AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 teddie preston

Aller en bas 
Aladdin

Aladdin

- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 511 CREDITS : av/olympia.
- more about me

teddie preston Empty
MessageSujet: teddie preston   teddie preston EmptyLun 2 Aoû - 17:18


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(teddie, preston)

( FIRST NAME ) elle se fait appeler teddie. c'est venu un jour, l'abréviation d'un theodora qui ne lui a jamais plu ou convenu ou allé. l'abréviation qui n'est pas sans rappeler les teddy bears, ses peluches préférées il y a si longtemps (semble-t-il) et elle ne se présente plus que par ce surnom, teddie. ( LAST NAME ) il n'y a guère plus banal que preston. le nom hérité de sa mère, père absent jusque sur son certificat de naissance parce que teddie, elle n'est pas une enfant reconnue. petite bâtarde née hors mariage, hors relation stable, aussi, à priori.  ( ÂGE ) les  trente-deux ans bien entamés, presque terminés, même. l'âge qui n'apporte certainement pas de plus grande sagesse mais qui essaie au moins de la calmer dans ses élans criminels. ( DATE ET LIEU OF BIRTH ) c'était un mercredi que le 13 septembre de cette année et si elle a échappée de peu au foudroyant vendredi treize, elle n'en est pas moins restée maudite.  ( ORIGINES ET NATIONALITE ) juives ukrainiennes, bahaméennes, afro-américaines, mélange plutôt rare, qui est loin d'avoir aidé à son intégration sociale (même si la plus grande cause reste son shitty caractère). ( EMPLOI OU ETUDES ) elle a navigué, teddie, parce que sortir de prison n'offre que peu de possibilités. elle ne s'en est jamais vanté, pourtant, préférant taire son passé et sa vie à quiconque lui pose la moindre question. elle a navigué, donc, teddie, jusqu'à finalement réussir à trouver un poste de restauratrice dans un musée. un job que son agent de probation n'approuve guère, trop de tentations, trop de rappels sur son ancienne vie et si elle balaie les doutes, teddie, elle doit admettre que parfois, l'envie d'en dérober un pour le revendre au plus offrant est . ( STATUT CIVIL ) le coeur toujours en peine, l'esprit encore un peu tiraillé, par encore complètement remis de cette relation si passionnelle et si toxique dans laquelle elle s'était embourbée. divorcée, la bague jetée dans l'océan, les papiers signés sous le regard de tous ceux qui l'ont aidé à prendre conscience de combien il était mauvais. mais même si ça fait maintenant quatre ans qu'elle est débarrassée de lui, de leur mariage, elle reste attachée, toujours sous son joug, jamais complètement remise. mère célibataire d'un enfant de presque quatre ans, qui lui a été pris pendant la première année de sa vie. elle ne l'a tenu qu'une petite demi-heure avant que les services sociaux ne viennent le chercher avec la promesse qu'elle pourra le récupérer, quand elle aura servi sa peine, quand elle se sera reprise en main. ( ORIENTATION SEXUELLE ) réponse juste ici ( GROUPE ) perfect illusion

( THIS THINGS ARE WHO I AM ) le dernier mensonge sorti de ta bouche ? no, i haven't heard from roy. avec le regard de son agent de probation rivé sur elle, probablement consciente du mensonge qui venait d'être balancé sans sourciller. il suffit d'un regard à la liste des appels passés de la prison pour voir que, si, roy a appelé. et le temps de la conversation pour comprendre que oui, teddie a décroché. tu penses quoi des personnes qui mentent ? elle les comprend, teddie. mentir pour se protéger, pour s'amuser, pour voir jusqu'où il est possible d'aller avant que les autres ne le comprennent. elle en tire un plaisir que certains qualifient de malsain, persuadés que c'est parce qu'elle s'est habituée à une vie de mensonges et de dissimulation. teddie, elle ment bien, elle ne fait que ça, parce que ça l'amuse, souvent, parce qu'elle n'a pas le choix, parfois. et pour protéger son fils, aussi. as-tu déjà ignoré un texto avant de prétendre plus tard le recevoir à l'instant ? constamment. la vérité, c'est qu'elle ne répond quasiment jamais à ses texto, teddie, sauf s'ils proviennent de l'école ou de la babysitter de tom. qu'il y a-t-il dans le dossier confidential de ton ordinateur ? le dossier informatique remplacé par une boîte belle et bien réelle, dissimulée parmi les vieilles boîtes à jouets de tom. s'y trouvent des Polaroïds de sa vie avec roy, quelques souvenirs de leurs méfaits qu'elle avait eu la présence d'esprit de planquer ailleurs lors de la descente des flics.

