AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 zeppelin hemmings

Aller en bas 
Aladdin

Aladdin

- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 511 CREDITS : av/olympia.
- more about me

zeppelin hemmings Empty
MessageSujet: zeppelin hemmings   zeppelin hemmings EmptyVen 3 Juin - 10:11


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(zeppelin, hemmings)

( FULL NAME ) zeppelin, une folie de sa mère, à ce qu'on lui en a dit. il n'a pas eu plus de détails, juste que led zeppelin était un groupe que ses parents adoraient, à l'époque où tout allait encore bien et que sa mère, la santé déjà fragilisée, a tenu à rendre hommage au groupe. il a pris l'habitude de le diminuer en zep, toutefois, parce que ça soulève légèrement moins de questions et parce qu'il préfère les mots monosyllabiques. hemmings, l'héritage paternel, aspiration du h et le s qui s'éternise. ( ÂGE, BIRTH ) officiellement, né à saint albans, l'hôpital le plus proche, service maternité. en réalité, il a commencé à pointer littéralement le bout de son nez avant que la voiture n'ait été à l'arrêt sur le trajet — ce qui explique sans doute pourquoi il apprécie tant être sur les routes. c'était le treize octobre '92 et il peut même affirmer que c'était un mardi. du reste, il n'a jamais cherché à connaître la météo ou plus de détails. il a tendance à vite perdre le fil de son âge, zep, pas habitué à ce qu'il lui soit demandé et puis, peut-être aussi parce qu'il ne voit pas tellement ce que ça pourrait changer. mais ce qu'il sait, c'est qu'il change de décennie à chaque année en -2 et c'est qu'il lui permet de savoir qu'il est présentement sur l'année de ses trente ans. les dix prochaines, donc, il se contentera de hausser les épaules et de répondre pas encore quarante. ( STATUT SOCIAL ) il y a ceux qui pensent que, parce qu'il crèche dans sa voiture, il doit avoir économisé pas mal et ceux qui, au contraire, sont persuadés qu'il n'a pas un rond en poche, qu'il est pauvre au possible et qu'il fouille dans les poubelles pour se nourrir. il s'en sort un peu mieux depuis qu'il a arrêté d'être sur les routes jours et nuits, mais c'est pas le luxe. bien content d'avoir au moins un job pour s'occuper et remplir les poches et les placards parce qu'il ose pas recontacter ni père ni frère pour demander une petite aide financière quand ça devient difficile ($$$$) ( EMPLOI OU ETUDES ) il a pas mal changé, zep. pas de diplôme signifie souvent pas d'emploi fixe non plus. les compétences, il les acquiert au fur et à mesure des besoins et c'est un peu sa force. en débarquant à redwood hills, il a travaillé à la poste pendant un an et demi, le temps d'apprendre à connaître tout le monde, de retenir les noms (et les adresses). il a filé quelques coups de main ici et là, notamment chez les black, et depuis quelques temps, il bosse en tant que réceptionniste de nuit à l'auberge de la ville. ( STATUT CIVIL ) le célibat bien accroché, parce qu'il a d'autres priorités, zep, que de se poser avec quelqu'un. il est un peu trop obsédé par sa mère, son suicide, et la rose lunaire, pour ne serait-ce que se rendre compte si on lui lance des regards appuyés ou faire attention aux autres qui ne seraient pas des moyens d'obtenir des réponses. ( ORIENTATION SEXUELLE ) tout comme il s'en fout de se caser, il s'en fout un peu (beaucoup) de savoir avec qui ce sera. il se pose pas de questions, zep, pas sur ce plan-là, du moins — il sait en revanche qu'à l'adolescence c'était déjà le cas et qu'il a eu l'impression d'être un peu étrange, décalé et peut-être pas totalement normal alors il a prétendu mater, comme tous les autres, parler de sexe et de nibards quand ça le laissait pas mal indifférent de voir les pages de playboy magazine et qu'il n'a même jamais cliqué sur le lien d'un porno (asexuel, biromantique). ( GROUPE ) little talks, la rose, ses membres, tout ce mystère, il n'en dort plus, zep, il a besoin de savoir, de comprendre.

