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 lula thorne

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 202 CREDITS : av/ burnonfire
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MessageSujet: lula thorne   lula thorne EmptyVen 23 Juin - 10:55


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(lula, thorne)

( ÂGE, BIRTH ) trente-sept ans depuis cette année, le visage épargné par l'âge qui ne cesse de croître. on la complimente, régulièrement (du moins c'est ce qu'elle assume), on lui demande quelle crème elle utilise, son secret, où a-t-elle dégoté la fontaine de jouvence et elle se contente d'un rire bref et gêné, de joues rosies et de regards qui fuient. née à san diego, toute proche, soleil californien pour régulièrement venir faire rougir sa peau, le neuf juillet. ( ORIGINES ET NATIONALITE ) des origines européennes (irlandaises, italiennes, allemandes) auxquelles sont venues se mêler des ancêtres canadiens ; elle possède la nationalité américaine. ( EMPLOI OU ETUDES ) vingt heures par semaine, elle est au guichet du musée d'histoire naturelle de san diego, à encaisser les visiteurs et leur tendre les flyers pour ne pas se perdre dans les couloirs. guichetière par dépits, parce qu'elle n'aura pas eu d'autres choix en découvrant sa grossesse — elle a simplement diminué son nombre d'heures là-bas il y a environ cinq ans lorsqu'elle a décidé de fonder sa propre association pour venir en aide aux femmes. ( STATUT CIVIL ) elle a cru au grand amour, lula, avant de ne plus y croire. déçue, le coeur brisé — laissée à l'abandon. elle a essayé des rencards quand son fils était petit avant d'abandonner l'idée, de préférer se concentrer sur autre chose. de toute façon, la vie de famille, ça n'a jamais été sa priorité. ( ORIENTATION SEXUELLE ) des aventures avec l'un ou l'autre genre, selon ce qui se dégage de la personne, selon ce qui lui est inspiré. elle accorde davantage d'importance à l'idée de se sentir bien, en phase, plutôt qu'au reste — bisexuelle. ( FAMILY ) famille éclatée, des parents séparés depuis déjà longtemps, à qui elle parle encore un peu, un peu contre son gré. c'est pour que son fils connaisse ses grands-parents, parce qu'elle ne veut pas avoir de regrets, qu'elle ne veut pas culpabiliser encore davantage. et puis un fils, bien trop grand maintenant, déjà presque adulte, déjà si responsable. un fils qu'elle n'est pas prête à voir grandir malgré la relation souvent tumultueuse qu'ils ont pu avoir au fil des années. ( PERSONNALITY ) élégante, rationnelle, audacieuse, honnête, observatrice, influenceuse, anxieuse, douce, bienveillante, impatiente, responsable, égoïste, compétitive, cynique, envieuse, coquette, dépensière, logique, renfermée, timide, maniaque, méticuleuse ( GROUPE ) stars

( THIS THINGS ARE WHO I AM ) tw: semi abandon parental, grossesse non désirée, culpabilisation médicale

