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 curtis hemingway

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 202 CREDITS : av/ burnonfire
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MessageSujet: curtis hemingway   curtis hemingway EmptySam 30 Jan - 17:24


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(curtis, hemingway)

( FULL NAME ) curtis, il en ignore l'origine, ne sait pas où ses parents sont allés cherché le prénom, ni même s'ils avaient l'espoir qu'il tourne autrement que comme tous les curtis de série télé en l'affublant d'un prénom pareil. souvent diminué en kurt, comme cobain, comme wagner, par l'ensemble de ses potes d'adolescence, il se met à préférer le nom entier, maintenant. pour effacer les mauvais souvenirs. hemingway le patronyme qui fait rêver, qui laisse une saveur d'aventure et de voyage sur les lèvres de ceux qui le prononcent (surtout s'ils sont étrangers). pourtant, il n'a aucun lien de parenté avec ernest, et n'a même jamais ouvert un seul de ses bouquins par pur esprit de contradiction. ( ÂGE, BIRTH ) vingt-huit ans (27/05) qu'il existe et qu'il enchaîne les mauvaises idées, les mauvais choix, les mauvais goûts. presque la trentaine, étape décisive s'il en croit sa famille, et pourtant toujours aucune idée de ce qu'il fait de sa vie, ou d'où il se dirige. bayonne (new jersey) l'a vu naître et balbutier ses premiers pas, marque encore son très fort accent qui lui vaut toujours quelques railleries. ( EMPLOI, $$$ ) il travaille comme téléconseiller dans une grande agence de téléphonie mobile. ce n'est pas le métier de ses rêves, il le dit toujours avec un haussement d'épaule nonchalant, efface les regards désolés et les sourires-grimaces qui lui sont offerts d'un geste de la main. c'est toujours mieux que de dealer de la drogue, il en sait quelque chose. stable et c'est ce qui lui importe vraiment, dans le fond. tant pis s'il mange très souvent, trop souvent, la même chose et s'il ne peut pas faire l'acquisition de la nouvelle console à la mode (ou de ce nouveau matelas dont son dos aurait désespérément besoin). ( STATUT CIVIL ) le célibat s'éternise, il ne cherche pas vraiment à se poser. il n'y pense pas vraiment, en réalité, même si mom and dad glissent des commentaires à chaque coup de fil. il a encore le poids de son passé sur les épaules, la trace des barreaux qui se sont refermés devant lui. ( A NYC DEPUIS ) une quinzaine d'années peut-être légèrement plus, peut-être vaguement moins. il était encore qu'un gosse, un adolescent, quand il est venu s'y installer. d'abord provisoirement, puis de façon plus définitive. ( GROUPE ) yankees

( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) assuré, ouvert d'esprit, curieux, tendance au mensonge, adepte des mauvais choix, pas méchant, peu sensible (en apparence), extraverti, égocentrique par instant, de très mauvais conseils, créatif, doué de ses mains, névrosé, nonchalant, s'investie peu.