( THIS THINGS ARE WHO I AM ) il n'a pas fait de longues études, zep et s'il ne considère pas celles-ci comme utiles (un diplôme reste un morceau de papier, après tout), ce manque d'éducation provoque un manque de confiance en lui. il ne peut pas s'empêcher de se penser crétin, idiot, pas assez intelligent ; il se rabaisse un peu facilement, peut-être, jamais trop devant les autres auprès desquels il assumera son fuck the system mais parfois dans les conversations, ou quand il lit des articles. les mots compliqués, la logique sociétale qui lui échappe et le voilà qui spirale, qu'il se dit que si seulement il avait fait un peu d'efforts, attendu un peu plus longtemps, essayé simplement, peut-être qu'il comprendrait mieux et plus vite. il se compare vite, zep, surtout quand il est question de culture générale, ce dont il semble manquer cruellement. il est pourtant loin d'être idiot, il retient vite, il sait parfois des choses sans parvenir à les expliquer et il a plus souvent raison que l'inverse mais ce n'est pas ce que la société lui dit et lui, il préfère croire ce qu'on lui rabache plutôt que de s'écouter, lui. ✩ il a toujours été fasciné par le feu. ça l'effraie et l'attire à la fois, la chaleur, le changement de couleur, la réaction chimique qui en est à l'origine. il ne s'approcherait pas d'un incendie, pas fou, mais il est toujours en train de jouer avec un briquet, un zippo ou même des allumettes. une flamme sur laquelle il a le contrôle et qu'il rengaine. pouce sur la roulette, clic, flamme orangée et hop, plus rien. le geste l'invite et l'aide à réfléchir, à se poser, aussi. canaliser un peu ses pensée. ✩ l'accent anglais qu'il ne saurait pas masquer même s'il le voulait. il ne peut pas prétendre être d'ailleurs, zep, sa prononciation guindée et son ton naturellement hautain (et si british) le trahiraient. ✩ possède un vann/combi réaménagé par ses soins duquel il a fait l'acquisition en 2018. il aime y dormir et pouvoir voyager sans trop avoir à se poser de question. ça l'oblige aussi à ne pas devenir trop matérialiste, ce qui lui convient bien — du moment qu'il a le strict nécessaire. l'espace restreint ne l'empêche pas de cumuler plus de conneries qu'il ne le devrait et c'est un beau foutoir, à l'arrière du vann. il essaie de ranger, de temps en temps, à peu près tous les quatre mois, mais il abandonne vite ; pas assez de place et puis même en bordel, il arrive à s'y retrouver, c'est l'essentiel. ✩ habitué à l'odeur de la pluie, il aime sentir qu'elle arrive. la terre humide, et cette presque explosion olfactive dans l'air quand l'orage est sur le point de débarquer. ✩ son père lui a payé des cours de musique à l'adolescence. zep, il a toujours pensé que c'était parce que lui-même regrettait de n'avoir jamais pu rejoindre un groupe (il n'a pas tout à fait tort) ; ça ne l'a pas dérangé, ça l'amusait plutôt, même. il a passé de longues heures à apprivoiser la guitare sèche puis électrique, pour laquelle il a un faible non dissimulé, et aussi un peu la batterie. deux positions qu'il pourrait occuper si un jour il se motivait à lancer un groupe. il ne créé pas de mélodie, en revanche, il préfère reproduire les sons qu'il aime et, naturellement, c'est vers le rock et le punk rock et le grunge qu'il s'est dirigé, légèrement (beaucoup) influencé par les goûts musicaux de son propre père. chez les hemmings, on est punk rock sinon rien. zep, il ne doit pas son prénom à n'importe qui, et il lui arrive de s'en vanter. zep as in led zeppelin, yeah. ✩ élevé par un père célibataire qui n'a eu de brèves aventures dans sa vie. le cadet d'une fratrie de deux. il lui a toujours manqué cette mère absente jusque sur les photo de famille — il a pourtant réussi à dénicher un vieil album où elle figurait et qu'il a longtemps dissimulé sous le matelas de son lit. il aurait pu manquer de rien, zep, sauf qu'il a toujours senti qu'il y avait un secret autour de sa mère, comme quelque chose de honteux. et ça l'a intrigué. il a essayé d'interroger mais les réponses ne sont jamais venues. pendant longtemps, il ne connaissait rien d'autre que son prénom, comme une maigre victoire, un rien auquel se rattacher. il n'a pas laissé tomber pour autant, zep, il a continué à demander. qui était-elle, pourquoi n'est-elle pas là, où est-elle, est-elle partie à cause de moi, est-ce qu'elle me détestait moi ? est-ce qu'elle était malade, est-elle quelque part, pourrai-je la revoir un jour. il le voyait bien, zep, que son père se braquait dès qu'il lançait le sujet, même l'air de rien — il voyait son regard qui s'assombrissait et l'humeur qui se faisait de plus en plus maussade au fil des années. jusqu'à ce qu'on lui balance que sa mère, elle s'était suicidée. il n'a pas eu plus d'information que ce mot-là, balancé l'air de rien, comme si ça ne devait pas l'affecter ou changer son monde. ✩ il a l'habitude qu'on l'appelle par son patronyme, répondait même plus facilement à un hemmings craché qu'à un zeppelin susurré. ✩ il a vadrouillé à travers les états-unis. pas tout de suite en arrivant, trop impatient de pouvoir s'installer à redwood hills et en apprendre un peu plus sur sa mère, ce qu'il lui était arrivé, mais après. quand il s'est senti obligé de partir de la ville et puis le vermont. il a d'abord emprunté les car greyhound, jusqu'à faire l'acquisition de sa maison sur roue. il a bossé ici et là pour pouvoir payer l'essence majoritairement, profité de