AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 jordan lin

Aller en bas 
Aladdin

Aladdin

- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 511 CREDITS : av/olympia.
- more about me

jordan lin Empty
MessageSujet: jordan lin   jordan lin EmptyLun 7 Mar - 11:59


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(jordan, lin)

( FIRST NAME ) réponse juste ici ( LAST NAME ) réponse juste ici ( ÂGE, BIRTH ) le coeur qui palpite de peur, d'angoisse, toujours un peu davantage chaque année. d'abord à trente, puis trente-cinq et maintenant trente-huit. on lui a dit qu'elle s'y ferait, que ça passerait, ce n'est pas le cas. avant, chaque quinze juillet était aussi synonyme de questions de la part de la mère (et le mariage, et les enfants, et la vraie carrière, et ci et puis ça), de conseils de la part de son père (sourire plus, sortir plus, se pavaner mieux) et des critiques du reste de la famille (trop renfermée, trop froide, trop studieuse, trop loufoque, trop axée sur l'alcool, pas assez axée sur l'alcool, trop cynique, pas assez drôle), maintenant, c'est la crainte que l'un d'eux ne retrouve miraculeusement son numéro, ne cherche à la contacter. alors elle fuit les rues de manhattan, où elle est née, où elle doit se rendre pour le boulot, pour maximiser les chances de ne pas, surtout pas, les croiser. ( EMPLOI OU ETUDES ) $$$$$, jordan, elle n'est pas vraiment suivi les choix de carrière que les autres voulaient lui assimiler. on l'imagine dans le textile, la mode ; on la voit journaliste ou littéraire ; on vante ses mérites d'actrice ou de mannequin quand elle n'est rien de tout ça. elle est devenue technicienne d'opération, nom barbare qui ne parle à personne, qui n'évoque rien de particulier. elle est pourtant celle qui établit, définit les missions des astronautes, celle qui supervise les essais, qui envisage les possibilités, les marges d'erreur, de manoeuvre, et qui fait en sorte que tout soit ok avant que la moindre navette ne quitte la terre en direction de l'espace. ( STATUT CIVIL ) l'illusion pour première compagne, le jeu d'un amour qui n'existe pas et n'a même jamais existé. embourbée dans une fausse relation, pour aider un ami, parce qu'elle est un peu trop gentille, jordan, quand il s'agit de son cercle. le fait est que ça l'arrangeait bien, aussi, ce mensonge éhonté. permettait de faire taire les tabloïds, de tirer un pied-de-nez à ses parents également, et puis ça simplifiait les relations, pour elle. être en couple sans avoir à jamais s'inquiéter de ce qui devrait se passer dans le lit, parce qu'ils ne partagent pas de lit, pas même de toit. elle n'a pas prévu, en revanche, de ne plus réussir à le regarder, de lui en vouloir un peu trop férocement, de se mettre à le détester et d'avoir hâte, si hâte, que cette masquarade prenne fin et tant pis si son image y est détruite au passage (ce n'est pas ce qui compte, qu'elle se répète). ( ORIENTATION SEXUELLE ) la réalisation qui tombe, sûrement un peu sur le tard, pour elle, début de la vingtaine, et qui apporte son lot d'angoisse, d'inquiétude et de questions qui sont sans réponse. elle a toujours plus ou moins su qu'elle était capable de tomber amoureuse de personnes, hommes ou femmes le croit-elle car elle a déjà aimé, par le passé, oui ; alors elle s'est assumée biromantique assez rapidement, pensant que ça allait forcément de paire avec la sexualité, mais ça ne fonctionne pas comme ça et ce qu'elle a moins assumé, c'est son asexualité, qui est venu tout compliqué, pour elle. elle ne sait toujours pas exactement comment ça fonctionne, comment elle doit le présenter, alors elle ne le fait pas. trouve des excuses quand elle se lance dans des relations pour repousser l'instant où elle devra admettre que, non, merci, she's not interested in that part of the relationship, sans savoir si elle le saura un jour, si quelque chose fera que le sexe finira par avoir un quelconque intérêt pour elle. ( FAMILLE ) cercle restreint, monsieur, madame, deux enfants. schéma plutôt classique, de quoi se fondre dans la masse — ou presque. parce que chez les lin, on ne s'arrête pas à la famille, celle qui vit sous le même toit. non, il faut aussi compter les oncles, les tantes, les grands-parents (et même l'arrière-grand-mère qui a tenu la barre pendant encore longtemps, même si elle, ce n'était que par des visio pendant un moment) qui vivent dans un périmètre proche. trop proche, d'ailleurs, pour jordan, qui aurait aimé vivre, respirer, sans avoir l'ombre d'un cousin au coin de la rue, ou pouvoir faire ses choix, ses expériences, sans la crainte que ses actions seraient relatées aux parents. et, surtout, pour ne pas avoir besoin de les voir tous défiler quand elle a été mise à la porte, comme s'ils se sentaient tous concernés, tous inquiets d'être la personne à savoir la ramener sur le droit chemin, le bon chemin. ( ENDROIT PREFERE ) elle répond toujours sur le rooftop de son duplexe, jordan, celui qui se trouve à brooklyn, celui qui ne laisse à peine voir le ciel à cause de la lumière, qui l'empêche de pleinement se concentrer, à cause du bruit. la vérité, c'est que c'est un match serré entre le toit et le jardin de la maison qu'elle loue aux hamptons et sans doute avec n'importe quel endroit où elle peut se poser, lever la tête et les voir. ces milliers, millions, d'étoiles qui décorent le ciel, qui brillent et éclairent pas vraiment mais lui donne cette impression là depuis qu'elle est toute petite.( GROUPE ) elle ne laisse pas sa richesse ou l'argent la définir, jordan, par peur de devenir comme ses parents. de compter, de juger (bien qu'elle le fasse, parfois) et de voir ceux qui auraient moins comme pas assez bien. elle se mêle, jordan, en ravalant les préjugés qu'elle peut parfois avoir sur le bout de la langue. (mankind).

