœur. Stupide cerveau ! Bouche ! Stupide bouche ! « Oh oui, faisons ça ! Si tu devines toute seule, techniquement je ne t’ai rien dit et techniquement je n’enfreins aucune règles… » Qu’elle essayait d’apaiser un peu sa conscience, se trouvait également une voix de secours pour enfin faire exploser le bonheur qu’elle ressentait à la personne auquel elle avait terriblement eu envie de partager. Putain n’empêche je le savais qu’il fallait que je reste éloignée de celle-là le temps qu’il demande la main de Prue... L’avait tout de suite craint, posée à ce café avec le futur marié qui l’avait emmené en recherche d’une bague de fiançailles, Pati serait sa perte. Mais peut-être, avec un peu de chance (ou malheur ?), leur tante et oncle ne lui viendrait pas à l’esprit… Débat bien vite avorté alors qu’elle tapait dans le mile, désignait la famille Halliwell comme suspecte en chef. « Uugh, these timelines hurt my brain. » But they’re meant to be, I’m not worried. Qu’elle se rassurait, même si elle était à 95% persuadé qu’ils étaient déjà bien mariés. Devrait vérifier la main de sa mère la prochaine fois qu’elle la verrait. « Hé ! Pourquoi j’ai le ‘définitivement’ moi ? » Qu’elle l’interrompait, râlait alors qu'elle continuait, arrivait finalement à ce déclic visible dans son regard. Peyton levait un sourcil, attendait que la réaction vienne. « Ow. » Qu’elle geignait lorsqu’elle lui saisissait le bras, mais sa grimace de douleur fut bien vite transformée en large sourire. « Yeaaaaaaaah ! » Qu’elle confirmait alors même que la demande n’avait encore pas eu lieu, ne devrait plus trop tarder selon le brun qu’elle n’arrêtait pas d’harceler. Mais son enthousiasme se faisait bien vite ensevelir sous un tas de questions et pire, d’un ton chargé d’accusation alors qu’elle déglutissait difficilement, lui offrait une grimace puis un sourire angélique au fil de son interrogation. « J’ai promis le secret à Andychou, je pouvais pas faire autrement ! » Qu’elle plaidait tout de suite. Enchainait rapidement avant que sa cousine n’en vienne à des moyens plus drastiques. « J’étais au grenier à la recherche d’une potion pour des parasites qui traine dans le parking et les allés derrière le P3. Une vengeance contre Piper apparemment qui aurait brûlé leur maison en allant cramer des démons… Ces petites merdes m’ont fait tombés au moins trois fois la semaine dernière, je vais finir par plus à avoir de coccyx moi à la fin ! » Qu’elle s’écartait du sujet et le visage de sa cousine la ramenait à la réalité. « Sorry. Anyhoo, il était tout bizarre, tout stressé, il cherchait une des tantes et j’ai un peu insisté pour savoir ce qu’il se passait – lowkey pensant qu’il trompait Prue quand il m’a demandé si je m’y connaissais en bijou – et il a finit par me sortir qu’il va lui demander sa main ! Ce qu’il n’a toujours pas fait d’ailleurs. Mais ça devrait trop pas tarder donc je compte sur toi pour tenir ta langue. » Son doigt pointé, son regard était sérieux, s’essayait presque intimidant, elle défendrait ce mariage coûte que coûte. Savait qu’il était injuste de lui demander de garder des secrets auprès notamment de sa jumelle mais elles étaient déjà deux dans la confidence, comptait arrêtait la poudre de s’étendre tout de suite. Mais son assurance se perdait bien vite alors qu’elle avait volontairement laissé vague le temps qui s’était écoulé depuis cette après midi riche en surprise. « Et… ça date de quelques semaines. » lâchait-elle finalement, les traits crispés espérant qu’elle éviterait les foudres de son être de lumière.