sa capacité à vite s'adapter et à savoir se démerder pour encaisser quelques billets. les patrons étaient toujours contents d'avoir de la main d'oeuvre non déclarée, comme un échange de bons précédés, en quelque sorte. il a préféré les villes plus au nord, à la frontière avec le canada, plutôt que les grosses villes — c'est qu'il est pas tellement un garçon de ville, zep. ✩ il ne fait pas confiance dans toutes les bestioles qui n'ont pas de pattes. serpents et vers, no thanks, il ne s'en approche pas. il ne fait pas beaucoup plus confiance aux poissons, d'ailleurs, pour cette même raison. ✩ s'il n'en donne pas l'air à première vue, il est plutôt littéraire, zep. il n'a rien contre la littérature anglaise, apprécie vraiment bien l'américaine. mais sa petite préférence continue d'aller vers le fantastique — et, en arrière-fond, un peu la fantasy et la science-fiction. neil gaiman figure parmi ses auteurs préférés, the ocean at the end of the lake l'ayant émerveillé durant de longues semaines. et coraline, on ne fait rien de mieux que coraline selon lui. bonus point d'ailleurs s'il s'agit de fantastique horrifique (un peu comme stephen king mais avec un peu moins de gamins et pas toujours la même trame). ✩ quand il a quitté l'angleterre, il a pris une autre identité. enfin, rien d'officiel, il n'a même pas réussi à se faire faire une fausse carte ou de faux passeport, mais il a commencé à se présenter sous un autre nom (qu'il oubliait de temps en temps, au début et il balbutiait, se mélangeait, alors il a fini par l'écrire). osborn hastings. il s'est dit que ce serait sans doute plus discret pour interroger à propos de sa mère, pour ne pas trop éveiller les soupçons, aussi. au final, il ne sait pas si ça a vraiment aidé ou non, ils sont peu chelou les gens, à redwood hills, mais il continue la mascarade. ✩ la dépression, c'est héréditaire, dans sa famille. sauf qu'il l'ignore. il se doute un peu que sa mère a du en souffrir, il ne voit pas trop pourquoi, ni comment, elle aurait pu en arriver là autrement, mais il sait que ça court de génération en génération, que ça se propage comme la peste et que ça s'est infiltré jusque dans ses veines. il lui arrive d'avoir des élans de mélancolie profonde, c'est comme ça qu'il les nomme, du moins, ces journées entières à passer sans pouvoir se lever, à regarder le plafond et à se demander pourquoi. pourquoi il vit, pourquoi il n'arrive pas à se laisser porter par cette bonne humeur qu'il s'efforce pourtant d'installer partout où il passe, pourquoi il n'y croit pas, lui, pourquoi, pourquoi pourquoi. sujet tabou chez les hemmings, il n'a jamais pu en parler, préférant s'enfermer dans le confort de sa chambre et se blottir sur son lit plutôt que de déranger quelqu'un. du coup ses émotions, il ne sait pas vraiment les communiquer, il n'a pas toujours les mots pour les exprimer et il ne le fait pas, ce n'est pas un réflexe. alors il souffre, il ravale sa peine et la douleur logée dans son crâne et qui en devient presque physique et il garde tout pour lui. ✩ il a adopté un lézard. ou plutôt, un lézard lui tient compagnie sur un petit rocher proche de là où il a installé son vann. du coup, zep a décidé de l'adopter (sans savoir s'il s'agit du même lézard ou d'un autre) et de le nommer wednesday, en hommage au personnage de la famille addams. parce que christina ricci, c'est un peu son celebrity crush qui ne passe pas. ✩ il aime particulièrement l'odeur des bougies, qu'elles soient parfumées ou non. il en possède plusieurs dans ses placards, rares choses qu'il collectionne ou presque ; qui s'entasse au moins de façon inutile dans son espace limité. ✩ peut-être est-ce parce qu'il n'a pas de souvenirs de ses parents ensemble, heureux et amoureux, ou peut-être est-ce parce qu'il ne l'a pas vraiment vécu, ou parce qu'il s'y intéresse peu, mais il ne croit pas en l'amour, zep. il le voit pour ce que c'est : un sentiment, une émotion, quelque chose de passager et d'éphémère, qui peut disparaitre du jour au lendemain, après une bonne nuit de sommeil. ✩ il a besoin de comprendre, zep, pour réussir à accepter et retenir quelque chose. les questions lui viennent facilement parce qu'il réfléchit beaucoup, beaucoup trop parfois, et qu'il aime creuser, connaître un sujet dans ses moindres détails. ça agace, cette tendance à l'interrogatoire et il le sait, il essaie de sceller ses lèvres, mais les mots sortent plus vite et il finit par poser toutes ses questions d'un seul trait. et même si on lui explique quelque chose, même si on lui montre, il reste un sceptique, zep. le genre qui remet en question les acquis, même scientifiques, parce que tout évolue, n'est-ce pas. ✩ il a un golden retriever qu'il a savamment nommé goldie. un petit rescue dog abandonné parce qu'il commençait à prendre de la place du haut de ses deux ans. et c'est vrai qu'il en prend, de la place, mais zep lui trouve toujours un coin. et puis bon, il tient chaud en hiver, ça évite d'avoir à mettre le chauffage dans le vann avant que les températures ne baissent vraiment trop, et c'est toujours ça de pris. ✩ le corps constellé de tatouages. pas tant que ça, comparé à d'autres, mais il en possède un certain nombre. ses bras, surtout, et puis le torse et les omoplates. parfois des paroles de chanson, mais aussi un batman, justicier préféré et de loin, des chauves-souris, des symboles comme le smiley de nirvana, le bonhomme de pearl jam, etc.