( THIS THINGS ARE WHO I AM )
rassurante, hautaine, prétentieuse, pragmatique, inflexible, organisée, têtue, persévérante, acharnée, assidue, renfermée, introvertie, altruistes, responsable, sérieuse, efficace, influençable, méticuleuse, franche, maniaque, cérébrale, tendue, compétitive, toujours sur le qui-vive, méfiante, audacieuse, peu chaleureuse de premier abord, effacée, discrète, restant de timidité, coquet, élégante, curieuse, autonome, superstitieuse

( one. ) family is family. la phrase entendue et répétée, multiples occasions, multiples reprises. le repas toujours plus nombreux, tantôt dans le restaurant du père, tantôt chez l'oncle et la tante. la famille entière, toujours plus nombreuse à mesure que se rajoute des membres, de nouvelles naissances, et toujours plus de commentaires, sur l'économie, la politique, l'avenir. jordan, elle a entendu plus d'un conseil sur sa façon de se tenir, sur comment elle devrait se présenter, sur les métiers qu'elle pourrait faire (et par-là, elle a toujours su que c'était les métiers qu'il serait convenable qu'elle fasse). l'image de la famille, du nom, à ne surtout pas salir d'aucune façon — les lin, ils ont trop sacrifié et trop travaillé pour se le permettre. difficile de se faire une place, difficile de percer (le restaurant créé par les grands-parents, maintenant propriété du père, dont la réputation et la renommée n'est plus à faire et puis le côté maternel avec l'oncle à l'ambassade chinoise de new york, la cousine mannequin, la mère interprète dans le bureau d'un sénateur). les attentes hautes, alors, et puis jordan, un peu perdue. la conduite trop souvent dictée pour qu'elle sache réellement qui elle est, ce qu'elle aime, ce qu'elle veut, ce à quoi elle aspire. la fascination pour les étoiles, en tout premier lieu, et puis l'attrait pour ce qui peut attirer l'attention. jordan, elle n'a jamais trop su où sa famille termine et où elle débute, alors elle les a laissé choisir pour elle, pendant longtemps. ( two. ) et en même temps, où se rendre, avec qui traîner, en dehors du cercle familial ? les seuls qui lui ressemblent, qui peuvent comprendre quand elle mélange anglais et mandarin, que son cerveau ne sait plus à qui elle s'adresse réellement — c'est que les autres, camarades d'école ou voisin, ont eu vite fait de souligner la différence de ses traits, le petit accent léger qu'il lui arrive de reprendre quand elle tente d'imiter l'un ou l'autre de ses parents. les moqueries, les rires, le doigt toujours pointé vers elle et puis la comparaison, inévitable, à mulan (ou, pour d'autres bien plus idiots, pocahontas, sans sans qu'elle ne comprenne jamais pourquoi, quelle ressemblance pouvait-il y avoir entre pocahontas et elle). les surnoms ridicules et insultants, les expressions voulus compliments mais qui ne sont que des déguisements pour exprimer la véritable pensée. les gestes d'adultes parfaitement conscients du mal causé, repris à l'identique par les progénitures en classe ; les larmes par instant, sans jamais oser en discuter — sauf une fois, une seule et le they're only kidding pour toute réponse. le problème, c'est elle, alors ? il lui aura fallu du temps pour ne plus avoir la boule au ventre en allant en cours, pour ne pas assumer que quand d'autres s'approchaient c'était automatiquement pour mieux se moquer. ( three. ) fêlure à l'adolescence, la prise d'indépendance un peu trop brutale aux yeux des lin, peut-être. l'attitude en contradiction avec les valeurs de la famille, elle attire trop l'attention, jordan. boit trop, s'amuse trop, joue trop avec les règles. elle espère une réaction autre que les reproches — elle veut de l'inquiétude, qu'on la questionne, essaie de comprendre le mal-être interne. il n'y en a pas un pour le faire, pour trouver les mots qu'elle attend, avoir le regard qui dit qu'iel comprend. alors elle recommence, jordan. les soirées presque topless, à attendre les photographes et les flics et la frustration, la déception, en constatant qu'elle ne fait jamais la une, jamais de quoi agacer ses parents (tous tenus sous silence, achetés rapidement sans qu'elle ne le sache jamais). et la cassure, définitive, à peine l'âge adulte entamé. trop de pression, trop de critiques et pas assez de tout le reste. la dispute, les mots, les cris et, finalement, les mots écrits, comme imprimés à vie. jordan, elle a récupéré ses affaires, son argent et elle est partie. les décisions pas assez dignes des lin — le lendemain, son nom dans le journal, elle n'est plus l'une des leurs. elle ravale tout, douleur, fierté, crachas. elle encaisse tout autant. relève la tête, sourit. doesn't care about them after all. ( four. ) la passion pour les étoiles depuis toujours, mais des années avant de se trouver. c'est le lien rompu avec les parents qui lui ouvrent les yeux. abandon des études d'histoire pour se lancer ailleurs. devenir astronaute. partir, voyager là-haut, tout là-haut. travaille sans relâche, nuits blanches, surcaféinée. avant que les tests physiques ne reviennent ; elle ne pourra jamais aller sur la lune, ni mars, ni même dans les étoiles. l'oeil gauche à 9.7. rêve brisé à 0.3. six mois à redevenir la jordan perdue de l'enfance et l'adolescence, les études continuées sans trop savoir pourquoi. devenue technicienne par dépit, pas d'autres choix et planifier, observer, c'est déjà s'approcher de la réalité — l'intérêt qui vient avec les premiers pas dans le monde du travail, à s'y essayer pour de vrai, quand la théorie devient pratique et qu'elle mène sa première mission de a à z. l'exaltation de la réussite, le soulagement que tout se soit déroulé selon ses test et ses prédictions. elle surprend, jordan, intrigue, et rend admiratif. son nom sur plusieurs grosses missions et c'est finalement la reconnaissance, la vraie. connue pour sa rigueur, interviewée sur la planification, les astronautes qui n'oublient jamais de glisser des remerciements à son attention. apparue dans une ou deux chaînes youtube d'astrophysiciens célèbres et les plateaux télés et même pour un documentaire sur discovery channel. la pensée, forcément, pour les parents lin. are you finally proud?. ( five. ) à un gala, la rencontre avec joris et terry. eux musiciens, réputés pour formés un duo détonnant mais doué. entre les trois, ça clique. c'est instantané, les conversations jusqu'au milieu de la nuit. les rires et les aspirations, le soutien constant. et puis la dégringolade, pour eux, il y a dix-neuf mois. joris affiché sur tous les tabloïds, le scandale éclaté et son nom souillé. la réputation de terry qui en prend un coup au même moment, et puis jordan qui tente de les redresser sans en avoir vraiment le temps (une grosse mission à venir). les rumeurs qui s'amplifient, joris qui va de plus en plus mal, s'éloigne, s'enferme, jordan et terry, pris, jordan et terry, qui tentent sans y parvenir. jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à essayer parce que c'est trop tard. il a tenu six mois, joris, avant de ne plus pouvoir. six mois avant que ce ne soit juste trop. six mois durant lesquels ils n'ont pas été assez. terry effondré. les tabloïds qui montrent un peu de compassion avant de décider que le comportement est trop destructeur, l'exemple trop toxique et que sa carrière, elle est terminée. au suivant. alors terry et jordan qui échangent et s'accordent. prétendre être ensemble, profiter de sa gloire à elle pour essayer de ramener la sienne à lui. l'album en préparation depuis six mois, la date de sortie prévue et la rupture planifiée pour quelques mois après celle-ci. ça fonctionne. un peu. il faut attendre l'album pour confirmer — mais jordan, elle ne sait plus prétendre comme avant. jordan, elle a les images de joris au plus bas qui lui reviennent de temps en temps et l'impression que cette fausse relation n'a fait que détruire son amitié avec terry (y en avait-il une, seulement ? toujours un peu plus proche de joris, finalement).

( v r a c ) passe trop de temps sur youtube à regarder des extraits de spectacle de stand up. // ne se déplace jamais sans un livre, un notebook, une petite tablette de chocolat noir (97%), un petit flacon de parfum, des antihistaminiques, des gants, des photo de sa famille même si elle ne leur adresse plus la parole, trois ou quatre stylo (dont la moitié n'écrivent plus), un paquet de bonbons. // loue régulièrement une maison aux hamptons pour pouvoir s'allonger dans l'herbe du jardin et observer les étoiles. // esprit scientifique qui croit aux esprits. // accro à l'adrénaline de la peur, adepte des maisons hantées, films d'horreur, halloween, sensations fortes. // altruiste qui ne s'assume pas, des dons anonymes multiples aux associations préventives contre le suicide, les femmes victimes de violences conjugales. // le nom toujours associé à ses parents bien qu'ils aient rendu publique le fait de ne plus la considérer comme étant de leur famille. cherche à se tenir loin des média, par conséquent. // aime la sensation de vertige ressentie en observant le ciel debout ou l'horizon à perte de vue, mais a peur de la hauteur en réalité. //  

this is me:
Revenir en haut Aller en bas
 
jordan lin
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: (city)-
Sauter vers: