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 jackie gordon

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Aladdin

Aladdin

- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 478 CREDITS : av/olympia.
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MessageSujet: jackie gordon   jackie gordon EmptyVen 17 Nov - 13:41


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(jacqueline, gordon)

( IDENTITY ) jacqueline; en hommage à la grande dame, telle la kennedy. le prestige de l'image diffusée à la télévision quand elle était the first lady couplé à la noblesse de ses origines — elle ne cachait pas avoir été éduquée dans la religion, à l'instar des gordon. jacqueline comme pour la promettre à un avenir prestigieux qu'elle s'est empressée de diminuer en jackie quasiment après avoir appris à parler (jackie c'est plus simple à prononcer que jacqueline) et le surnom conservé par la suite pour ne pas avoir l'impression d'être une mégère de soixante-quinze balais à même pas treize ans. gordon; le nom connu de la communauté religieuse de saint albans pour être de la famille du pasteur. forgée dans le même métal, elle l'arbore avec fierté et, parfois, des yeux levés au ciel. le jour où elle s'en lassera, elle n'aura qu'à se marier et prendre le nom de l'élu.e. ( ÂGE ) twenty eight; mais le comportement peu en accord avec son approche fulgurante des décisives trente ans. elle pense encore en avoir une petite vingtaine, jackie, papillonne et s'amuse comme à l'ébauche des vingt-deux ans — préfère ne pas penser à la décennie qui va tout changer pour s'éviter des palpitations et des sueurs froides. ( DATE ET LIEU OF BIRTH ) may, 6th, st albans; enfant du coin, journée relativement ensoleillée — de quoi accompagner son caractère enjoué. ( NEIGHBORHOOD ) midtown; sur willow street. elle a débarqué avec ses valises sous le bras et un large sourire et la bouche en coeur et les yeux papillonnant et son regard de chat botté à la porte de paul, consciente qu'il saurait probablement dire non à ce qu'elle le vire de son lit. temporaire mais à durée indéterminée quand même. ( STATUT SOCIAL ) $$$; l'aisance et le confort apporté largement par l'oppulence des parents gordon. jackie, elle n'a jamais eu à s'inquiéter sur le plan financier. ( EMPLOI OU ETUDES ) interior designer; quoique architecte d'intérieur convienne également — et se rapprocherait, en réalité, de ses études aussi onéreuses que longues. elle a bifurqué, jackie, conceptualiser lui allait, mais elle préférait l'agencement de l'intérieur que dessiner des plans. et puis, il n'est pas dit qu'elle ne change pas, elle qui n'a toujours pas commencé à travailler. les études lui permettaient au moins de ne pas avoir à s'engager réellement dans une voie — le pseudo-chômage dans lequel elle se prélasse, elle essaie de le faire perdurer encore un peu. ( STATUT CIVIL ) fickle; des difficultés à se poser, comme pour la carrière finalement. jackie, elle fonctionne au coup de coeur et peut passer d'un coup de coeur à un autre dans un battement de cils — mais toujours en étant honnête avec ses partenaires, en s'ouvrant sur le fait qu'elle ait envie d'essayer autre chose. l'intérêt toutefois suscité récemment par une brunette au détour de l'église — il a suffit d'un échange de regard, d'une brève conversation et jackie, elle s'est dit pourquoi ne pas relever le défi. ( ORIENTATION SEXUELLE ) bisexual; au début il y avait les garçons et uniquement eux. pas de réelles remises en question de ça, les discours familiaux sur la famille, le schéma familial limpide dans son esprit. et les études lui ont fait découvrir les femmes sous le même angle que les hommes et ça lui a plu, elle a tiré plaisir de ses expériences et a appris à déconstruire l'image qu'elle avait enregistré toutes ces années. ( GROUPE ) 'cause you're a liar