« M’en voilà pas du tout honorée. » Une petite courbette, puis lui tirait la langue mais se faisait embarquer par son bras qui s’enroulait autour de ses épaules et elle allait placer sa main sur sa taille dans un réflexe. « Thanks cous. » Qu’elle la remerciait d’un large sourire, qui se teintait d’amusement alors qu’elle continuait sur son voleur de courrier. « Nah, my magazines are TIGHT. Can’t really blame him. » haussait-elle les épaules, une moue sur les lèvres. Mais la conversation dérivait sur un sujet plus réjouissant, la fête d’Halloween que la sorcière affectionnait tant. « Je ferais passer la prochaine fois que je le verrais, je dois bosser avec lui après-demain il me semble. » Ou c’était après après-demain ? Elle s’y perdait dans ce nouveau planning. « A moins que ça ne soit qu’une excuse pour une tite conversation privée. » Faisait danser ses sourcils, histoire de voir s’il n’y avait pas quelque chose là-dessous. Parce qu’elle à l’instar de sa cousine, elle, ne possédait de radar à émotions.

Un soupir de soulagement accueillait la lumière qui s’allumait dans la cave, attrapait de nouveau avec enthousiasme la main de sa cousine qui se présentait. Avait-elle déjà mentionné qu’elle n’aimait vraiment pas les ennemis invisibles ? Son imagination bien trop fleurissante pour ne pas la terroriser en quelques secondes. « Well, I don’t !!! » murmurait-elle également, resserrant sa prise sur ses doigts. Bon… apparemment on t’a trouvé un buddy que tu vas devoir éduquer, Sam. Que sa voisine comptait d’ailleurs réprimander pour ne pas leur avoir filer le tuyau sur cette autre présence défunte. « Owww, j’suis sûre qu’il en savait rien ! » Parce qu’il les avait forcément écoutés. Savait qu’elles se dirigeaient vers la cave et n’avait rien fait pour les empêcher. Aucun de ses signes qu’il savait parfaitement maîtriser quand elle ramenait un mec à l’appart. Comptait définitivement lui laisser le bénéfice du doute, sachant à quel point il pouvait se montrer protecteur. Le carton disparaissait des mains de l’être de lumière, plus vite pour que leur vision ne capte quoi que ce soit, alors qu’elle proposait finalement de refiler ce sale boulot aux autres cousins. Parce qu’elle ne voulait définitivement pas revenir dans cette cave. Voulait d’ailleurs en partir le plus vite possible. « Mmm. Sûre que ça marche encore ça ? » Elle n’en était pas persuadée personnellement. Ce qui était franchement une honte d’ailleurs. « Probably something disturbing. Like caesar salad. » Devrait enquêter auprès de Chris ou Melinda détenant sans doute cette réponse. Mais ses tergiversions se perdaient alors que sa chevelure se faisait attaquer, tiré dans tous les sens, le rire de ses infimes créatures raisonnant dans ses oreilles. Aaaaaargh. Que son conseil hurlait avec elle alors qu’elle reconnaissait finalement cette espèce, comprenait qu’elle n’avait pas à faire à une nouvelle histoire de fantôme, partageant le sentiment défavorable que sa cousine émettait sur ses emmerdeurs professionnels. « Uuugh. Comment on se débarrasse de gremlins sérieusement ? » Pas en les figeant en tout cas, alors que la sorcière s’y essayait, leur prouvant que ses créatures bougeaient trop vite pour ses pouvoirs. « Cet immeuble est vraiment aussi poisseux que toute notre famille. » Des meurtres, des fantômes, des voleurs de courriers et maintenant des grem… « Hé mais attends. Ce sont ces salopards du coup qui me volent mes magazines ! » Que ça tiltait finalement dans sa tête, bien que ça ne soit pas vraiment important. Ou du tout, même. Balayait cette pensée, en coulant son regard vers sa cousine. « On n’a pas vécu tout ça pour rien. Alors on va trouver ton masque – de préférence en moins de deux minutes – et filait d’ici avant que ses petits cons arrivent à nous assommer toutes les deux. » Qu’elle se revigorait, la peur majoritairement balayée par l’agacement qu’ils lui insufflait. « Par où je commence ? » Mais la tâche bleue fonçait sur son bras et elle s’essayait à sa télékinésie dans un instinct, son don ricochant sur la forme trop rapide pour aller rebondir contre des boîtes qui atterrissaient dangereusement près de l’être de lumière. « Oopsie. » Qu’elle s’excusait d’un sourire serré. « Qu’est ce que tu penses qu’on prenne autant de cartons que possible, qu’on dégage d’ici, et que tu te fasses un costume surprise sinon ? » Qu’elle essayait ses lèvres toujours aussi crispées, espérait qu’un halo d’ange finirait par apparaître au-dessus de sa tête, parce que ça serait vraiment parfait.
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