raj mulani

( FIRST NAME ) rajeev si le prénom entier doit être demandé. celui utilisé par les employeurs, l'administration, son père — et sa soeur quand il fait une connerie et qu'elle tient à ce qu'il le sache. il l'a rapidement diminué en raj, toutefois, lui et d'autres finalement. ( LAST NAME ) mulani, typique du gujarat, le nom de son père qui n'évoque rien, ici, de ce côté-ci de l'océan. pas qu'il aurait voulu qu'il en soit autrement. ( ÂGE, BIRTH ) les trente-quatre ans inscrits sur son visage, poids des années qui viennent courber quelques lignes de son corps. il lui suffit pourtant de se raser de près pour perdre dix ans et passer pour un autre homme.( ORIGINES ET NATIONALITE ) l'inde comme pays des ancêtres, l'inde où il n'aura mis les pieds que peu de fois (trop peu de fois), finalement. il se sait originaire du gujarat plus précisément. ( EMPLOI OU ETUDES ) la casquette double pour raj. à la fois paralégal pour le cabinet d'avocats de la ville depuis déjà plusieurs années. il s'était lancé dedans pour avoir un pied dans le droit, parce qu'il savait pas exactement quoi faire — et puis là, depuis deux ans, il a repris les études de droit pour devenir avocat. il a encore une année avant d'espérer passer l'examen du barreau. ( STATUT CIVIL ) l'alliance a été retirée il y a quelques mois bien que la séparation se soit faite plus tôt l'année passée. ils ne sont pas encore divorcés, chose qui ne saurait sans doute tarder — si madame veut bien prendre les devants, parce que raj, il préfère attendre que ce soit elle qui décide pour eux (n'est-ce pas déjà elle qui a choisi de le quitter, après tout ?). ( ORIENTATION SEXUELLE ) s'il s'est vaguement cherché à l'adolescence, ça n'a pas duré. et puis, il aurait trop craint les représailles familiales pour oser aller à l'encontre des exigeances de madame mulani. (hétérosexuel hétéroromantique).( GROUPE ) sun, le sourire bordé aux lèvres comme incapable d'en être autrement. il est bonne humeur et douceur, raj et il veut croire que la vie est belle.

( THIS THINGS ARE WHO I AM )  enjoué — il est de ceux qui seront toujours vus avec un sourire collé aux lèvres, le regard pétillant. de ceux qui s'émerveillent rapidement, qui sont vite fascinés, qui peuvent rester positif peu importe la situation. c'est un super pouvoir à ce niveau-là, aucun échec, aucune difficulté, ne lui fait perdre sa vision belle de la vie. il croit en elle, il s'en contente et il ne s'attarde jamais ce qui va mal. mauvaise foi — il n'aime pas avoir tort, raj, et n'en démordra pas tant qu'il n'aura pas prouver son point, convaincu l'autre. qualité dans le boulot auquel il aspire, véritable lacune dans sa vie de tous les jours. c'est qu'il lui arrive d'avoir tort, d'avoir sauté aux conclusions trop rapidement mais pour ne pas perdre la face, il ne l'admet pas et s'enfonce petit à petit, quitte à passer pour un idiot — c'est l'égo qui s'exprime, son besoin de rester cohérent et de sauver les apparences, finalement. rancunier — le pardon rarement accordé et même lorsqu'il l'est, il n'oublie pas, raj. il garde tout dans un coin de sa mémoire pour mieux le ressortir au moment opportun. capable d'une vengeance froide derrière son air affable et de garçon (trop) gentil, il serre les dents et attend bien plus que les autres ne le pensent. la mauvaise foi s'y mêlant, ses relations peuvent vite devenir explosives quand il a décidé de se dévoiler odieux pour faire passer un message. bon tacticien — des années à pratiquer les échecs à haut niveau, toujours poussé à anticiper deux, trois, puis dix coups d'avance. il lui arrive peu d'être surpris, peu pris au dépourvu. il est prévoyant, raj, et il sait comment obtenir ce qu'il souhaite.
mais aussi — jovial, maladroit, charmant, responsable, posé, curieux, ouvert d'esprit, têtu, tranquille, angoissé, décision parfois difficile, justicier

family — chez les mulani, la mère règne. autorité que personne ne saurait contredire, l'opinion des autres n'a aucune place. c'est elle qui décide, elle qui trace, elle qui dit et fait. époux et enfants n'ont pas eu la place de s'épanouir ni de se développer, tant elle s'imposait. un regard et ils filaient tous droits, de crainte de représailles qui ne sont jamais arrivées autrement que sous forme de mots difficiles à entendre. raj, il a laissé faire, prenant exemple sur le père écrasé par une épouse décisionnaire, jamais un mot de travers, jamais une ligne de conduite qui pourrait lui valoir critiques supplémentaires. il lui a fallu attendre ses vingt-huit ans pour qu'il ose enfin s'affirmer, accepter de dire non quand seul un oui est attendu, de penser à lui et non pas à ce qu'elle voudrait. ça a été violent, non physiquement mais l'échange verbal, larmoyant de manipulation, de culpabilisation et culpabilité mais il a bien compris, raj, que sa mère ne changerait pas. il a choisi de cesser de lui parler, alors, pour protéger le peu d'amour propre qu'il lui restait, pour préserver sa santé. il sait bien que ça a eu des répercussions, que ça n'a pas été apprécié et il a cru, naïf, idéaliste, que père et soeur suivraient son exemple — il n'en a rien été. si le premier a avoué à voix basse que raj avait bien fait, il n'ose pas se libérer de l'emprise, sait peut-être tant de choses que le fils ignore. raj, il ne comprend pas, essaie, mais c'est vain et finalement il abdique. ne voit que peu son père parce qu'il ne voudrait pas lui faire courir de risque. la relation avec la soeur aînée est plus difficile à déterminer. ils s'adorent, se disent proches l'un de l'autre (et ils le sont) mais il la voit devenir aussi autoritaire que leur mère, craint qu'elle n'emprunte le même chemin que celle-ci et il se trouve démuni. chess — inscrit aux échecs trop jeune pour avoir son mot à dire par la mère, pour développer des compétences pour le futur qu'elle n'envisageait que resplendissant. il a suivit, raj, ni trouvant pas de véritables réconforts ou amusements mais il n'était pas mauvais — loin de là, même. il a remporté des concours, d'abord à petites échelles, puis nationaux, bien trop jeune pour apprécier, bien trop jeune pour qu'il ait envie de cette pression qui lui était imposée car perdre n'était pas une option. s'il a cessé les échecs à l'université, il doit pourtant reconnaître que sa mère avait raison et que ça lui sert, plus souvent que l'inverse. il a développé une compétence pour le calcul, pour la prévision, pour deviner ce que l'adversaire peut vouloir jouer et il sait que ça lui sert dans ses études nouvelles (et que ça lui servira plus encore quand il sera vraiment avocat). law — les options étaient peu nombreuses en terme d'études. ce devait être long, glorieux sans être trop romantisé. de quoi lui assurer un avenir radieux mais aussi une vie privée épanouie. le médical n'a même pas été envisagé par mama mulani, quelque chose de cérébral pour bien mettre le fils en avant (et avec lui, l'éducation irréprochable de la mère). raj, il a choisi le droit comme il aurait pu se lancer dans des études d'architecte. sur le principe, sans grande conviction autre que celle de vouloir faire plaisir à sa mère, de vouloir réussir. mais le droit, c'est très vaste et il est trop honnête pour accepter de défendre n'importe qui, de défendre sans croire, sans cause et les sept années minimum pour obtenir un poste l'ont vite démotivé. paralégal lui a paru être un bon compromis. un pied dans un domaine qui, au final, l'intéresse, sans pour autant souffrir des inconvénients du métier de défenseur. et puis la recherche, l'organisation, ça lui convient bien, c'est son truc, à raj. les années d'études sont passées, un emploi a été trouvé et il n'est plus parti de la firme où il a fait ses débuts. il travaille autant que les associates, reste pour aider et conseiller les juniors dans leurs tâches. leur job, il le connaît bien, il le fait parfois à moitié, il a appris quelques lois qu'il peut réciter de mémoire, connaît plus d'une combine pour captiver un jury ou bien un juge. il n'aurait pas pensé développer de quelconques ambitions, se voir finalement évoluer dans sa carrière mais à force d'entendre les info, il s'est mis en tête d'agir. raj, il ne peut plus rester impassible devant des injustices, des personnes injustement condamnées car mal défendues, d'une couleur de peau qui n'offre pas de privilège comme de secondes chances. il ne supporte plus d'entendre parler de cet homme qui a été conduit à sa mort dans tel ou tel état deux jours avant qu'on ne puisse prouver son innocence ou que le véritable coupable se présente finalement. alors il a vu avec les managing partners du cabinet, il a repris ses études. le droit criminel, oui, mais pour défendre ceux qui ont déjà été arrêtés. il lui reste une année avant de pouvoir passer l'examen du barreau. mais les dossiers sur lesquels il compte se pencher, il en a déjà toute une pile, chez lui. marriage — il s'est marié, raj. peut-être trop jeune, peut-être trop vite. peut-être aussi parce qu'il n'a pas tellement eu le choix et qu'il a senti la pression, les regards, les demandes silencieuses. alors il a posé le genou à terre à la première qui était restée plus de trois ans, et la première qui lui aura dit oui. sans trop y réfléchir. ça fonctionnait, entre eux. c'était simple. il ne sait pas trop quand, ni comment, ça a fini par ne plus lui convenir, à elle. à lui, ça convient encore. mais elle ne lui laisse pas le choix, ne lui a pas laissé le choix quand elle a annoncé vouloir le quitter (et ce, même s'ils prétendent tous deux que c'était d'un commun accord, ce n'était pas vrai, il n'a pas pu faire autrement que d'être d'accord, raj). il a accepté avec les épaules basses et le coeur éclaté. pas qu'il en soit amoureux fou, mais tout de même. du coup, il en fait le moins possible. il l'a retenue dans l'appartement qu'ils ont partagé avant de décider de partir, lui, quand il savait qu'elle cherchait ailleurs. i already have another place. non, il n'avait pas, il avait juste le hang out, comme quand il l'a rencontrée, mais il pouvait bien prétendre et voilà qu'il y passe cinq nuits par semaine, là-bas. il n'évoque pas le divorce, c'est pas à lui de le faire. même s'il n'a plus envie d'être marié. c'est pas sa décision, ça l'a jamais trop été. et, finalement, même se marier, ça n'a pas été entièrement sa décision, alors à quoi bon ?