( THIS THINGS ARE WHO I AM ) le caractère du personnage en 5 lignes min. organized; supportant mal les personnes qui ne préviennent pas, les imprévus, les last minutes meetings malgré un caractère spontané. jackie, elle aime prévoir et savoir à l'avance, comme un semblant de contrôler sur ce qui peut l'être. organisée, aussi, dans le rangement, sans doute la raison pour laquelle elle a choisi la carrière dans laquelle elle se trouve. elle aime ranger, elle aime savoir que chaque chose a une place et qu'elle s'y trouve. privileged; blanche et issue d'un milieu aisé, elle n'a jamais su manquer de quoique ce soit, jamais eu à connaître ce sentiment. privilégiée parce qu'elle n'a jamais été embêtée plus que de raison, jamais eu d'accrochage avec la police, jamais été regardée de travers sans raison. protégée dès l'enfance, par son entourage et même les inconnus. jackie, elle n'a pas toujours mesuré cette chance — elle s'en rend compte depuis quelques années seulement. stubborn; au point de ne jamais vouloir admettre quand elle a tort, un peu trop fière aussi pour ne pas s'accrocher, s'acharner, même quand elle est à court d'arguments. jackie, elle aime avoir le dernier mot, défendre son avis et rester droite sur ses positions — les débats philosophiques, mieux vaut ne pas les avoir avec elle, alors, parce qu'elle pourrait sortir les griffes juste parce qu'elle est trop entêtée et qu'elle ne sait pas réellement écouter. generous; donne sans compter, la chance à l'opulence familiale mais aussi à l'éducation qui rappelle qu'il faut aider son prochain. jackie, elle aide, souvent trop, rarement pas assez. elle aide parce qu'elle le peut sans qu'il ne lui vienne à l'esprit qu'elle puisse, un jour, ne plus le pouvoir — même fauchée, elle aidera autant que ses capacités le lui permettront. elle aide avec le sourire, avec bienveillance, avec patience. une patience dont elle ne fait preuve que lorsqu'il est question d'autrui — les crises de frustration bien nombreuses quand il s'agit de faire les choses pour elle-même.
also; mauvaise perdante, incapable de dire non à un bon challenge, procrastinatrice de haut niveau, exubérante, souriante, tendance capricieuse, dévouée, indépendante (croit-elle), moins pragmatique qu'elle ne veut l'avouer, superstitieuse sur les bords

quelle est votre position par rapport à la rose lunaire ? la secte, elle a entendu son père en parler quand elle était enfant. des bribes, uniquement, bien vite réduites au silence par sa mère. encore un coup de cette foutue rose, je suis sûre que la foutue rose est derrière ce coup, moi je te le dis, cette foutue rose est de retour. pendant de longues années, jackie, elle a même été persuadée que c'était ça, le nom de la secte — cette foutue rose (lunaire suivait plus ou moins). elle en ignorait les tenants, les aboutissants. elle en ignorait la portée ou la dangerosité. ce qu'elle comprenait du haut de ses six, dix, douze, quatorze ans, c'est qu'il était préférable de ne pas s'en approcher, de ne pas s'en mêler. à l'adolescence, elle a commencé à mieux comprendre, quelques recherches sur le passé, sur les sectes en général — et puis l'affaire maureen cartwright a résonné, éclaté. si elle était tentée de fouiner par esprit de rebellion, le visage hanté de son père, les regards vitreux de son entourage, ont suffit à calmer sa fougue. la rose lunaire, elle sait que c'est un véritable fléau, qu'il faudrait s'en méfier et l'anéantir — elle sait aussi qu'elle est totalement impuissante alors elle reste discrète, jackie. se tient loin. et n'accorde pas une entière confiance à qui que ce soit — la faute aux discours de paul et de son père, encore une fois, comme quoi ils sont corrompus, à redwood, qu'il y a certainement de grosses pointures parmi les adeptes et que les journaux sont là pour arrondir les angles, minimiser l'ampleur de la chose.