( CHRONOLOGIE ) 1992 — naissance de zeppelin hemmings. 1993 — suicide de bonnie hemmings, laissant derrière elle deux enfants et un mari. 1994 — déménagement des hemmings pour l'angleterre. 2014 — obsédé par l'absence de sa mère, tourmenté par le manque d'informations venant de son père, zep décide d'aller à redwood hills pour découvrir qui était sa mère et pourquoi elle s'est suicidée. 2015 — suite à une altercation, il part de redwood hills et commence un vagabondage à travers les états-unis. 2018 — décide d'acheter un combi qu'il réaménage à sa sauce pour vivre dedans et continuer son tours des usa. 2019 — retourne à redwood hills, bien déterminé à trouver des réponses à ses questions, cette fois-ci.

( CARACTERE ) débrouillard — obligé de le devenir, son père désireux que ses enfants soient en mesure d'être autonomes le plus rapidement possible. il a appris, zep, à faire de petits travaux dès l'enfance et adolescence et puis, quand il est parti, il n'a pas eu d'autres choix, de toute façon, que de savoir s'en sortir que grâce à lui-même. débrouillard par la force des choses, alors, pas réellement pas le choix, même s'il est bien content de ne pas avoir à demander l'aide des uns et des autres quand il veut faire quelque chose. il est de ceux qui touche à tout, cuisine et travaux manuels, qui ont du apprendre à travailler la terre comme à reconnaître les signes du ciel pour une mauvaise météo.

