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 romuald pearson

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 202 CREDITS : av/ burnonfire
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MessageSujet: romuald pearson   romuald pearson EmptySam 30 Jan - 17:08


♡ ♡ ♡ ♡ ♡
(romuald, pearson)

( FULL NAME ) un hommage à un gouverneur de californie, tué dans l'oeuf par une mauvaise compréhension d'une sage-femme encore peu à l'aise avec l'anglais et le ronald initial s'est transformé en romuald. un prénom qu'il porte depuis, faisant fi des regards navrés qu'on lui lance (et il se dit que c'est probablement mieux, vu que les nouvelles générations auraient probablement pensé que ronald était pour le personnage d'harry potter). on fait difficilement plus passe partout que pearson en patronyme et l'anonymat, ça lui convient plutôt bien. il est davantage connu pour être mario, le second présentateur et assistant de grant dans le talk show grant all night. ( ÂGE, BIRTH ) le soleil californien, les odeurs d'océan ont accompagné la naissance de romuald sur le sol de los angeles. gosses chaleurs, plein après-midi et un accouchement qui se sera éternisé jusqu'au soir en ce onze avril avant que le bambin ne pousse son premier cri, il y a cinquante-et-un ans, maintenant. ( EMPLOI, $$$ ) il a écumé les auditions, s'est traîné de studio en studio, devenu un acteur raté, un acteur estropié reconverti en assistant d'un grand présentateur slash humoriste dans un talk show de new york, maintenant sur les télévisions depuis cinq ans. sa place lui accorde au moins un bon salaire et une situation plus qu'aisée, les fins de mois, il les voit arriver de loin et sans la moindre crainte. non pas qu'il apporte la moindre importance à l'argent, en réalité, mais il sait sa famille à l'abri du besoin et c'est sa priorité. ( STATUT CIVIL, SEXUAL ORIENTATION ) l'alliance conservée à son doigt, il ne se voit pas encore la retirer, malgré tout ce qui a pu se passer, tout ce qui a été dit. l'amour perdure encore un peu, même s'il n'est plus le sentiment prédominant dans son mariage et il se résout, petit à petit, à se dire séparé. ce n'est pas divorcé, pas encore et peut-être que ça ne le sera jamais, mais romuald, il sait que son mariage a coulé il y a déjà un moment et qu'il est vain d'essayer de le sauver. il n'a jamais eu de doute sur son hétérosexualité, avait même fini par penser qu'il n'en aimerait qu'une jusqu'à ce que la mort les sépare. ( A NYC DEPUIS ) il a débarqué de l'avion los angeles-new york city il y a cinq ans, trois semaines exactement avant les premiers tournages du talk show. c'était court, mal préparé, et il en a bavé pour se trouver un appartement les premiers mois, alternant entre une chambre d'hôtel, quelques nuits chez des amis avant de finalement se trouver un véritable toit pour faire venir le reste de la famille. ( GROUPE ) outsider.

( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) double - engagé - ambitieux - manipulateur - sournois - dépressif - mauvais perdant - écolo - jamais totalement honnête - loyal

[ 001. ] c'est un acteur dans l'âme. à deux ans, il avait pour habitude de monter sur la table basse au milieu du salon et de demander à son père ou sa mère de lui donner une émotion, n'importe laquelle. il la jouait. de vraies larmes sur ses joues, des veines saillantes au niveau du cou, le regard embrumé. tout y passait, et il pouvait jouer ainsi pendant des heures (souvent jusqu'à ce que père perde patience et lui ordonne brusquement de faire moins de bruit dans sa chambre). [ 002. ] son petit frère est sa vie, le seul public dont il ait jamais eu besoin. à la fois son plus grand admirateur et sa plus grande source d'inspiration. il jouait pour lui, voulait continuer de voir son regard briller de fierté. il était celui vers qui il se tournait pour demander conseil, celui avec qui il partageait tout. [ 003. ] le nom des pearson a fait la une des journaux en 86. associé avec une fusillade survenue dans un lycée dans la cité des anges, des mois à y lire le nom de dustin pearson en boucle, jusqu'à en vomir, parfois. l'affaire à fini par être oubliée, et il a de nouveau pu prononcer son nom sans que le lien ne soit fait. [ 004. ] il a essuyé plus d'un refus dans sa carrière d'acteur. il a tellement peu souvent eu de rôle qu'il se demande même parfois si ce n'est pas mentir que de se prétendre acteur. certes, il a joué un rôle récurant dans une petite série tournée à toronto vers la fin des années 90, certes il a tourné plus d'une publicité (qui lui ont, pendant un temps, valu une mauvaise réputation auprès des femmes, d'ailleurs), mais aucun producteur n'a fini par le démarquer, aucun rôle n'a fini par faire de lui une véritable star comme il l'avait si longtemps rêvé, et promis à dustin. il a tenté, écumé les auditions les plus foireuses, tenté d'amadouer les pires réalisateurs qu'il parvenait à croiser, devenant oppressant, limite harcelant pour essayer de dégoter un job, n'importe quel job. le doute a fini par s'insinuer en lui, s'infiltrer dans ses pensées, parasitant tout. il a d'abord mis de côté, pensant que c'était la petite voix négative présente chez tout le monde, persuadé que ça ne pouvait être que ça, même. il s'est convaincu qu'il était raté, mauvais acteur, que personne ne voudrait jamais l'embaucher. il a continué, pourtant, même sans y croire, poussé par ce truc au fond de lui et ce n'est que lorsqu'il s'est retrouvé à boire deux bouteilles de whisky, assis sur la rambarde d'un pont et qu'il a été récupéré par les flics qu'il s'est rendu compte que la petite voix négative qui l'accompagnait depuis six ans portait en réalité le nom de dépression. [ 005. ] ancien grand romantique, il a cessé d'y croire depuis plusieurs années - quand il a commencé à se douter que sa femme allait probablement voir ailleurs parce que c'était sans doute mieux que de devoir rester avec lui. avec mary, ça a toujours été passionnel. une relation qui fait vibrer autant qu'elle détruit, laissant sur son passage des marques invisibles mais indélébiles. mary, elle a été courageuse, il lui reconnaît bien ça et, la vérité, c'est qu'il ne lui en veut pas. il ne peut pas lui en vouloir. parce qu'elle l'a longtemps soutenu, malgré les échecs, malgré les refus, malgré les tournées promo ratées et les longs mois passés dans une autre ville. elle l'a soutenu, même quand il doutait de lui-même, le poussait à toujours tenter, toujours s'inscrire, le rassurant parce qu'elle gagnait assez d'argent pour assurer la vie à la maison. elle l'a même soutenu quand il cuvait un mélange whisky-bière-vodka sur le canapé. du moins, pendant un temps. parce qu'après, il est devenu trop à devoir soutenir et elle n'a pas tenu. il peut le comprendre, romulad, parce qu'il s'est laissé tombé bien avant qu'elle ne le laisse tomber (et sûrement que sans elle et sans les gosses, il n'aurait pas tenu aussi longtemps). ça a quand même fait mal de l'entendre dire qu'elle déménageait, qu'elle emmenait les gosses avec elle parce qu'elle n'en pouvait plus. elle a frôlé le surmenage pendant qu'il déprimait. il l'avait venu venir, bien sûr qu'il l'avait vu venir et bien sûr qu'il avait noté qu'elle passait de plus en plus de temps avec des amis et ses collègues. bien sûr qu'il avait remarqué les regards qu'elle échangeait avec le petit banquier, mais il a préféré se convaincre que c'était son imagination quand il n'en était rien. elle s'éprenait d'un jeune, l'abandonnait et il n'a pas tenté de la retenir. [ 006. ] il est, malgré tout, un bon père. il n'a jamais bu devant ses enfants, a toujours refusé qu'ils le voient s'écrouler même quand il allait au plus mal et c'est probablement pour ça qu'il n'a pas cherché à retenir mary quand elle a dit que c'était mieux. parce que ça évitait les gosses de le voir dans un état de dépression avancé. le fait est que même s'il s'est repris en main, même s'il n'a jamais raté un spectacle d'école, la relation s'est brisée. et sa célébrité toute relative n'arrange rien, contrairement à ce qu'il a d'abord pu imaginer. il a pensé qu'ils seraient fiers de lui, fiers de le voir traîner avec kit harrington ou jennifer lawrence mais ils se contentent de lever les yeux au ciel et de souffler. la grande surtout, ne fait plus aucun effort quand c'est à lui de les avoir pour la semaine ; le petit, il arrive encore à l'émerveiller de temps en temps. [ 007. ] le grand public le connait pour être mario. costard, cravate, généralement avachis sur un pupitre ou bien sur le grand canapé bleu-gris devant une toile censée rappeler brooklyn. le public le voit dans un double jeu ; physiquement tiré à quatre épingles quand le personnage se veut insolent, provocateur et pas souvent dans le bon sens. il est chargé de poser les questions qui fâchent, de lancer les polémiques et de faire débat. il a le rôle du misogyne qui reluque les actrices et mannequins qui passent sur le plateau, celui du vieux réac' quand les moins de vingt-et-ans sont invités, le rabat-joie quand les dernières célébrités pop viennent performer avant la fin de l'émission. et il joue son rôle avec un grand sérieux, romuald, même s'il le déteste. on l'insulte, on le menace. on l'accuse de racisme, d'homophobie, de grossophobie et ça le rend malade derrière le rideau, mais les producteurs ne l'écoutent pas parce que l'émission fonctionne, parce que ça fait de l'audience, parce que ça vend. [ 008. ] en cinq ans d'émission, il a rencontré plusieurs milliers de célébrités. et si, devant la caméra, il reste le professionnel qui joue son rôle, entre deux shoot, il a déjà fait son fanboy à plus d'une reprise. anthony hopkins, surtout, reste sa plus belle rencontre encore à ce jour, suivi de peu par catherine zeta-jones (pour laquelle il ne s'est jamais caché d'avoir un crush). il a aussi déjà été invité à quelques remises de prix, souvent davantage pour accompagner le speech d'ouverture de grant que parce qu'on voulait réellement de lui. [ 009. ] il est particulièrement engagé. l'écologie est un sujet sur lequel il est recommandé de ne pas le lancer pour ne pas l'entendre pester contre tous ces cons qui prennent la voiture pour faire six cent mètres, contre les vieux snobs qui prennent des jets privés à la moindre occasion, contre tout ceux qui polluent et infectent la terre. il est aussi engagé dans plus d'une association pour les droits de la communauté lgbt+, a même aidé à en monter une il y a quinze ans. c'est une facette méconnue de sa personnalité (personne ne s'intéressant au mario qu'il connaisse vaguement). il a également milité contre les violences faites aux femmes et contre le deuxième amendement, condamnant l'accessibilité trop aisé aux armes qui mènent à des tragédies. [ 010. ] le second rôle ne lui convient pas. être moqué et ignoré ne lui convient pas. il rêve de mieux, de plus grand. de moins ridicule et superficiel. il voudrait réaliser un long métrage pour dénoncer les usa, critiquer le système, souligner tout ce qui est passé sous silence. il voudrait réécrire les histoires vraies ignorées pour les afficher aux yeux de tous. ça, ou alors monter son propre talk show avec de vrais débats politiques, économiques et houleux, des débats pour faire avancer et réfléchir, pas pour divertir.

[ en vrac. ] son film préféré est la ligne verte, vu quelques centaine de fois, répliques connues par coeur et récitées à la seconde près et il pleure encore en visionnant la fin. - il écrit quelques pièces de théâtre, pendant un temps, principalement pour son frère. - il craint énormément son père ; pas qu'il ait été violent, juste parfois brusque dans sa façon d'être ou de parler, le ton un peu sec et les gestes affectifs rares, mais il en a toujours eu peur. - il s'est endormi au milieu de la représentation de sa première pièce de théâtre. la chaleur des projecteurs, le lit dans lequel il était allongé, c'était trop et il s'est assoupi. assez pour qu'il rate une ligne, assez pour qu'une partie des spectateurs s'en aperçoive (et pour se faire virer). - magicien médiocre, il connaît pourtant quatre tours de magie qu'il maîtrise à la perfection est qu'il aime parfois faire. - à new york depuis cinq ans et il n'a toujours pas pris le temps de visiter les lieux les plus emblématiques. shame on him. - ses talents comptent : jouer de la basse (il ne connait que deux chansons mais préfère tenir ce détail secret), jongler, pro du bowling, capacité à enchaîner whisky et vodka à une vitesse impressionnante (et worst hangover the morning after). - oublie régulièrement comment utiliser un rasoir. - manie son iphone avec autant de dextérité qu'un éléphant de la vaisselle en porcelaine. -

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MessageSujet: Re: romuald pearson   romuald pearson EmptySam 30 Jan - 17:09

Le silence. Les respirations en suspend, les regards échangés. C’est à l’extérieur, souffle quelqu’un, mais le bruit, les détonations recommencent et ils comprennent que c’est quelque part, proche mais pas seulement – c’est juste à l’entrée du bâtiment. Les réflexes se prennent instantanément, portes fermées, entrées bloquées, fenêtres couvertes des vestes trouvées, maintenues maladroitement. Des mains se cherchent, se serrent. Des larmes coulent. Des gémissements brisent le silence épais.
Le début de l’attente.

« On nous reporte une fusillade qui aurait lieu, en ce moment même au lycée Paramount. Les forces de l’ordre ont été appelées et sont actuellement en train d’intervenir sur les lieux. Les coups de feu semblent provenir d’un unique bâtiment, le reste du lycée a été évacué d’urgence mais plus de trois classes, soit près de quatre-vingt personnes, élèves et membres du personnel, sont actuellement retenues en otage. Nous ne possédons aucune information sur le ou les tireurs et sur des éventuels blessés. »

Les voix étouffées, des cris et puis la porte, brutalement ouverte. La peur au ventre, les mains sur les oreilles, les yeux fermés. Quelqu’un ose un regard. C’est les flics, c’est les flics. La rumeur emplit rapidement la pièce, les autorités aident à se relever. Les mains moites, la gorge sèche, le regard brillant. Il titube, se laisse entraîner par un jeune lieutenant armé jusqu’aux dents. Don’t look, qu’il conseille quand ils sont dans le couloir. Des paires de chaussures qui dépassent des premiers draps déposés, parfois une main. Du sang. Beaucoup, beaucoup de sang. Les jambes tremblent, la respirer est difficile. Il entend quelques chiffres – une vingtaine de morts, une poignée de blessés donc trois en état critique. Il s’arrête soudainement de marcher, la réalisation venant le frapper.
Where is Dustin?

« La police est entrée, les coups de feu se sont arrêtés approximativement cinq minutes après. On dénombre d’ores et déjà dix-huit morts ainsi que six blessés. Les ambulances sont présentes elles aussi et les secours font tout leur possible pour ne pas faire augmenter le nombre de victimes. Le tireur aurait agit seul et serait un élève du lycée, nous n’en savons pas plus pour l’instant. »

Il échappe au lieutenant, s’affole. Stay calme kid. Il ne peut pas, rester calme, pas quand son petit frère doit être terrorisé, quelque part. He must be already outside, ‘kay. Les mots sont répétés, ses bras entravés par la poigne solide du lieutenant qui l’oblige à le regarder. Encore deux minutes avant qu’il n’accepte la possibilité évoquée, lentement, et il suit. L’extérieur, le ciel clair et le soleil haut malgré ce qu’il vient de se passer. La masse agglutinée contre les barrières grossièrement installées, le visage de quelques parents, de quelques amis reconnaissables dans la foule. Les nombreuses caméras présentes, les quelques journalistes. Le regard furète, essaie de sonder tout le monde. Il interroge. Have you seen Dustin? Les réponses négatives creusent son angoisse naissante, il accélère le pas, seul au milieu d’une foule compacte qui pleure, qui s’affole. Dustin, Dustin, Dustin. Aucune trace, toujours aucune. Les parents qui surgissent finalement, des bras qui s’enlacent, des mains qui caressent les joues, les cheveux, qui tâtent les épaules, s’assurent qu’il n’y a rien. I can’t find Dustin. La peur qui revient, la panique qui serre le cœur, le mauvais pressentiment. Ils se séparent, cherchent chacun, appellent. Dustin, Dustin, Dustin. Contre toute précaution, contre les règles, il retourne à l’intérieur, le besoin de savoir, d’en avoir le cœur net trop important. Un à un, les draps sont soulevés.
Jusqu’à le retrouver.

« Les blessés les plus graves ont été emmenés à l’hôpital St John tandis que les noms des premières victimes sont connues. Pour l’instant, aucune mort supplémentaire n’est à déplorée et toutes nos prières vont aux familles des victimes et à leurs proches. Nous venons d’avoir confirmation, le tueur a été abattu par la police et son identité vient d’être révélé. Il s’agirait de Dustin Pearson, un jeune lycéen de quinze ans, timide et réservé… »

Le monde s’est écroulé. Il a cessé de respirer. La terre tangue, les visages se font flous. This can’t be. Il y a deux mains qui le stabilisent, deux personnes qui le forcent – de nouveau – hors du bâtiment. Les images sont déjà gravées. No, no, no. Envie de vomir, envie de s’écrouler à son tour, envie de hurler, de pleurer, d’y retourner. Besoin de comprendre. Heard he was queer, that’s why he did this. Yeah, queer are crazy. Le monde se teint de rouge, rouge sang, rouge ténèbre. Say that again. Les muscles sont noués, le poing serré. Your fag brother just killed eighteen people, he’s a fucking murderer and a fairy. Il cogne, cogne encore et encore. Il frappe même quand ils tombent au sol, s’acharne. Il sait – c’est ces mots qui ont été le déclencheur. Les insultes, les moqueries, les rires. L’humiliation constante. L’humiliation de trop. Il le gueule, les accuse à s’en déchirer la voix, se débat quand son père le braque contre lui, crache au visage de l’autre asshole qui continue d’insulter Dustin. Et il comprend.
Pourquoi.
Pour que ça cesse.
Et il comprend.
Que c’est trop tard, qu’aux yeux de tous, Dustin ne sera qu’un meurtrier et jamais la victime.
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