contrairement à la croyance populaire engendrée par sa profession, jackie n'est pas particulièrement douée en dessin — elle peut concevoir des plans, maîtrise la perspective et les angles et le calcul des distances mais se trouve incapable de dessiner des cheveux, des yeux ou la forme d'un visage correctement. sans doute la raison pour laquelle elle préfère directement gérer l'espace. ✩  studieuse, élevée par une institutrice adepte de la langue, jackie, elle est férue de grammaire, d'orthographe. le genre à reprendre les autres en plein milieu d'une phrase pour un it's whom, not who, à grincer des dents quand une phrase est ponctuée par une préposition, à vouloir réécrire les paroles de chansons ou certains poèmes juste pour les rendre grammaticalement justes. ça agace, ça fait soupirer et elle a déjà essayé de se retenir, se mordre la langue, la lèvre, ne pas corriger, essayer d'être tolérante envers celleux qui font moins attention au sens des mots — mais ça revient toujours, c'est plus fort qu'elle. ✩ quelques anecdotes par ici ✩ enfant de la paroisse, elle est habituée à s'y rendre pour des coups de main bénévoles, pour assister autant qu'elle le peut. de cette habitude en est venue une tendance à vouloir aider, à vouloir se rendre utile au maximum de ses capacités et à participer activement à la vie de la ville. s'inscrire à différentes associations a sans doute été l'une des premières choses qu'elle a fait en rentrant après ses études — la paroisse bien évidemment, l'honneur familial toujours présent dans son esprit et même si c'est un peu plus ponctuel que par le passé, elle apprécie toujours autant les collectes de fond, les stands pour distribuer de la nourriture aux démunis, la récolte des vêtements pour les familles dans le besoin. la chorale ensuite, poussée presque davantage par un défi que par véritable passion pour le chant. les compliments sur sa jolie voix ont semé l'espoir que ce soit véridique et la voilà qui aime se tenir droite en bout de rangée et qui se prend pour sister act. la troupe de théâtre, enfin, plus récemment. elle n'y joue pas, jackie, s'occupe plutôt des décors afin de mettre à utilité ses compétences. une façon pour elle de prétendre obtenir de l'expérience pour le jour où elle postulera enfin ici ou là. et si ses années d'études l'ont éloignée d'activités bénévoles, elles lui ont fait découvrir le monde militant. elle avait d'ores et déjà quelques convictions, jackie, une volonté de défendre le droit des femmes et de la femme dans son individualité bien qu'elle n'osait pas toujours prendre position. les débats et discussion avec des esprits cultivés et ouverts lui ont permis de balancer par-dessus son épaule quelques idées reçues de son éducation. les luttes féministes lui ont ouvert les voies avant de très vite être rejointes par les luttes lgbt+ qui la concernent tout autant. et les informations toujours plus violentes des médias l'ont convaincu de se révolter, également, contre les violences policières, même si cela engendre quelques conversations particulièrement houleuses avec son père ✩ les gordon, c'est la famille américaine idéale — celle qui participe à l'american dream. deux parents, deux enfants. un policier et une institutrice. à ceci près que le fils ne l'est pas, pas de ce couple-là, en tout cas. pour jackie, ça n'a jamais rien changé. paul, il était là à sa naissance, sur chacune des photo de famille et toujours là maintenant. paul, il est plus proche du grand frère que du cousin et c'est bien un amour fraternel qu'elle lui porte. paul, son héros. petite, elle adorait l'observer faire, se moquait gentiment, abusait de sa gentillesse. petite, elle le menait par le bout du nez, un petit sourire, un battement de cils et un pretty please pauly auquel il était souvent incapable de résister. petite, elle l'admirait et l'imitait en secret, dans son dos. se faufilait parfois dans sa chambre pendant son absence pour aller voler un t-shirt ou un livre. plus grande, il a été le premier à qui elle a confié quelques secrets, celui vers qui elle se tournait en cas de pépin. il a bon coeur, paul, et si elle l'adore particulièrement, jackie, elle sait aussi en tirer profit quand ça l'arrange. comme quand il a fallu dissimuler sa première cuite aux parents, comme quand il a fallu venir la récupérer au milieu de la nuit parce qu'elle avait suivi un groupe d'amis avant de les perdre et qu'à force de tourner, tourner, tourner, elle s'était tout simplement perdue et qu'elle paniquait. comme quand il a fallu revenir à redwood après les études mais sans avoir envie de retrouver la chambre de l'enfance. elle lui vole le lit, jackie, use son eau chaude et son électricité et le rembourse à coup de gâteaux crâmés le week-end et de plaids éparpillés aux quatre coins de l'appartement. ✩ depuis gamine elle apprécie les casses-têtes. peu patiente toutefois, elle a très rapidement les rubik's cube pour leur préférer les puzzles et les tangram. depuis, c'est devenue une véritable passion et elle peut passer des heures à en faire un. pas besoin de beaucoup pour la rendre heureuse à un anniversaire ou noël. ✩ si paul est amateur de jeux vidéos depuis tout jeune et qu'elle l'a souvent regardé jouer ou esquissé des têtes étranges devant tous ses bouquins de fantasy, elle n'en avait jamais trop vu l'intérêt. jusqu'à récemment. elle a passé quelques mois à l'université à traîner avec une bande de geeks qui ont su réveillé l'esprit de compétition en elle et elle s'est lancée, finalement, dans de premiers jeux. elle débute encore, rage sitôt qu'elle perd un combat ou une course et préfère éteindre la console plutôt que de la lancer par la fenêtre mais elle est moins timide à se rendre dans un magasin spécialisé avec l'espoir de trouver la pépite qui ne la verra jamais perdre. ✩ dishonor on you, dishonor on your family, dishonor on your cow. sa citation préférée, qu'elle balance à toutes les sauces surtout quand c'est incongru et hors sujet. parce qu'il n'y a pas de bons ou mauvais moments pour citer mushu — très clairement son personnage favori toutes fictions confondues. inutile d'extrapoler, c'est une inconditionnelle de disney depuis toujours, capable de poser un jour de congés ou de faire sauter les cours pour aller voir le dernier sorti le jour même de celle-ci. il y a des priorités dans la vie, celles de jackie, ce sont les disney. ✩ sportive durant l'enfance, des années à pratiquer le soccer à diverses positions, elle y prenait plaisir et se défoulait par ce biais. elle s'amusait d'autant plus à faire taire les garçons qui répétaient à qui voulaient bien leur prêter attention qu'une fille ça court forcément moins vite qu'un garçon et que ça sait pas viser. plusieurs buts qui ont marqués l'école de la ville et quelques tirs bien placés ont suffit à les faire taire. elle ne pratique plus depuis qu'elle est partie pour l'université et si ça lui manque par moment, elle considère son agenda déjà bien chargé avec tout le travail bénévole pour ne pas se rajouter une activité supplémentaire. ou peut-être qu'elle est juste dotée d'une flemme aiguë et, hélas, persistante. ✩ elle a pratiqué l'équitation en club pendant environ quatre ans avant de lui préférer le soccer. toutefois, elle a toujours apprécié de remonter et essaie de partir en randonnée équestre au moins deux fois par an dès que les beaux jours se montrent. quelque chose qui lui a manqué