bout-en-train — il n'aime pas, zep, voir les sourcils se froncer et les traits minauder. il a cette bonne humeur au fond de lui, qu'il force parfois pour masquer les pensées un peu plus mitigées qu'il garde enfermées dans un coin, et qu'il s'efforce, s'oblige même, à partager. il aime faire sourire et rire, il aime savoir être à l'origine de cette allégresse même temporaire. alors il fait son possible pour détendre les esprits angoissés, détourner la tristesse.

téméraire — uniquement quand ça l'arrange, toutefois. téméraire pour découvrir la réalité ou pour comprendre. téméraire quand il s'agit de passer des heures à la bibliothèque, à éplucher des livres, des pages et des lignes, quand le seul mal qu'il doit craindre soit un mal de dos et de tête (et encore, il s'arrangera pour les éviter en allant se reposer un bref instant). il l'est moins quand il s'agit de prendre les armes ou d'affronter quelqu'un de plus grand et plus fort que lui — il n'est pas complètement fou, zep, il tient encore à la vie, il n'apprécie pas tellement l'idée de se faire casser la figure et il est plus rapide à fuir qu'à fermer ses poings dans de telles circonstances.

expressif — le visage qui trahit ses émotions, les traits qui s'éclaircissent ou s'assombrissent au gré de ses pensées. il voudrait pouvoir mieux les masquer, zep, réussir à prétendre ou être meilleur menteur, mais il se fait trahir à chaque fois et il soupire et il ne peut qu'accepter l'idée que oui, d'accord, il ferait un bien mauvais agent secret.

mais aussi :  pragmatique, adorable, semble agressif (et peut l'être), indifférent, astucieux, blasé, critique, cynique, concentré, effronté, exubérant, fouinard, imprudent, irritant, lâche, loyal, malicieux, nonchalant, persévérant, entêté, ponctuel, réaliste, volontaire, tricheur, survolté, punk rock soul