[ MOM. ] il a toujours été un mommy's little boy ; sans rester dans ses jupes, il s'est toujours senti plus à l'aise pour se tourner vers elle quand il en ressentait le besoin. elle l'attrapait sitôt qu'il s'approchait avec ce regard las, ce regard bas, et elle ne demandait jamais rien, elle était juste là. femme forte, femme déterminée, elle lui a toujours paru plus juste que son père dans ses punitions ou ses remarques, a toujours semblé plus encline à essayer de le comprendre plutôt qu'à simplement l'accuser de ses mauvaises actions. il sait qu'il ne mérite pas son pardon, il sait qu'il mérite encore moins son amour après tout ce qu'il a pu faire, mais il est toujours soulagé de savoir qu'il pourra toujours trouver réconfort dans les bras maternels. [ DAD. ] monsieur hemingway a toujours eu de grandes ambitions pour son unique fils. des idées plein la tête et des exigences impossibles à relever. peut-être que si c'était à refaire, alors curtis l'écouterait davantage - prendrait davantage en compte l'opinion de son père, cet homme qui lui a toujours semblé trop distant et trop froid. il a pourtant quelques vagues souvenirs heureux (il sait que son père lui a appris à jouer de l'accordéon quand il avait cinq ans, il sait que son père lui a appris à conduire et surtout, il sait qu'il doit à son père sa première cuite) mais ils sont bien trop souvent effacés par les nombreuses disputes. père et fils ont des mots qui dépassent leurs pensées, des attitudes qui s'affrontent, des prises de position ennemies. curtis, il a déçu son père à plus d'une reprise et au lieu de s'en sentir coupable, il a continuer à vouloir le décevoir. il a dépassé les bornes, franchit les limites et sait qu'il ne doit qu'à lui-même cette relation brisée et sans amour qu'ils ont maintenant. [ GANG. ] ils étaient huit ou dix, entre douze et dix-huit ans. une majorité des quartiers pauvres, le reste juste des enfants de riche qui s'ennuyaient et contestaient l'autorité parentale. curtis, il avait bientôt quatorze ans et il se sentait fort de les avoir rejoint. il avait l'impression de faire parti d'un clan, d'une communauté, d'être enfin compris par ses frères. sa loyauté était sans faille, l'admiration qu'il portait à ses aînés sans fin. il savait qu'ils étaient borderline, tous. il avait conscience que ça finirait mal mais il s'en foutait. il appartenait à quelque chose, il était compris, il était adulé. chaque nouvelle connerie lui valait des acclamations, des applaudissements, des tapes dans le dos ou sur l'épaule. il était grisé par la violence dont ils faisaient preuve, encouragé par leurs cris. vol à l'étalage, raquette à la sortie des cours, voyage clandestin à bord du train qui menait jusqu'à new york, rien ne leur échappait. ils semblaient invincibles et intouchables. [ DRUGS. ] après l'alcool, les clopes et les pétards, il ne lui restait qu'un seul vice : la drogue. ça a d'abord été anodin et innocent. il consommait peu, juste un peu de crack de temps en temps, généralement en soirée. la coke, c'était uniquement s'il était certain que ses potes pourraient le tenir en laisse, qu'ils seraient là pour l'obliger à marcher droit et à se comporter convenablement. il n'était pas vraiment accro, juste habitué à la sensation de planitude et de calme olympien et ça faisait du bien. il ne sait plus exactement comment il a commencé à vendre. il sait, en revanche, que c'est buck qui l'a initié. au début, c'était juste pour une transaction, parce que buck était absent mais qu'il avait besoin du blé de la transaction. il l'a aidé, parce que c'était son pote, parce que c'était son bro, son dude. et puis, une chose en entraînant une autre, il s'est vite retrouvé, tous les soirs dans les rues du bronx ou de staten island, les poches pleines de poudre blanche rapidement remplacée par des billets. il avait déclamé son indépendance, créchait dans un studio minable avec sa bande copains, tous avachis les uns sur les autres dans le quinze mètre carré censé tous les accueillir. il payait une partie du loyer, comme buck, comme charles, les autres vivaient à leur frais. il était celui qui pensait à acheter de la bouffe, qui cuisinait un minimum pour tout le monde. il y croyait, à son avenir dans le milieu, dur comme fer. et pourtant, il savait que ça finirait par prendre fin. [ JAIL. ] cinq ans, le nombre d'années qu'il a passé derrière les barreaux. cinq ans, le nombre d'années qu'il a perdu à cause d'une connerie de jeunesse. cinq ans, le nombre d'années passées à réfléchir sur sa vie, sur qui il est, sur qui il voudrait devenir. mille huit cent vingt-cinq journées à espérer la visite de son père, ne serait-ce qu'une fois, pour s'excuser de son comportement d'adolescent, pour demander pardon à cet homme qui a pourtant cru en lui jusqu'au jour du procès. mille huit cent vingt-cinq jours à éviter les gros caïds dans les couloirs, à se faire acculer dans la cour, prêt à encaisser les coups. mille huit cent vingt-cinq jours à se promettre qu'il ne recommencera pas, plus jamais, qu'il fera mieux, si seulement il s'en sort. son avocat lui a répété qu'il était chanceux, qu'il était considéré comme un petit trafiquant, qu'il aurait pu en avoir pour bien plus longtemps. on lui a répété qu'il était trop con de s'être fait prendre juste après avoir eu dix-huit ans, après trois ans à passer sous les radars des flics. on lui a répété qu'il aurait du passer un marché avec le procureur pour s'en tirer avec une simple amende, balancer le nom de celui qui le fournissait contre cinq années de sa vie, c'était plutôt réglo. on lui a répété que, peut-être, il finirait par apprendre la leçon, que ces années en taule lui ferait peut-être comprendre quelque chose.