durant ses années d'étude. ✩ peu intéressée par les animaux en tant que tel, elle s'est prise d'amour pour Sherlock, le chat de Paul. il faut dire qu'elle passe la majeur partie de ses journées en sa compagnie, à essayer d'éviter ses griffes et à l'exciter aux heures les plus improbables — elle aime le réveiller de ses siestes et agiter un cordon sous ses yeux jusqu'à ce que les pupilles se dilatent bien et qu'elle se mette à craindre pour la sécurité de ses doigts. elle lui donne peut-être un poil trop de friandises également, dans le dos de Paul, secret savamment gardé par Sherlock qui ne crache rien. un camarade loyal, il ne fait aucun doute. ✩ hailee, elle l'a rencontrée sur le chemin de la paroisse. signe divin pour l'inviter à cesser de butiner, défi lancé de tenter ce qui semble être peu possible ou simple coïncidence ? les raisons changent avec les jours et puis il y a les autres — ceux où ses pas la ramènent vers l'église, où ses yeux cherchent la silhouette de la jeune femme et où elle attend, espère, et sourit plus béatement. elle est jolie, hailee, et délicate. discrète. pleine de conversation. elle est un peu entichée, jackie, comme un crush passager — le coup de coeur pour la jeune femme et le sourire qui lui reste en tête. pourquoi pas essayer, alors. elle qui a toujours cherché les bras d'athées pour ne pas entendre les mêmes discours que chez ses grands-parents, elle qui reste persuadée que le meilleur moyen de faire disparaître un béguin est d'y céder. ✩ elle est coquette, jackie. elle aime choisir des couleurs qui peuvent la mettre en avant, sortir maquillée, les petits escarpins et les robes d'été. elle porte du parfum et les ongles vernis, est rarement décoiffée. s'il lui arrive d'arborer une tenue plus décontractée, ce n'est jamais devant témoin (autre que Sherlock et Paul, s'entend — même si elle a cherché à cacher à son cousin être particulièrement à son aise dans un vieux jogging rapiécé). ✩ ses études, elle les a faites à new york. le parsons school of design. cinq longues années — une année redoublée après avoir échoué dans une matière aux examens, passées dans la grosse pomme, à un rythme bien plus effréné que ce à quoi elle était habituée dans le vermont. elle n'a pas détesté l'expérience, a su tirer profit et le meilleur de la vie dans une aussi grosse ville. toutefois, elle n'y retournerait pas. si elle est parfois trop speed pour redwood, parfois trop active pour ne pas se sentir presque à l'étroit à redwood, elle se noie dans la grandeur de new york. le confort de la vie plus proche de la nature c'est ce qui la caractérise, ça fait parti d'elle. ✩ le permis, elle ne l'a jamais passé. n'a jamais eu besoin de le passer. à redwood, elle pouvait se déplacer sans trop de soucis, préférait le vélo aux transports en commun. à la grande ville, elle choisissait les bus pour ne pas connaître la galère des places de parking introuvables. elle prétendra que c'est par conscience écologique quand, en réalité, c'est presque plus lié à une peur de ne pas être capable de conduire correctement, de se voir échouer dans un domaine. ✩ elle ne se voit pas tellement devenir mère — peut-être parce qu'elle a encore du mal à prendre conscience qu'elle n'a plus vingt ans, peut-être parce que ça lui fait peur plus que de raison, peut-être parce qu'elle aime sortir des carcans réducteurs imposés par la société. elle ne se voit pas devenir mère maintenant, se garde toutefois la porte ouverte, pour un au cas où hasardeux, poussée par les miettes de son éducation qui lui rappelle quand même que c'est le but ultime, de fonder sa propre famille et que si l'enfant est déjà autonome, propre et bien éduqué, pourquoi pas, finalement ?