( POSITION PAR RAPPORT A LA ROSE LUNAIRE ) la première fois qu'il en a entendu parler, c'était lors de son premier passage à redwood hills. difficile de faire autrement. et il ne saurait pas dire exactement pourquoi, mais la secte l'a directement fasciné, obsédé, même. zep, il sent qu'il y a encore plus que ce qu'il a pu apprendre à l'époque — et le fait qu'elle soit revenue depuis ne fait que l'intriguer plus encore. il est convaincu qu'il y a un lien, des réponses à dénicher s'il arrive un peu à creuser, convaincu que le mystère qui entoure sa mère et le déménagement de son père doit trouver sa source dans la rose lunaire, d'une quelconque façon. les propos d'un (ex-)flic ne font que l'en convaincre. et si la rose lunaire avait menacé son père, s'ils étaient à l'origine de la mort de sa mère et si c'était pas du tout un suicide mais un meurtre déguisé en tant que tel ? zep, il est prêt à tout pour en savoir plus, pour découvrir qui se cache derrière un tel nom, pour savoir ce qui est arrivé à sa mère et ce, peu importe les risques qu'il prend (enfin, tant que personne ne défonce sa voiture au milieu de la nuit avec une massue, c'est qu'il faudrait pas non plus pousser les intimidations trop loin).

this is me:
Revenir en haut Aller en bas
Aladdin

Aladdin

- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 511 CREDITS : av/olympia.
- more about me

zeppelin hemmings Empty
MessageSujet: Re: zeppelin hemmings   zeppelin hemmings EmptyVen 2 Juin - 10:53


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(this is my reality)

chronologie:

[ my head is an animal ] (Me) Bonnie and Martha, spring 1978. L’écriture est penchée, trop grosse, un peu baveuse. Il l’imagine gauchère, alors, sa mère, qui n’a pas appris à relever la main comme il le faudrait, à se tordre le poignet ou à simplement tourner légèrement la feuille. Ses doigts, il les passe sur l’encre depuis longtemps séchée, la volonté de s’imprégner de cette écriture avec l’espoir, peut-être, de réussir à mieux connaître la personne qui se dissimule derrière. Martha, il ne la connait pas. Martha, il n’a pas souvenir de l’avoir jamais vue. Il l’observe longuement, ce visage figé dans le temps, essaie de se le figurer avec quelques années de plus — avant d’en faire de même avec celui de Bonnie, cette mère dont il ne garde aucun souvenir, pas même la moindre information (à part qu’elle n’est pas là, qu’elle ne l’a jamais été, qu’elle s’appelle Bonnie, qu’elle s’est ôtée la vie de façon atroce, les détails ne lui ont jamais été communiqués, et, maintenant, qu’elle devait être gauchère). Elle sourit, sur la photo, peut-être était-ce avant la dépression, les questions, l’impression de ne pas être assez — c’était déjà avant les enfants, de ça il en est sûr, son frère pas encore né mais peut-être déjà logé en elle, il a un peu la flemme de calculer, Zep. Il a la gorge qui se noue, Zeppelin. C’était si longtemps avec lui. Ses doigts tremblent et il laisse s’échapper la photographie qui s’échoue au sol où il la laisse quelques instants, les yeux embués soudainement d’un trop plein d’émotions qui lui enserre le coeur, qui lui frappe le coeur, qui lui donne la nausée et l’envie de monter le son de sa stéréo plus fort, de faire hurler le mélange de batterie, basse et cordes de guitare, de faire hurler les mots de Kurt à défaut de pouvoir hurler les siens. Lentement, il se penche et récupère le morceau de papier corné, plié et replié. Il s’empresse de remettre la photo à sa place, de tourner les pages pour en trouver une autre — et il en trouve bien une autre. Martha and I, summer 1992, Redwood Hills. Sur celle-ci, sa mère arbore toujours un sourire mais il n’atteint pas ses yeux — il a beau ne pas l’avoir connu, il le remarque tout de suite, Zep. Les yeux éteints, comme déjà trop las ou peut-être déprimés. Il note ensuite son ventre gonflé, la main qu’elle pose dessus, sur le foetus qu’il était alors, sur lui. Le seul contact dont il pourrait avoir une preuve mais il revient à son regard, si triste, si hantés d’un quelque chose (de lui, peut-être, déjà trop actif même dans les limbes, déjà épuisant à courir de partout, à poser trop de questions). Ses doigts caressent les cheveux bruns ébouriffés de Bonnie, il voudrait pouvoir les démêlés, devine qu’il a hérité de sa crinière quand il s’amuse à se laisser pousser les cheveux (comprend que c’est la raison pour laquelle son père l’oblige à se les tondre plus souvent que jamais), les boucles qui font des noeuds et le volume trop épais qui tient chaud en été. Le pouce s’attarde encore un instant avant qu’il ne reprenne le temps de tourner la photographie, note enfin l’information manquante sur la précédente. Redwood Hills. Il ne sait pas où ça se trouve, ça, dégaine le vieux globe dont certaines lignes commencent à s’effacer, devine que ça doit être bien trop petit, pas assez grosse ville, pour y figurer, laisse tomber. Avant de se rappeler d’un mot de son frère à propos de leur ancienne maison. Dans le Vermont, aux Etats-Unis.