( one ) foyer brisé à sa naissance, lula, elle n'aura jamais le loisir de connaître l'amour qui a uni ses parents. père aux abonnés absents, toujours en déplacement, occupé par le travail, il n'a été qu'une voix au bout du fil et une écriture sèche et illisible sur quelques cartes d'anniversaire. c'est à peine si elle le connaît, lula, ce philip thorne qui se dévoile être un géniteur à défaut d'être un père. elle lui en a longtemps voulu, l'a souvent blâmé de loin pour tout ce qui pouvait aller de mal dans sa vie, avant de comprendre qu'il a eu le choix, lui, de laisser la possibilité de devenir père derrière lui et qu'il l'a saisi. maintenant, elle le comprend, sans pardonner. mère présente, pas le choix pour elle que de s'occuper de son chérubin, pas le choix que de devoir rester et élever. ça a été bancal bien plus souvent que l'inverse, des reproches toujours glissés sous-forme de sous-entendus qu'elle a longtemps ignoré, lula, avant d'entendre. elle qui voyait dans sa mère le bon parent, celle qui était restée, a compris que sa génitrice n'a pas choisi et qu'elle la tient pour responsable de l'échec de sa relation avec philip, de sa vie atrophiée et pas menée comme elle l'aurait voulu. le foyer éclaté avant qu'elle ne sache ce que c'est, lula, elle s'est construite comme elle a pu, avec les moyens du bord qui ont été trop maigres, qui n'ont jamais été de véritables appui sur lesquels se reposer. ( two ) le réconfort et l'allégresse toujours trouvée dans la danse. les pas, les mouvements. comme une libération qui viendrait de l'intérieur, lui ferait tout oublier. elle a dansé, lula, pour cesser de se sentir coupable de la séparation de ses parents, dansé pour oublier les mots de sa mère, dansé pour oublier l'absence de son père, dansé pour se trouver, elle. elle voit les notes dans son esprit, s'imagine aussitôt quelques chorégraphies pour les accompagner — l'oreille absolue disent certains, elle n'a jamais cherché à savoir si c'était vrai ou non, elle sait juste que chaque mélodie prend vie en elle-même, qu'elle a besoin de les exprimer physiquement. la danse, ça a toujours été son évidence quand certains voulaient lui proposer la musique pour ce talent si précis qu'elle démontrait — elle ne veut pas jouer, elle veut montrer, elle veut raconter quelque chose avec son corps, lula. la danse, alors, comme préoccupation première, comme obsession et vocation. elle a eu de la chance, lula, d'être douée et repérée à san diego par des écoles, de pouvoir obtenir des aides financières avec sa mère pour les rejoindre. et quand la question d'études longues ou d'études de danse s'est posée, elle n'a pas eu besoin d'y réfléchir. la danse, la danse bien sûr, la danse évidemment. à dix-sept ans elle avait dansé pour des grands noms de la pop — dont britney et christina. à dix-neuf elle se predestinait à devenir l'une des plus jeune chorégraphe, elle avait commencé, dans l'école qui l'avait vu s'épanouir, former des élèves parfois, plus vieux qu'elle. à vingt, elle a été obligée de tout abandonner, carrière, rêve, son nom. ( three ) avortement, grossesse non désirée, culpabilisation médicale, déni de maternité, dépression post-partum pregnant. le mot flou à travers les larmes. elle n'en voulait pas, lula. pas de cette vie en elle, pas de cet avenir. elle a eu les mains qui ont tremblé, la gorge qui s'est serrée. elle a eu envie de vomir, de pleurer, de hurler. elle a eu peur, lula. peur de l'annoncer, peur de s'en débarrasser, peur de tout. il est parti, le père, sans un regard en arrière, comme le sien il y a des années. parce que pour eux, le choix est vite fait. pour eux, ça n'implique rien ou si peu. pour elle, c'était différent. elle a pris des rendez-vous, lula. deux mois déjà écoulés quand elle en a parlé à des professionnels de santé. cet enfant, elle n'en voulait pas. les mots avoués à voix si basse dans la salle froide. get rid of it. sa carrière avant tout, sa carrière uniquement. des enfants peut-être plus tard, peut-être un jour ou sans doute jamais. elle n'y avait jamais réfléchi, lula, savait juste qu'elle n'en voulait pas. pas là, à vingt ans à peine. pas là, alors que sa carrière décollait, promettait — étincelait. pas là, alors qu'elle avait d'autres priorités. think about it carefully. getting an abortion is no fun, no joke. are you really sure that's what you want? to kill an inocent life?. les mots durs, les mots accusateurs. qui résonnent, résonnent, résonnent jusqu'à s'amplifier, jusqu'à lui tordre le ventre. elle a quitté le cabinet en titubant, lula, plus certaine de ce qu'elle voulait. sa carrière. mais pas de sang sur les mains. elle a hésité, essayé de contacter d'autres personnes — les mauvais contacts, peut-être. toujours cette même réaction. toujours ces mêmes mots, juste agencés différemment. alors cet enfant, elle l'a eu. cette grossesse, elle l'a menée. sans en vouloir. en détestant son corps qui changeait, cette vie qui grandissait. en haïssant les nausées, les poussées d'hormones, l'humeur changeante. en haïssant les chevilles enflées, la poitrine douloureuse, les larmes et les pensées. elle a eu peur, lula, jusqu'à l'accouchement. envisagé de l'abandonner à plus d'une reprise, même quand elle l'a eu entre les bras, même quand elle est rentrée chez elle, même après cinq mois. le laisser devant la caserne, une église, qu'importe — partout mais pas chez elle. ça n'a pas été évident. ni l'allaitement, ni de reconnaître les pleurs, ni de s'en occuper. elle était débordée, lula, déprimée. elle entendait l'enfant, son fils, elle le voyait et, au fond d'elle, elle l'aimait, mais elle le détestait aussi. lui et ses cris. lui dont il lui fallait s'occuper. sa mère a fini par venir s'installer chez elle pendant deux ans, le temps qu'elle soit prise en charge, le temps pour que mère et fils arrivent à s'apprivoiser sous l'oeil de la grand-mère. elle avait connu ça. lula le comprenait, à présent. ( four ) c'est avec les groupes de parole qu'elle a fini par accepter sa condition de mère, lula. en rencontrer d'autres dans la même situation qu'elle, partager, échanger. ça lui a fait du bien — tout autant que ça l'a brisée d'entendre des récits glaçants. elle a croisé plus d'une femme incapables de renouer avec leurs corps après la grossesse. et ce n'était que la surface de l'iceberg. elle le sait bien, lula, qu'il y en a d'autres qui ne s'acceptent plus après différents traumatismes. elle a gardé le contact avec certaines, continué de parler, voulu aider. et l'idée de l'association est née. il lui aura fallu des années avant de concrétiser ce qui ne devait être qu'une pensée fugace. manque de confiance, manque de financement, manque de temps, manque de connaissances. et petit à petit, tout s'est fait naturellement. association exclusivement féminine, les hommes n'y sont pas acceptés, pas même à la porte d'entrée. elle accueille les femmes, en groupe ou en session individuelle, et les aide à se réapproprier leur corps à travers le mouvement. elle s'inspire de la danse pour se faire, entame parfois comme des débuts de chorégraphie. elle a d'abord été seule pour avoir une casquette multiple, a réussi à se faire rejoindre par quelques employés qu'elle paie du mieux qu'elle le peut ; elle donne sa chance à tout le monde, accueille les bénévoles avec le sourire. le nom se fait, est glissé dans certains cabinets bienveillants, et de plus en plus de femmes affluent.