RL connue jusqu'à new york ? (question aux admins)
histoire : peur d'avoir été enceinte, faux positif en réalité. elle était encore jeune et a eu peur de faire la même erreur que sa tante (la mère de paul)

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Aladdin

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MessageSujet: Re: jackie gordon   jackie gordon EmptySam 2 Déc - 13:26


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(this is my reality)

chronologie:

Elle se poste à l’entrée de la cuisine — lieu qui lui est interdit lorsque le four est allumé comme c’est le cas, sa mère s’affairant à terminer de préparer le dîner. Elle a les traits sérieux, Jackie, la tête pleine des informations apprises à l’école et les pensées qui bourdonnent. Thanksgiving est proche, l’occasion idéal de faire part de son idée de cadeau — à temps pour l’envoyer à Santa. « Mama ? » Sa mère tourne légèrement la tête, les mains mousseuses de liquide vaisselle. « Jackie, honey, tu sais que tu ne dois pas venir aussi près de la cuisine lorsque le four est allumé. » Oui oui, elle sait, Jackie. « Pauly, il peut devenir mon frère ? » Pas de détour pour l’enfant, sa mère serait capable de ne s’intéresser qu’à sa présence sur le palier de la cuisine plutôt qu’au sujet réellement brûlant de la maison. « Je l’aime pas en cousin. Je le préfère en frère, » qu’elle argumente et sa mère se tourne complètement, un verre du matin encore savonné dans la main et Jackie, elle observe les bulles de savon s’écouler sur le sol. Se dit que ce n’est pas très juste — quand elle, elle le fait dans son bain, on n’oublie jamais de la gronder, mais sa mère, il n’y a personne pour la gronder. « A l’école, ils ont dit qu’on pouvait adopéter des enfants. Moi je veux qu’on adopète Pauly. Pour Noël. Santa il peut faire ça, hein ? » Elle voit sa mère couper l’eau, s’essuyer les mains sur le tablier et s’approcher. Oh-oh. Elle a son regard des jours tristes. Des mauvaises nouvelles. « Non ma chérie, on ne peut pas adopter Paul. Il a déjà des parents, sa maman, c’est ma soeur. Ta tante. Elle était juste très jeune quand elle l’a eu et ça créait des problèmes. Alors nous l’avons accueilli chez nous parce que tu te faisais attendre, toi. » Jackie grimace quand sa mère lui pince le nez affectueusement. « Ca veut dire qu’il va retourner avec sa vraie maman quand elle sera moins jeune ? » Il y a un haussement d’épaule, une lueur chagrine sur le visage de sa mère. « Je ne sais pas, si Paul et sa maman le veulent, peut-être. » « Moi je veux pas ! » Elle se dégage des bras de sa mère, Jackie, tape du pied, les poings sur les hanches. « Je veux pas qu’il parte, je veux qu’il reste pour toujours. Si on l’adopète, il sera mon frère et il pourra plus partir avec son autre maman. » Les yeux écarquillés de terreur à l’idée que la maison puisse continuer son chemin sans la présence de Paul. Les yeux embrumés de larmes à la pensée qu’il ne sera plus là pour lire des histoires après le goûter ou la promener dans le jardin sur son dos (son jeu préféré). « C’est à lui de voir. Mais même s’il part de la maison, il restera dans nos vies, il restera ton cousin et on l’aimera toujours autant. » Jackie, elle n’est pas d’accord — se garde pour autant de le dire à voix haute. S’il part, elle lui en voudra pour toujours, à Pauly. Et puisque sa mère n’est pas déterminée à accepter que son souhait soit ajouté à sa liste pour Santa, elle a une autre idée. Dans sa prière du soir, elle demandera à ce que son cousin reste pour toujours.

Ses jambes tremblent et sa vue se brouille alors qu’elle darde ses yeux clairs sur le calendrier et compte, pour la troisième fois. Trois jours de retard. C’est quelque chose — n’est-ce pas ? Le signe qu’un truc cloche. Le signe que cette fois-là, quand James l’a enlacée rapidement entre deux heures de cours, insistant qu’ils n’avaient pas de temps à perdre, que ce n’était pas grave, qu’il gérerait pour qu’il n’y ait pas de problème ; que c’était bel et bien une erreur. Elle a la gorge qui se noue, Jackie et elle se laisse tomber sur son lit. Elle est trop jeune, Jackie. A peine dix-huit ans. Elle ne veut pas de ça, Jackie — ne veut surtout pas avoir à l’avouer à ses parents. Son coeur tambourine dans sa poitrine, ses mains tremblent. Elle a peur, Jackie. Peur de connaître le même sort que sa tante, la mère de Paul. D’entendre les ragots sur son chemin, d’être pointée du doigt. Peur du regard de son grand-père, plein de déception et celui de son père. Et sa mère, aussi. Sa mère qui lui a pourtant bien appris, qui lui a répété l’essentiel même des relations amoureuses. Et que ferait-elle, Jackie ? A qui pourrait-elle abandonner l’enfant ? Personne ne croirait qu’il s’agit d’un autre enfant Gordon et Paul… Elle peut lui demander bien des choses — mais pas ça. La seule solution qui s’offre à elle, elle n’est pas certaine de vouloir l’envisager. La peur du Jugement. La peur d’être découverte et, un peu, la peur de la douleur, aussi. Et puis, peut-être n’est-ce qu’un léger retard ? Le stress des examens, de son père qui évoque sans cesse la secte, l’affaire Cartwright et Paul qui a rejoint la police à son tour.
Des coups frappés contre sa porte et la porte qui s’ouvre légèrement, découvre Paul. Elle force un sourire, Jackie, devine qu’il vient pour la prévenir que le repas est prêt, que les parents attendent. A son regard interrogateur elle répond en se levant. « Ce n’est rien. James et moi… On a rompu. Tu avais raison, il était pas aussi chouette que je le pensais. » Elle l’a toujours su au fond d’elle — tout comme elle savait qu’ils ne tiendraient pas la fin d’année mais la voilà maintenant déterminer à rompre pour ne pas avoir à mentir à Pauly. Et si elle voudrait pouvoir se confier à lui, partager sa crainte, elle choisit d’attendre. D’être certaine. Nul besoin d’évoquer ses péchés s’il n’y a pas de bonnes raisons de le faire.
Il n’y en aura pas.
Test négatif.
Coeur alléger. Jackie, elle respire. Et rompt avec James le jour-même.