[ EN VRAC. ] il fume beaucoup trop, il le sait. il a commencé très jeune, ça aussi, il le sait. treize ans et il tirait ses premières taffes. treize ans et il s'en fumait une chaque soir sur le chemin pour rentrer chez les parents. il suivait le mouvement. n'éprouvait ni envie de fumer, ni besoin particulier ; les autres fumaient, alors il fumait aussi. il était jeune, il était con. dans le fond, il sait qu'il l'est encore. -- il n'a pas le permis. alors il prend les métro en hiver et le vélo en été. il roule, pédale, observe le paysage. c'est lame, on l'appelle l'écolo de pacotille et il hausse les épaules. il ne fait pas ça pour préserver la nature, juste parce qu'il a la flemme de passer un foutu examen pour conduire une bagnole pour de vrai. pas faute d'essayer, pourtant, mais il perd patience beaucoup trop vite, quand il est derrière un volant. et il sait la violence qui pulse dans ses veines. -- il a un job de merde, de ceux qui attirent les regards plein de pitié quand il en parle ; de ceux qui font faire des burn out tous les quatre matins. il le sait, il n'a aucune possibilité d'évolution de carrière là-dedans, il n'en voudrait même pas une en réalité, mais c'est le seul poste où les gens s'en foutent de savoir s'il a été condamné ou non. alors il a pris ce qu'il y avait, curtis, parce qu'il n'avait pas tellement le choix. -- mentir est devenu un réflexe après tant d'années à traîner avec les mauvaises personnes. il s'en défait, petit à petit. apprend à donner son véritable nom de famille quand on le lui demande, à ne plus cacher qui il est, au fond de lui. il se défait de ce besoin de suivre le mouvement pour se sentir apprécié et reconnu, apprend à se détacher des autres pour devenir lui. le vrai lui. une personnalité dont il ignore tout tant il a pris l'habitude de faire ce que les autres faisaient et attendaient de lui. -- il a passé ses années en taule à faire un profond travail sur lui-même, contraint de se poser les bonnes questions. il a promis à sa mère qu'il ferait mieux en sortant et c'est ce qu'il s'efforce de faire au quotidien, depuis. parfois, c'est encore à elle de lui rappeler d'acheter autre chose que des pâtes ou des plats tout préparés ; parfois, c'est elle qui lui ramène un plat qu'elle aurait cuisiné ; parfois, c'est elle qui lui fait ses courses quand il s'absente ou qui lui fourre des sacs plein quand il va leur rendre visite. il grogne à chaque fois, soupire, joue la comédie parce qu'il sait que ça lui tirera un sourire mais dans le fond, il est trop heureux de voir qu'elle s'inquiète encore pour lui, malgré tout. -- il a bel allure avec ses lunettes aviator sur le nez et la clope au coin des lèvres. il a un côté nonchalant qui attire mais, contrairement à la rumeur qui court, il n'enchaîne pas les conquêtes. il a eu très peu d'histoires amoureuses, cinq ans derrière les barreaux a cet effet, ne cherche pas à en avoir de nouvelles. -- il connaît top gun par coeur, c'est son film préféré depuis de trop longues années. tom cruise n'a jamais été aussi bon que dans ce rôle-là et il quote les meilleures répliques du film à la première occasion venue. -- quand il veut impressionner une fille, il lui fait un tour de magie. souvent avec des cartes et presque toujours le même (l'un des seuls qu'il connaisse, en réalité). c'est sa technique à lui, et même si c'est aussi cliché que ridicule, c'est efficace. du moins, pour les deux fois où il l'a utilisé jusqu'à présent. -- il a commencé à se battre dans la rue, avec ses potes. au début, c'était pour déconner, des coups échangés pour plaisanter, jamais pour vraiment se disputer. puis il y avait les bandes ennemies et c'était plus sincère. il a commencé à se battre dans la rue, mais il a vraiment appris à se battre en taule. il a appris par la manière forte comment placer ses bras pour encaisser les poings qui cherchaient à lui atteindre le visage, comment protéger ses côtes pour s'en sortir avec des fêlures, comment parer pour rendre le coup. -- il peut être violent, quand il s'énerve. souvent parce qu'il est frustré contre lui-même, parce qu'il s'en veut, parce qu'il conserve cette haine de lui et de ce qu'il a été trop enfermée. alors il casse des vases, donne des coups dans les murs, renverse les chaises. il se déteste encore plus quand il est dans cet état que rien ne semble parvenir à le calmer. il a peur de cette colère qu'il garde au fond de lui.