[ sending out an s.o.s ] Il trébuche à chaque pas, peine à conserver les yeux ouverts. Le jetlag, il se le prend en pleine gueule maintenant qu’il a atterrit et quitté l’aéroport. Trop d’heures de décalage entre l’Angleterre et ce coin perdu des Etats-Unis — il a pourtant vérifié plusieurs fois, s’est assuré qu’il n’y avait pas deux Redwood Hills dans le Vermont, a redemandé si c’était bien dans cet Etat, au moins, qu’ils avaient vécu avant. Il a agacé avec ses questions et sa tendance à s’inquiéter et il est presque certain que père et frère étaient soulagés de le larguer à l’aéroport, de le voir s’envoler — quitter le pays pour aller en emmerder d’autres qu’eux. Et là, il regrette chaque décision jamais prise alors qu’il a mal au dos à cause du vol et l’envie de se laisser tomber sur le premier matelas qu’il trouverait et tant pis si la journée débute à peine, ici. Mais il se fait vaillant, Zep, et il pousse encore chaque muscle de son corps au-delà de ses capacités. Il déambule dans les rues de la petite ville qui lui rappelle la campagne anglaise, un oeil qui essaie de repérer les numéros, un lieu où il pourrait se renseigner pour la bonne direction à prendre et l’autre sur la photo enregistrée dans son téléphone — bien que l’originale soit aussi présente dans son portefeuille. Au cas où il croiserait cette Martha Black au détour d’un magasin. Mais il se perd dans ses rues et il finit par demander son chemin, la famille Black oui ok, merci et il fait demi-tour, prend la direction indiquée et finit par trouver. La silhouette d’un jeune homme et il range le téléphone, Zep, tend une main. « Euh ouais, salut, je m’appelle Osborn Hastings, je cherche Martha ? » Et il invente des raisons, Zep — entendu parler d’elle, cherche de boulot, désire de se rendre utile. Les mensonges lui échappent les uns après les autres tandis qu’il se balance d’avant en arrière et il a déjà oublié quel prénom il a donné quand la fameuse Martha finit par lui faire face, ramenée par son fils Peter. Parce qu’elle est là, celle qui peut lui parler de sa mère. (…) Il n’a pas appris grand chose, finalement, Zep. Malgré les mois qui se sont écoulés, malgré tous les repas partagés avec la famille Black. C’est qu’il ne sait pas comment aborder le sujet avec elle, alors il dévie un peu. Et puis il a fait le tour de la ville, il a laissé traîner les oreilles ici et là et il a découvert l’existence de cette secte qui faisait ravage et qui a (aurait) disparu. Difficile de la rater, son nom exposé dans chaque document d’histoire, sur toutes les lèvres. Et la sensation qu’il y a un lien à faire, un truc à creuser peut-être. La Rose Lunaire.

