sebastien griffith

âge, naissance / la cinquantaine se fait de plus en plus proche, ça l'angoisse, parfois. il sait pourtant qu'il n'y a pas de raison, ce n'est qu'une nouvelle décennie, ça ne change rien, si ce n'est peut-être ses facultés sur le terrain. quarante-six ans, donc, encore quatre ans avant d'atteindre cette moitié de centenaire qui l'effraie tant. les premiers jours, et une partie des suivants, passés non loin d'appleton (wisconsin) depuis le dix-huit juillet.  nationalité / le bandeau strié d'étoiles comme seul constante, produit américain qui ne saurait se nier ou voudrait en changer. une petite baisse d'acceptation pendant le règne de donald, mais rien qui ne lui ait coupé l'envie de rendre justice pour son pays. emploi, $$$ / le badge toujours présent à la ceinture, l'arme glissée dans un holster sous le bras et l'évidence de l'appartenance à une organisation gouvernementale ; le bureau fédéral comme institution, fidelity, bravery and integrity en guise de mantra. devenu agent fédéral il y a des années, spécialisé depuis en white collar crimes, il est passionné, en quelque sorte, et n'a certainement pas hâte de voir le jour de sa retraite lui pendre au nez ($$$). statut civil, sexualité / l'alliance autrefois présente à son doigt, elle n'est maintenant plus qu'un lointain souvenir douloureux d'un mariage raté. divorcé pour le mieux, malgré une tentative pour sauver ce qui restait d'un amour de quinze ans et duquel il en est résulté un adolescent. les griffith ne sont pas faits pour les mariages, il le savait, pourtant ; n'a pas voulu y croire, trop prétentieux à l'époque et ensuite trop fier pour l'admettre. il se prétend hétérosexuel, refuse d'évoquer à voix haute les quelques fantasmes incluant des hommes qu'il ait pu avoir parce qu'il refuse (ce n'est pas dans son éducation, ce n'est pas dans sa personnalité, il n'aime pas les hommes, et si d'autres les aiment, tant mieux pour eux, mais ce n'est pas et ne sera jamais son cas). groupe / really don't care