« Jackie, hm… On t’appelle juste pour te dire que Paul va pas très bien. Une intervention compliquée. Si tu pouvais peut-être… L’appeler ou lui envoyer un mot pour lui dire que tu penses à lui, je pense que ça lui ferait beaucoup de bien. » Ses doigts serrent son téléphone, elle acquiesce. Même si son père ne peut rien voir. Même si elle doute que ses mots puissent réellement aider Paul. « Je — D’accord, je vais faire ça. Merci de m’avoir prévenue. » Mais son pouce refuse d’appuyer sur la touche pour composer le numéro de son cousin et, alors qu’elle ouvre la conversation sms, les mots lui manquent. J’ai appris — qu’a-t-elle appris ? Rien du tout. Rien qui ne pourrait l’aider à imaginer ce qu’il a vécu. Il paraît que — que quoi ? Qu’il va mal ? Qu’il a enfin connu un dossier qui le retourne, à l’instar de son père à elle avec l’affaire Cartwright ? Elle aurait l’impression d’en jouer, de s’en régaler.
Et puis un message ou un appel, ce n’est pas un réconfort suffisant.
Sur un coup de tête, elle achète un billet d’avion. Un long week-end qui approche sera son excuse pour louper une semaine de cours. Ce n’est pas pour faire la fête mais pour Pauly.

Elle se retourne, espère être discrète. Ses yeux retrouvent sans difficulté la silhouette de la brune qui lui tourne le dos et se dirige vers sa propre vie. Hailee. Six mois qu’elle est rentrée à Redwood et c’est la première fois que son chemin croise celui de la jeune femme — peut-être aurait-elle dû lui demander si elle était du coin, y voir là l’occasion de s’inventer guide touristique et lui faire découvrir les plus jolis coins de la ville. Peut-être aurait-elle dû l’inviter à participer à la troupe de théâtre ou bien lui proposer de re-décorer son salon (non pas qu’elle puisse imaginer que le salon d’Hailee ne soit pas joliment décoré, elle veut juste une excuse pour la revoir et discuter encore et encore). Elle est tentée, Jackie, de combler la distance pour la rattraper, lui glisser l’idée, juste comme ça. Elle n’en fait rien, reste sur place jusqu’à ce qu’Hailee disparaisse de son champ de vision.
Si elles se recroisent, elle lui en parlera.
Non.
Si elles se recroisent, elle l’invitera à aller boire un verre.
Non.
Si elle aperçoit une coccinelle, dans les cinq prochains jours, ça voudra dire que son chemin croisera de nouveau celui d’Hailee.
Oui, ça, c’est pas mal. Plus qu’à guetter une coccinelle, maintenant.
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