vrac — derrière le cliché de l'intellectuel qui mène des études, qui porte fièrement sa paire de lunettes et ses livres épais se cache un amoureux du tennis et de la plongée. s'il pratique le premier pour le sport, se dépenser, exercer une véritable activité physique une à deux fois par semaines et qu'il en retire quelques bienfaits (il n'aura jamais eu les mollets aussi musclés), il plonge dans les profondeurs de l'océan pour se détendre, cesser de réfléchir et pouvoir s'émerveiller de toute la vie inconnue et fascinante qui vit sous l'eau. // boit principalement du thé, regarde majoritairement des séries britanniques, si bien qu'il a parfois un accent proche du londonien qui lui vient sans qu'il ne puisse l'expliquer. on le prend pour un anglais, il rit, décline et se sent alors obligé de prendre un café. // s'il donne l'illusion de prendre soin de sa ligne avec ses activités sportives, il mange bien tout ce qui lui passe par la main et qui peut être comestible. il essaie de réduire sa consommation de viande, pour la planète, pour les animaux, pour le futur de l'humanité, mais ne s'y met aussi sérieusement qu'il le prétend. // s'il a souvent bien du mal à saisir l'ironie (team premier degré), il peut parfois en user sans s'en rendre compte. sans doute à force de traîner avec bran. // petit, il aimait répété qu'il était lunatique parce qu'il portait des lunettes. il a mis de longues années à comprendre que ça n'avait pas de rapport. // il est arrivé à plus d'une reprise qu'on lui demande si c'est mulaney son nom de famille alors maintenant, il précise toujours not like john quand il se présente. // passe trop de temps sur youtube à regarder des extraits de sketch d'humoristes. taylor tomlinson, sarah silverman, aziz ansari, il regarde souvent les quelques mêmes vidéos qu'il connaît donc par coeur mais ne s'est pas encore décidé à aller voir un spectacle.

-- devenir avocat à force de voir des innocents être reconnus coupables surtout ces dernières années. les mouvements sociétaux auront terminés de le convaincre de prendre la défense de ceux qui sont injustement condamnés.
-- plongée pour se détendre, ne plus avoir à réfléchir, pouvoir s'émerveiller de toute la vie qui est dissimulée sous l'eau.
-- échecs lancé par un parent (la mère) pour obtenir some skills dans la vie active de bien plus tard, des compétitions remportées mais ce n'est pas une passion. il en fait encore un peu.
-- tennis comme sport, véritablement passionné depuis des années.
-- la mère exigeante et poussant les enfants à faire bien mieux, le père plus en retrait et osant peu intervenir dans l'éducation des enfants. il ne parle plus à sa mère (raison ?) et les contacts avec le père sont toujours difficile. a une soeur qui a tendance à suivre les traces de la mère, ou qui veut agir comme une seconde mère pour raj. ils sont proches, toutefois, juste parfois c'est compliqué.

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