[ on the highway to hell ] Le van est à l’arrêt, moteur qui continue de tourner — tant pis pour la planète, il est certain qu’elle n’est plus à ça près, de toute façon. Devant lui, le panneau redouté mais qui provoque une petite sensation de contentement. Welcome to Redwood Hills. La ville n’a pas cessé de quitter ses pensées depuis qu’il en est partie — la ville, sa foutue secte, aussi, sur laquelle il a bien essayé de se renseigner sans rien apprendre de plus. Pas faute d’avoir interrogé son frère, lui avoir demandé s’il s’en souvient, lui, du suicide collectif, et leur père, est-ce qu’il en a déjà parlé ? Parce que c’est étrange, non, que leur mère se soit tué en avalant un poison exactement comme la secte à l’époque. Avec du retard, oui, mais si c’en était pas ? Et s’il y avait autre chose, derrière ? Et si c’était pas un suicide ? Son frère lui a raccroché au nez et il n’a pas obtenu les réponses qu’il cherchait, Zep, alors il est revenu. Passé de New York à Philadelphie à la frontière longeant le Canada pour revenir s’échouer ici, Redwood Hills, Vermont. Le trou du cul du monde, de son opinion, mais où il sait qu’il pourra trouver des petits jobs pour renflouer le compte — tombé dans le rouge à force de traîner et dépenser et parce que le chien demande trop de nourriture et qu’il refuse de lui servir des restes dénichés dans les poubelles (le chien mérite mieux). Il est là et il n’est pas serein, les mots de Jamie la dernière fois résonnant toujours à ses oreilles, la Rose Lunaire, vaut mieux pas s’en approcher ou chercher à trop creuser. Ces mêmes mots qui lui ont soufflé qu’ils étaient responsables, pour sa mère — c’est bien obligé. Sa mère, elle se serait pas tuée après sa naissance, pas comme ça en plus, pourquoi, sinon ? S’ils veulent pas qu’on les trouve, alors peut-être que sa mère avait aussi enquêté, peut-être qu’elle savait des choses sur eux. Il ferme le poing, Zep, avant de retourner au volant du van, une main qui se perd dans les longs poils de Goldie qui lui offre une léchouille en retour. « Yes big guy, we’re home, » qu’il souffle entre ses dents. Il ne leur faut pas longtemps pour retrouver le centre ville, s’y arrêter. Quatre ans qu’il y réfléchit, Zep, à son retour. Quatre longues années à n’avoir que ça en tête. La rose, sa mère, le suicide. Quatre longues années à planifier, changer, revenir, se décider. Il sait qui voir en premier — celui qui a évoqué la dangerosité le premier, celui qui, définitivement, doit bien en savoir un peu davantage et qui, par son job, devrait pouvoir lui donner quelques réponses. Alors il n’hésite pas vraiment, Zep, il a le pas presque assuré quand il se dirige vers le poste de police, qu’il en pousse les portes et s’attire les regards des autres — en quatre ans, ses cheveux ont poussé et il a plus vraiment le moindre effort sur son look. Sans son père pour le recadrer et avec sa vie presque de bohème, à ne jamais se poser, à vivre dans sa voiture, à sauter plus d’un repas par jour à défaut de pouvoir se payer des courses, à passer certains soirs dans des refuges ou dans la rue à réclamer une ou deux pièces pour un café, il n’a plus tellement eu le temps de s’en inquiéter. Ce n’était plus une priorité alors il n’a gardé que trois ou quatre jeans, trois t-shirt, une veste. Forcément que les flics le regardent — ils le font déjà dans d’autres villes, dans la rue, on le soupçonne de dealer, d’avoir la main leste, il a cessé de s’en offusquer depuis longtemps, préfère jouer le jeu pour pas se faire cogner. Il demande Jamie, on lui dit qu’il bosse pas — il ne comprend pas qu’il ne bosse plus là, Zep, alors il va le trouver chez lui. L’adresse encore en mémoire, ou au moins le chemin pour s’y rendre. « Heeey, guess who’s back in town! Admit you’re glad, you missed me so much. » Il a les bras écartés, Zep et le sourire large. Le nom de la Rose, il le prononcera peut-être pas ce soir, finalement.
Revenir en haut Aller en bas
 
zeppelin hemmings
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: (city)-
Sauter vers: