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 olena jankowski

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 202 CREDITS : av/ burnonfire
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MessageSujet: olena jankowski   olena jankowski EmptySam 30 Jan - 18:05


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(olena, jankowski)

( FIRST NAME ) olena. parce que les parents aiment les prénoms en -a, parce que ça sonnait bien, parce que ça lui allait bien. diminué en lena, la plupart du temps. ( LAST NAME ) jankowski. l'héritage familial, paternel. le nom qui sonne trop étrange aux américains, un nom qui la rattache à son passé tortureux. un nom qu'elle partage avec sa soeur ( ÂGE ) elle est sur l'année de ses trente-six ans. et le temps passe, et elle commence à s'inquiéter de le voir défiler si vite. trop vite. ( BIRTH ) 22 septembre 1980, dans la capitale de leur pays, kiev. classique et pourtant déjà terriblement original. ( ORIGINES, NATIONALITES ) ukrainienne. sa seule véritable nationalité, si on lui demande son avis, même si elle cherche à se laver de ses origines. et puis, elle est devenue américaine à force de vivre sur le sol américain et de faire refaire son visa. ( EMPLOI ) neurochirurgienne au masters & johnson hospital. ça en jette. beaucoup idéalisent ce métier, peu réussissent à obtenir ce poste. lena en est fière, même si ça veut aussi dire devoir supporter les patients que lui ramènent sa sœur. à longueur de journée. ( STATUT CIVIL ) célibataire et avec trop peu de temps libre pour espérer que ça change, pour l'instant. ( ORIENTATION SEXUELLE ) elle ne s'arrête pas sur un sexe, mais sur la beauté de la personne. certains la définiraient comme étant pansexuelle. elle, elle ne se définit pas. ( GROUPE ) scalpel.

( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) directe - ancienne droguée - réservée - manipulatrice - sombre - souriante - bavarde par moment - sérieuse

[ 001. ]
olena ressemble comme deux gouttes d'eau à sa sœur. sûrement parce qu'elles sont jumelles, nées le même jour, des mêmes parents, à quelques minutes d'intervalles. souvent, elles ont été mélangées ; une habitude qui a longtemps amusé olena, qui se demandait comment il était possible de ne pas savoir qui était qui. après tout, sa soeur a toujours été très étrange. elle aussi. mais moins souvent. et pas en même temps que mika. [ 002. ] les sciences la fascinent depuis longtemps. mais quand elle était plus jeune, c'était davantage les étoles qui captaient toute son attention. elle pouvait rester des heures, allongée sur le dos pour observer le ciel étoilé d'ukraine. elle essayait d'apprendre le nom de toutes celles visibles, et nommaient celles qui ne possédaient pas d'identité. aujourd'hui encore, il lui arrive de s'allonger sur le balcon de son appartement pour observer les étoiles. mais ça n'a plus le même effet sur elle. l'immensité de l'espace l'oppresse. [ 003. ] depuis qu'elle a onze ans, lena a développé deux phobies : l'achluophobie, alias la phobie du noir ainsi que la sédatophobie, la peur du silence. de véritables phobies qui provoquent, lorsqu'elle y est confrontée, de violentes crises d'angoisses et de tétanie. ainsi, il y a toujours une veilleuse dans sa chambre et lorsque celle-ci lui fait défaut, elle allume la lumière du couloir en laissant la porte de chambre ouverte. ça lui coûte une blinde en électricité mais elle s'en fiche, du moment qu'elle n'a pas à être enfermée dans le noir le plus total, à nouveau. s'il n'y a aucun bruit, elle panique. purement. simplement. alors la nuit, en plus de la veilleuse, elle enclenche toujours sa petite fontaine à eau qui fait un bruit perpétuel et ce, même si elle se réveille au milieu de la nuit. elle écoute également de la musique chaque soir jusqu'à s'endormir et quand elle se déplace et ne l'éteint que s'il y a un autre fond sonore. il lui arrive également d'allumer la radio ou la télé, les jours qui lui semblent trop calmes. [ 004. ] elle est ambidextre. pas de façon naturelle, ceci dit, elle s'est entraînée longtemps, très longtemps, pour le devenir. c'est une compétence dont elle est fière, même si, hélas, ça n'impressionne pas grand monde. [ 005. ] elle a pas mal de mauvaises habitudes ; laisser traîner ses affaires chez elle, blaguer sur l'espérance de vie des plus âgés en pleine opération - de toute façon, ils n'entendent pas, ou faire une scène dès que sa soeur lui apporte l'un de ses suspects qu'elle a elle-même shooté. mais ça, c'est la faute de mika. de toute façon, c'est toujours la faute de mika. [ 006. ] elle a toujours été très sportive. elle essaie de courir régulièrement - généralement ses jours de repos - plusieurs kilomètres et quand il pleut, elle fait du vélo d'appartement. elle suit aussi des cours via des vidéo de gym qu'elle suit religieusement chez elle, en écoutant de la musique au volume maximum. ses voisins du dessous apprécient moyennement cette gymnastique. [ 007. ] quand elle est bouleversée, ou énervée, son accent ukrainien ressort violemment. il lui arrive, souvent, quand elle est dans de tels état, de ne parler que sa langue natale. parfois, ça amuse ses collègues. parfois, ça les effraie.

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MessageSujet: Re: olena jankowski   olena jankowski EmptySam 30 Jan - 18:07

Il n’y avait plus un bruit. A peine les murmures des allées et venues du couloir adjacent. Olena, face à son casier, eut le cœur serré et les mains tremblantes. Pas de bruit. Ni une mouche qui voletait, agaçante, ni le tambourin de la machine à café. Pas de musique, pas de discussion. Une salle de repos trop silencieuse. Non. Non. Il fallait un bruit. Même le plus infirme. Un ronflement d’un collègue assoupi sur le canapé de la salle, un bipper oublié dans un casier. N’importe quoi. Mais il n’y avait rien. Que dalle. Et Olena sentait l’angoisse monter le long de son corps. Paralysant d’abord ses jambes. Une ascension rapide. Et dévastatrice. Elle sentit la boule de l’angoisse remonter jusque dans sa gorge pour venir s’y loger, sans doute définitivement. Elle ferma les yeux, tenta d’inspirer calmement mais ne fit que s’étrangler à moitié. C’était pire encore. Le noir sous ses paupières closes ne faisait qu’augmenter sa terreur silencieuse. Elle n’avait qu’à rouvrir les yeux, sortir son iPod de son casier pour lancer de la musique le temps de sortir de la salle de repos. Mais elle ne pouvait pas bouger. Aucun membre de son corps, aucune partie de son corps, ne voulait lui obéir. Paralysée à l’extrême. Une crise de tétanie comme celles qui la tenaient éveillée, les nuits trop silencieuses. Comme celles qui ravivaient des souvenirs douloureux. Celles qui lui rappelaient l’enfermement, le noir, le silence. Juste le corps de sa sœur contre elle et leurs larmes silencieuses. Leur terreur partagée. Mais Mika n’était pas là. Mika ne pouvait pas toujours être là.
« Hé Jankowski, tu veux redécorer ton casier, que tu le regardes autant ? » Elle respira, à nouveau. Une grande bouffée d’air chaud qui s’introduisait dans son système avec rage. Fébrile, elle se tourna pour faire face à son collègue et esquissa un sourire. L’un de ceux dont elle se paraît toujours dans de telles situations. Mais son large sourire ne pouvait effacer la terreur lisible dans son regard. « Oh, non. J’ai juste hâte que ma garde se termine. » Mark acquiesça, compatissant. Le chirurgien plastique ouvrit son propre casier dans un tintamarre presque exagéré et Olena se sentit rassurée. Du bruit. De la vie. Partout. Tout autour d’elle. « Ouais, je comprends. Au fait, ton opé s’est bien passé ? » Mark était insouciant. Inconscient de la joie qu’il provoquait en parlant ainsi. Par le bruit qu’il pouvait faire en fouillant dans son sac son déjeuner. En allumant la cafetière qui se mit, presqu’aussitôt, à vrombir. En claquant la porte de son casier brutalement à chaque fois qu’elle refusait de se fermer correctement. « La hernie discale ? Ça va. J’ai réussi à replacer le disque déplacé mais tu sais comment c’est. Pour l’instant, il est en salle de réveil. » Le café prêt, Mark s’en servit une tasse avant d’en proposer une à Olena, qui la refusa d’un geste de la main. « C’est toujours galère, ces hernies. » Elle opina du chef en l’observant se laisser tomber dans le canapé lourdement. « T’as des vacances, cet hiver, au fait ? » L’imitant finalement, Olena se posa sur le fauteuil, ramena une jambe contre elle avant de se pencher pour attraper l’un des bonbons versés dans un bol par une infirmière attentionnée. « Ouais, une chemaine, fin janvier. » Elle avala le crocodile qu’elle avait enfourné dans sa bouche avant de reprendre. « Ça va être cool. Et toi ? » La neurochirurgienne connaissait déjà la réponse de son collègue – elle avait vu le planning le matin-même et ne lui avait retourné la question par principe, plus que par réelle curiosité. Mark ne paraissait pas s’en être rendu compte et, tout en ouvrant son tupperware, il releva la tête dans sa direction, lui offrant un sourire qui prenait toute la largeur de son visage et lui donnait un air imbécile. « En février, j’ai pris pendant les vacances scolaires, pour passer du temps avec ma gamine. Elle veut partir au ski, alors j’vais essayer de lui faire plaisir, à la demoiselle. Tu vas partir, toi ? Tu voulais pas retourner en Ukraine pour certaines vac ? Ou j’mélange avec quelqu’un d’autre… » Le sourire d’Olena se fana lentement, comme au ralenti. L’Ukraine. Un sentiment de nostalgie s’empara de son cœur et déclencha un tic nerveux sur un nerf près de son œil. Elle revoyait leur petit logement, là-bas, les rires partagés avec sa jumelle, sa première moitié. L’annonce de la chute du mur, quand elles avaient neuf ans. Elle se souvient de ses parents, l’oreille collée à la radio pour suivre cette destruction, symbole de la fin d’une ère.

Son bipper la sauva ; elle n’avait plus besoin de répondre. Elle baissa les yeux sur le petit objet accroché à sa ceinture avant de l’en détacher pour lire le message. Elle soupira, leva les yeux au ciel sous le regard interro-gatif de son collègue. « Je suis appelée. On déjeunera demain si tu veux. » « Avec grand plaisir, Lena ! » Elle eut un petit sourire poli avant de se lever, prête à quitter la salle de repos pour aller retrouver son prochain patient. A peine était-elle sortie de la salle qu’une infirmière, sans doute celle l’ayant bipé sur la demande d’un urgentiste, s’approcha d’elle, un air navré sur le visage. « Désolée pour votre pause déj, Docteur Jankowski. Mais… » La jeune femme n’eut pas besoin de terminer sa phrase qu’Olena comprenait. « Mais ma sœur est une tête de mule qui croit que je suis le seul médecin bossant dans cet hôpital. Je sais. це нудно. » Elle ignora le regard interrogateur de l’infirmière quant à l’insulte qu’elle venait de prononcer en ukrainien. Ensemble, elles traversèrent le couloir et descendirent les escaliers menant au rez-de-chaussée jusqu’à finir par retrouver Mika. « Merci, Lydia, je m’occupe d’elle. Assure-toi que quelqu’un voit le patient avant d’être envoyé en chirurgie. » Habituée à ce manège depuis que les jumelles Jan-kowski travaillaient en ville, Lydia hocha la tête et tourna les talons, accompagnant le brancard sur lequel reposait la nouvelle victime de la flic. « Mika ? » Olena s’approcha de sa sœur, se posta en-face, blasée par la discussion qui allait survenir et qu’elle pouvait deviner. « Bon, pourquoi tu lui as tiré dessus, à celui-là ? » Elle ne pouvait empêcher un fin sourire prendre possession de son visage à mesure que sa sœur se justifiait, comme à chaque fois. Ça avait toujours été comme ça, entre elles. Des prises de bec, basées sur une fatigue amusée mais jamais quelque chose de dramatique, ou qui puisse réellement le mettre en froid.

Tendant la main, la neurochirurgienne attrapa le dossier du jeune homme troué. « повія, Mika. Ton gars, c’est pas d’une chirurgienne dont il a besoin, il suffit juste de stopper l’hémorragie, tout le monde peut s’en charger à cet étage. » Elle tourna les pages du dossier médical tandis que sa jumelle lançait quelques coups d’œil autour d’elles. Du coin de l’œil, elle pouvait la voir et Olena s’en amusa. « Tu sais, sestra, tu n’as pas besoin de venir avec un faux-patient quand tu veux venir voir ton beau agent de sécurité. » Elle lui lança un regard entendu, retenant le rire qui montait dans sa gorge et empêcha Mika de répliquer. « Il est au deuxième, il surveille un patient récalcitrant en psychiatrie. Et ton suspect, là, la balle semble être restée logée, donc je m’en occupe. Ça va pour cette fois. » Malgré l’envie, elle se retint de faire le moindre commentaire sur le sourire victorieux de Mika mais lança un regard par-dessus son épaule. « Tu ferais mieux de filer, faut déjà que les urgentistes arrivent à le stabiliser et l’opération peut durer une bonne heure – tu l’as pas raté, celui-ci, hein. Je t’appelle dès que j’en ai finis avec lui. » Elle exécuta un demi-tour sur la pointe des pieds avant de s’éloigner. Lydia se tenait quelques mètres plus loin et l’interrogea du regard. De la même façon, Olena lui indiqua qu’elle comptait bien se charger du patient et qu’elle allait se préparer pour la grande opération.
A day like any other day at the Masters & Johnson.
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