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MessageSujet: Re: curtis hemingway   curtis hemingway EmptySam 30 Jan - 17:25

La porte s’ouvre avec un grincement désagréable mais il n’ose pas avancer. Le soleil se reflète devant lui, brûlant par sa chaleur et il distingue la silhouette de sa mère et celle de son père, un peu plus en retrait, appuyé contre la voiture. Il voudrait faire demi-tour, retourner à l’ombre, là où il sait comment agir – là où il a appris à agir pour se préserver. Tout, plutôt que de devoir les affronter une nouvelle fois. « Bouge Hemingway, on n’a pas toute la journée. » La voix de Duke, le gardien en charge des entrées, est lasse et compatissante. Curtis déglutit, lui lance un regard qu’il sait apeuré. Il voudrait lui demander ce qu’il est censé dire, ou faire, quand il sera là-bas, devant eux, mais les mots lui échappent et, les épaules tombantes, il avance. Il n’y a pas d’air, l’été est étouffant cette année. Il aperçoit les larmes dans les yeux de sa mère quand il se retrouve à une dizaine de mètres et il a son cœur qui se serre. Il voudrait lui dire qu’il est désolé de lui faire vivre ça, de l’obliger à être là parce qu’il n’a personne d’autres mais, encore une fois, les mots ne viennent pas. Elle l’enlace à peine l’a-t-il rejoint et il se laisse aller dans cette étreinte bienvenue. C’est sa mère, son parfum, sa petite taille, ses cheveux courts. Il niche sa tête dans son cou, comme s’il avait de nouveau six ans et il la serre contre lui. Il a envie de lui chuchoter les mots qu’il s’est répété toute la nuit, lui dire qu’il l’aime, qu’il la remercie pour avoir été là pendant cinq putain d’années, de ne jamais l’avoir abandonné mais sa voix s’étrangle dans sa gorge et il se tait. Il relève le regard et croise celui de son père, visage fermé. Il le mérite, il le sait. Alors il s’éloigne un peu de sa mère, la laisse caresser ses cheveux coupés courts pour sa sortie de taule, caresser sa joue et lui prendre des mains le sac poubelle blanc qui contient ses quelques affaires. Il est dehors. C’est réel. Et il sait que c’est sa chance et qu’il n’a pas intérêt à la foutre en l’air.
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