( one. ) enfance compliquée, enfant perturbée. elle a toujours été envieuse, teddie, de ce que les autres possédaient quand elle ne possédait rien. vieux studio d'une seule pièce, mère et fille partageant le lit durant des années, à devoir supporter la mauvaise isolation, les courants d'air et les fréquents problèmes de plomberie que le propriétaire mettait toujours des mois à faire réparer. elle a vu sa mère enchaîner les petits boulots, les cumuler, passant de l'un à l'autre, souffrir d'un mal de dos, puis d'une toux inquiétante mais elles n'avaient pas plus l'argent pour aller consulter un médecin alors elles faisaient avec. mère et fille dans la pauvreté, à se soutenir à coup de cris à faire trembler les murs, leur façon à elles de s'aimer. les soirs à s'endormir l'une en face de l'autre, à chuchoter des histoires jusqu'au milieu de la nuit, teddie veillant et inversement au petit matin. la question du père jamais réellement abordée à cause de la tristesse dans le regard de l'aînée et puis bon, il ne manquait nullement à leur famille atrophiée. ( two. ) le coup de foudre à la sortie du lycée. lui, plus vieux, déjà un peu bad boy. la clope aux lèvres, les lunettes de soleil sur le nez et la double cylindrée entre les cuisses. lui intriguant et si étrange, à venir régulièrement, lancé des coups d'oeil en biais tout en discutant avec les vieux potes. et puis la rencontre. de regards dérobés en baisers dissimulés, la marque de ses dents à la base de son cou avant de filer en cours. he's bad news, les mots répétés par tous, bien plus lucides qu'elle. teddie, elle n'a pas voulu écouter, pas même quand il l'a convaincue de laisser tomber les études, pas même quand il l'a convaincue de venir vivre avec lui, dans son taudis tout aussi exiguë que celui de sa mère. teddie, elle n'écoutait toujours pas davantage quand il a levé la main la première fois, l'insulte déjà crachée parce qu'elle a répliqué, elle aussi. l'excitation de la passion qu'ils ont transformé en feu ardent, à en faire un véritable jeu. elle dissimulait pourtant toute empreinte de ses doigts sur son corps, veillait à ce que personne n'en voit rien parce qu'ils ne comprendraient pas. les excuses, elle les lui trouvait, le pardon trop facile parce qu'il n'était pas toujours ainsi, parce qu'elle aussi, elle était parfois sauvage, à lui lancer une assiette au visage, à griffer son dos. elle l'a aimé follement et elle sait qu'il l'aimait aussi et c'était beau. eux, leurs sept ans d'écart, la passion dévorante pour venir consumer leur histoire et la rendant complément aveugle. elle ne sait même plus quand elle a cessé de voir ses amies, teddie, quand elle a commencé à espacer ses visites à sa mère. il la voulait pour lui et elle, elle voulait lui appartenir. et puis, un jour, l'idée de partir. tête à tête pour vivre un road trip en amoureux. ils ont fuit, pas un mot, pas une lettre, juste eux, quelques dollars, la poudre, les bouteilles. bêtes sauvages à dormir à la belle étoile, à s'engueuler au milieu d'un supermarché pour détourner l'attention. l'un dérobe, l'autre pleure, hurle, s'insurge. les mots violents qu'elle n'entend plus, pas même à la maison, parce qu'elle s'y est habituée et quand il l'insulte dans l'intimité, peut-être que c'est juste sa façon à lui de retrouver l'adrénaline de leurs crimes. le besoin de trouver davantage les a finalement conduit à l'étape supérieure. son talent à elle pour le dessin, la reproduction et ses belles paroles à lui. faussaires, arnaqueurs. la vente de faux tableaux, le vol de touristes. chaque nouveau crime menait à un changement de ville. vol de voitures pour ne pas être repérés. elle ne voyait toujours rien, teddie. qu'elle était celle qui risquait le plus, le visage découvert, qu'il s'agaçait d'une erreur, d'un mot, d'un regard. ses doigts autour de son cou certains soirs, le regard si sombre et les accusations qui suivaient. les menaces de l'abandonner elle derrière, d'en trouver une autre, une mieux et elle se pliait en quatre, en cinq, en six, en six, teddie. elle vivait pour lui. elle l'aimait, elle ferait mieux. et elle faisait mieux et il pardonnait, il l'acceptait. des excuses marmonnées pendant les étreintes, et ils recommençaient. planifiaient. encore quelques années et ils partiraient. en europe peut-être. oui l'europe, où elle le veut, elle choisirait, parce qu'il l'aimait, qu'il lui offrirait le monde. qu'elle était sa bonnie. et elle, ne comprenait pas que ça voulait dire boniche. ( three. ) la passion des tatouages rapidement développée. le premier en symbole de son amour pour roy, matching tattoos pour sceller leur appartenance l'un à l'autre, après seulement quatre mois. les autres enchaînés à chaque nouvelle lubie, puis pour essayer d'oublier la douleur dans sa tête et son coeur. l'aiguille qui dessine sur sa peau, la douleur physique, toujours préférable à la peur qui roy la largue un jour sur le bas côté. cinquante-cinq petits dessins parsemés sur son corps, visibles ou non, significatifs ou non. cinquante-cinq tatouages gravés dans son épidermes pour le restant de ses jours et son préféré, malgré tout, reste le premier. ( four. ) roy et elle, ils ont dérobé plusieurs tableaux de maîtres. tout était toujours prévu, calculé, planifié à la seconde près. elle a passé de longues journées à reproduire des tableaux, bonne mémoire visuelle, à s'aider de google pour zoomer sur les détails et prenant soin de ne jamais, jamais, laisser de trace derrière elle. elle n'a jamais signé une seule de ses reproductions, teddie, pour garder au mieux l'authenticité de l'oeuvre. de sorte qu'elle-même ne serait pas certaine de pouvoir les reconnaître, au final. elle préfère le romantisme, le classicisme, le naturalisme ; admet avoir toujours plus de difficultés avec le cubisme, le dadaïsme. elle a aussi ses peintres préférés parmi tous ceux qu'elle a copié et reproduit. ils prévoyaient de s'attaquer au met (c'est qu'il voyait les choses en grand, roy). ils n'en auront pas eu le temps. ( five. ) la grossesse non prévue et, à l'initial, pas tellement voulue. chaque évocation d'une famille, d'un gosse, comme d'un futur très lointain et presque inaccessible ; une pierre à l'édifice de leur future vie en europe, dans plusieurs années. elle a paniqué, teddie, de voir les deux barres sur le test de grossesse. pas certaine de ce qu'elle devrait faire, partagée entre l'envie de s'en débarrasser (non, pas maintenant, c'est trop tôt et peut-être aussi craignait-elle un peu la réaction de roy, ce qu'il serait capable de faire s'il n'en voulait pas, lui) et remplie de tendresse pour cet embryon scellant définitivement un peu de lui et un peu d'elle. c'est deux heures avant que les flics ne débarquent dans le studio qu'ils louaient qu'elle lui a annoncé être enceinte et, parfois, elle se demande si elle ne s'en doutait pas un peu. la grossesse, elle l'a menée derrière les barreaux. à subir le regard des autres détenues, peu charmées par sa condition. elle a cru le perdre, teddie, peut-être même l'a-t-elle espéré les jours où sa colère contre roy la sumbergeait. mais il a tenu bon et elle aussi, malgré la terreur et la conscience qu'il lui serait arraché sitôt né. ils ont eu le droit à une demi-heure, ensemble. mère et fils, peau contre peau, les larmes de l'un rivalisant avec le chagrin de l'autre. elle l'a aimé à cet instant mais a quand même été soulagé de le voir s'éloigner. elle n'avait rien acheté, pour lui, tout juste trouvé un prénom. elle a prié pour qu'il soit adopté le temps de sa peine, qu'il soit plus heureux avec d'autres qu'elle. personne n'a voulu de lui, ou peut-être l'attendait-il, du haut de ses dix-huit mois. elle l'a récupéré et elle fait avec, maintenant. il y a des jours où elle ne peut pas le laisser deux secondes, où elle l'enlace tout contre elle, luttant quand il veut plutôt profiter de ses jouets ; et il y a des jours où elle sent le vide qu'il provoque en elle. il lui rappelle roy, les bons et les mauvais moments et elle ne sait pas comment composer avec toutes ces émotions, teddie. elle sait ne pas être une bonne mère et, certains jours, elle doute même d'être une mère tout court. ( six. ) ils se sont mariés jeunes et vites, alcoolisés, drogués, sous un coup de sang, une idée soudaine. la nuit de noce passée dans un parc et le matin matin, ils vidaient une villa secondaire de ses plus grands chefs d'oeuvre. elle n'a jamais pris son nom, pourtant, pas par manque d'envie, mais parce que ça ne leur a pas semblé nécessaire. il y a des fois où elle se demande si c'est pas parce qu'elle n'assumait pas complètement, comme