(( du vrac )) pourrait passer des heures à admirer certaines peintures ou photographies. a d'ailleurs pris l'habitude d'aller visiter des musées avec son fils dès son jeune âge pour qu'il apprécie l'art visuel. // le rouge lui monte vite aux joues quand les compliments pleuvent sur elle. // souvent un livre et un carnet de notes dans son sac, même si elle ne les sort que peu. // a voulu apprendre le latin plus jeune, a abandonné à cause des déclinaisons auxquelles elle ne comprenait rien. // activiste qui participe régulièrement aux manifestations pour le droit à l'avortement et contre l'abattage des animaux (et tout ce qui concerne les animaux, en réalité). // ne sort jamais sans s'être mis une touche de parfum et avoir un peu de fard à paupière — c'est généralement discret, à peine visible mais ça suffit à mettre son regard en valeur. // déteste que les gens la complimente sur son physique. elle n'est pas qu'un corps vide thank you very much. // porte le bandeau dans les cheveux comme personne (hormis peut-être blair waldorf). // collectionneuse de lunettes de soleil qui ont l'air vintage. elle porte toujours la même paire, pourtant, mais elle aime les mettre en avant sur une étagère chez elle. // est terrifiée à l'idée que son fils quitte le domicile familiale et qu'elle se retrouve seule, comme à l'époque de sa grossesse. panique aussi dès qu'il parle de filles, de garçons, de n'importe qui qui pourrait être un.e partenaire. // passe trop de temps, et dépense trop d'argent, dans des magasins de décorations. sans doute qu'elle pourrait se reconvertir dans le design d'intérieur (même si elle recopie principalement quelques pages d'ikea). // elle a suivi des cours en ligne pour acquérir des connaissances en psychologie et sociologie afin de pouvoir ouvrir son association et aider les femmes qui en avaient besoin. // tendance à trop surveiller sa ligne et son poids. elle a été suivie, après sa grossesse, car ça l'obsédait, perdre ce ventre qui l'avait trahie. il lui arrive d'avoir des élans à calculer les calories qu'elle avale mais c'est de plus en plus rare, à présent. // capable de passer des soirées entières au bowling. elle strike comme personne. // elle a été fumeuse après la naissance de son fils. elle est censée avoir arrêté mais il lui arrive de tirer une clope, de l'allumer et de la laisser se consumer entre ses doigts. elle ne fume plus mais elle n'assume pas davantage de garder un paquet caché chez elle alors elle n'en parle pas.

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lula thorne
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