une arrière pensée lucide qui lui dirait de ne pas totalement s'abandonner à lui, de rester un peu elle-même. ( seven. ) ils ont eu deux avocats différents, roy et elle. chacun attribué d'office à défaut d'avoir les moyens de s'en payer de mieux. teddie, elle était prête à tout porter, suivre roy jusqu'en prison, en sortir en même temps que lui et reprendre leur vie là où elle se serait arrêtée. jusqu'à ce qu'il y ait une batterie de test psychologique, des rendez-vous avec des psychologues puis des psychiatres et qu'on l'a déclare pas responsable de ses actes car victime de manipulation affective, victime d'une relation toxique, victime de la personnalité narcissique de roy. les mots ont éclaté dans son crâne. elle a nié, bien sûr qu'elle a nié, ils se trompaient tous sur roy, ne le connaissaient pas. et puis ils ont listé. les attitudes, les habitudes, les comportements et c'était comme s'ils avaient observé roy pendant toutes ces années, comme s'ils l'avaient connu. elle a plaidé coupable, teddie, sur conseil de son avocat, avec circonstances atténuantes. mais les mois d'emprisonnement jusqu'à ce que le verdict soit rendu, elle les a vécu de loin, comme si elle les avait rêvé. c'est flou et confus et tout ce qu'elle a réussit à attendre, c'est les deux ans fermes d'emprisonnement avant possible libération sous caution ; pour lui donner une chance d'élever son fils. ( eight. ) elle n'est pas restée longtemps, en prison. mais entre ces mois d'enfermement et toutes ces années à vivre dans une bulle avec, pour principale compagnie, roy, sa réinsertion dans la société a été compliquée. elle a été accompagnée, pourtant, teddie, par les services sociaux, son agent de probation. pour trouver un logement (un logement social qui lui a rappelé l'horreur de son enfance, les soirées avec sa mère), trouver un emploi. d'abord comme femme de ménage, puis téléopératrice, deux emplois qui lui ont donné des démangeaisons et l'envie de picoler pour faire passer la nouvelle réalité de son quotidien. le divorce n'a pas tellement été son choix à elle, plutôt une condition de sa liberté : tant qu'elle serait attachée à roy, elle ne pourra jamais passer à autre chose, elle ne sera jamais vraiment libre. elle en a vu, des personnes qui l'ont conseillée, qui ont rédigé un premier contrat, puis un second et personne ne lui a jamais demandé ce qu'elle voulait, elle (c'est mieux, elle le sait, mais quand même, n'aurait-ce pas été le plus important ?). les papiers, elle les a signé, entendant sans avoir besoin d'imagination les hurlements de roy, les menaces qu'il a probablement balancé à son attention en apprenant qu'elle le fuyait, lui. elle a tenu bon, tant bien que mal et plus mal que bien. les visites chez les alcooliques anonymes, à compter les jours passés sans une goutte. surveillée près, épiée tous les jours, les rendez-vous toujours plus nombreux jusqu'à ce qu'on lui annonce que ça y est, elle est prête, elle peut récupérer tom. elle n'y a pas cru, teddie. mais si. son petit homme, il était là, devant elle, le doudou hérisson coincé sous un bras, le pouce enfoncé dans la bouche et ses yeux hérités de son père à la scruter, inquiet autant qu'intrigué par cette femme qu'on lui demandait d'appeler maman. il leur a fallu un temps pour s'ajuster à cette nouvelle vie à deux. les services sociaux venant fréquemment, lui rappelant qu'il serait bien qu'elle trouve un autre logement un peu moins misérable et teddie, elle a fait mieux. elle a trouvé un autre emploi. restauratrice d'art dans un musée, la section néo-classisme comme pour venir narguer son ancienne vie. elle les a vu, les regards plein de jugements, les doutes, les lèvres pincées mais elle a accepté l'emploi parce que ça, reproduire, corriger, améliorer, c'est tout ce qu'elle sache faire. elle a avancé que c'était mieux payé (vrai), que ça lui permettrait de changer de logement (vrai), que ça prouvait qu'elle avait tourné la page de son ancienne vie (faux), que l'idée d'en profiter ne lui a jamais traversé l'esprit (faux), qu'elle faisait ça pour tom et uniquement lui (...). entourée par les oeuvres d'autres à longueur de journée, elle est tentée, teddie. elle observe en silence, ne se lie pas tellement avec ses collègues, voudrait pouvoir partager tout ça avec roy.

en vrac — éjà peu encline aux sweet names et autres nicknames affectueux dans les relations, elle a maintenant des difficultés à laisser les autres lui donner du sweetheart, love, honey. trop longtemps entendus pour faire passer la pilule et les exigences de roy. // si elle a considérablement diminué sa consommation de drogues et alcool depuis sa sortie de prison, surveillée de trop près pour parvenir à craquer de nouveau, elle reste scotchée à ses clopes, toujours une qui traine entre ses doigts, à son oreille ou, plus vraisemblablement, à ses lèvres. // tirée à quatre épingles pour le boulot, règles du musée oblige, talons haut, jupe plissée et tailleur assorti, une fois chez elle, elle ne revêt plus que de vieux t-shirt trop larges, déchirés et régulièrement à l'effigie de quelques célébrités punk rock. // quasiment toujours en train de chantonner une mélodie, marmonnement de paroles incompréhensibles pour la bonne raison que si elle peut siffler les airs, elle est incapable de se souvenir de la moindre parole, teddie. // n'a pas adressé la parole à sa mère depuis qu'elle a fuit avec roy, honteuse de la laisser derrière. elle lui a tout de même envoyé une photo de tom, à sa sortie de prison, quand elle a enfin pu le récupérer, pour qu'elle sache qu'elle est grand-mère, mais n'y a rien précisé, alors peut-être que le message n'a jamais été compris. // elle ne dessine jamais de a à z. elle reproduit uniquement, incapable d'inventer des traits dans leur entièreté. // elle n'est pas supposé avoir le moindre contact avec roy depuis sa sortie de prison et elle lutte, teddie, régulièrement. si de son côté, elle parvient à garder le cap en se concentrant sur tom, il suffit qu'il l'appelle, lui écrive un mail, pour qu'elle craque et se précipite dans la salle des visiteurs. // la galerie de son téléphone est remplie de photo de tom et quasiment uniquement de lui. pas tant qu'elle s'émerveille de chacun de ses gestes que pour se donner l'illusion d'être une mère comme les autres. // grande fan de prince, il n'est pas rare qu'elle mette ses albums sur son téléphone et attend toujours le moment où tom saura reconnaître les tubes de l'artiste. // elle ne parle pas de roy à son fils, évite les questions qu'il a à ce sujet parce qu'elle sait qu'elle craquerait, teddie. elle le laisse penser ce qu'il veut, qu'il ait un père célèbre, astronaute ou bien décédé. c'est toujours mieux que la vérité, de toute façon. // elle loue maintenant une chambre à connell atkins, parce que le musée paie mieux, oui, mais ça reste pas suffisant pour qu'elle puisse s'offrir un véritable appartement. connell, il a eu la gentillesse de l'accepter, elle et son gosse. elle a bien noté et à plus d'une reprise, qu'il était sans doute trop gentil pour son bien et l'envie de l'arnaquer d'une façon ou d'une autre lui a déjà traversé l'esprit.

this is me:
Revenir en haut Aller en bas
 
teddie preston
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: (city)-
Sauter vers: