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 brooklyn prentiss

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Aladdin

Aladdin

- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 511 CREDITS : av/olympia.
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MessageSujet: brooklyn prentiss   brooklyn prentiss EmptyLun 26 Aoû - 18:00


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(brooklyn, prentiss)

( FULL NAME ) brooklyn en hommage à la ville, elle reste plus souvent surnommée brooke. elle a appris à cesser de répondre aux provocations (volontaires ou non) liées à son prénom. prentiss qui rappelle le nom d'un célèbre sénateur avec raison. il s'agit de son oncle et ça ne lui a pas toujours servit - surtout pas après que ce soit ce dernier qui l'ait recueillie le temps de la maladie de sa mère. ( ÂGE, BIRTH ) vingt-cinq ans la fleur de l'âge comme certains le prétendent. brook, pourtant, n'a pas cette même impression. elle se voit vieillir, petit à petit, voudrait ralentir le temps en se rappelant qu'elle se rapproche beaucoup trop dangereusement des trente ans et elle sait qu'elle n'est pas prête pour cette nouvelle dizaine. quinze novembre, une journée rude et froide pour la ville et la saison. miami parce qu'elle a toujours eu trop peur de trop s'éloigner de ses racines (mais surtout de sa mère). ( ORIGINES ET NATIONALITE ) américaine née sur le territoire et du côté de sa mère. une vieille origine anglaise héritée des migrants qui ont débarqué à ellis island au début du xxème. son père, ses origines, est un mystère. ( EMPLOI OU ETUDES ) 9-1-1 operator ou dispatcher selon les préférences de chacun. elle est la voix rassurante qui décroche quand d'autres ont des urgences qui les mène aux portes de la panique. ( STATUT CIVIL ) célibataire bien que fraîchement séparée de son amour de lycée. les sentiments se sont taris, mais ils restent là, encore un peu présent et son coeur continue de se serrer à chaque fois qu'elle le voit. ça lui est difficile, parfois, de se retenir de l'enlacer ou de le toucher parce qu'elle en a pris l'habitude, toutes ces années. ( ORIENTATION SEXUELLE ) la question n'a jamais été posée. elle n'a connu qu'un garçon, se définit donc comme hétérosexuelle mais elle n'a jamais rien essayé avec une femme - ne s'est, pour l'heure, jamais sentie attirée par une autre femme. ( GROUPE ) réponse juste ici

( THIS THINGS ARE WHO I AM ) altruiste ;; à toujours faire passer autrui avant son propre bien, à s'inquiéter, tout le temps, au point d'appeler trop régulièrement, d'envoyer trop de textos, de paniquer trop rapidement. à toujours se mettre de côté pour aider, prendre soin des autres plutôt que d'elle, à se créer des ulcères, à être trop émotive parce que trop touchée, trop proche, trop investie, souvent.
organisée ;; de façon maladive, toujours prévoir, envisager, chaque cas de figure, être parée à chaque éventualité. des sacs trop lourds, des heures pour se préparer, à faire des listes pour s'assurer de n'avoir rien oublié. à se mordre la lèvre ou l'intérieur de la joue, jusqu'au sang, à chaque doute, chaque imprévu, les palpitations et l'angoisse et les entrailles nouées. les classeurs trop nombreux, les carnets toujours noircis pour tout noter, avoir trace de tout, tout retenir, compiler.
coquette ;; à prendre des heures devant le placard, à faire attention à ne jamais se tâcher, à se faire jolie, mignonne, à ajuster le mascara. des touches toujours très discrètes (il ne faudrait pas qu'elle attire l'attention). toujours un peine ou une brosse à portée de main, de quoi refaire une petite beauté avec un miroir de poche, les épingles à cheveux nombreuses, les serre-têtes et les petits lacets noués autour du cou ou du poignet.
rassurante ;; toujours les bons mots pour calmer, apaiser ; ceux nécessaires à entendre, avec la voix douce et le chuchotement qui tranquillise, ceux qui s'accompagnent d'un geste de la main, un frottement au niveau des épaules, une main dans les cheveux. ces chuchotis glissés à l'oreille comme un secret, la bulle intime pour envelopper et protéger. mais aussi la fermeté en cas de doute, l'assurance de celle qui sait (quand elle ne sait pas), pour absorber la panique générale et redonner confiance.
bienveillante ;; pèse toujours ses mots avant de parler, s'efforce de penser positif et bannie les discours négatifs et mots violents de son vocabulaire. s'efforce de ne penser du mal de personne, pas par naïveté mais pour ne pas sombrer dans ce versant-là de la société, la facilité de la haine et la toxicité. les encouragements sur le bout de la langue, en toute circonstance.
acharnée ;; de ceux qui n'arrivent pas à abandonner. le refus de l'échec, de ne pas obtenir ce qu'elle vise. il faut mieux, et encore mieux, sinon ce n'est pas assez acceptable. le perfectionnisme pour compléter, à s'en abîmer les yeux, la santé, les heures à se pencher sur des cours, les heures supplémentaires plus comptées certains soirs de rush, à refuser de terminer un appel même quand la ligne se coupe, à vouloir y croire. à avoir besoin d'y croire.

01; débute chaque journée par une douche chaude qui varie entre cinq et dix minutes selon les températures extérieures. elle ne s'en passe pas, l'eau qui détend les muscles de son corps, la fumée qui lui permet de se réveiller tranquillement et d'entamer la journée dans de bonnes conditions. 02; se ronge les ongles et les peaux mortes autour de ses doigts. c'est mal, on l'engueule fréquemment, sa mère surtout, ça jure avec l'attention qu'elle porte à ses cheveux, ses yeux, ses vêtements mais elle ne s'en rend pas compte, la plupart du temps. mauvaise habitude qui trahit l'anxiété et l'empêche de porter du vernis plus de quatre heures d'affilés (record actuel). 03; abonnée de la piscine, longueurs enchaînées. elle évacue le surplus grâce à la natation, tombée dedans suite à une fascination pour les tortues, les grenouilles et les méduses (uniquement via les documentaires). l'eau est devenu son élément, le lieu où les pensées s'interrompent et lui offrent un peu de répit. elle n'a jamais envisagé d'en faire une carrière, préfère l'amateurisme au professionnalisme. 04; se déplace en vélo par peur de la voiture et de la vitesse, a détesté seattle où c'était impossible. les transports en commun, elle préfère aussi les fuir un maximum. les voyages, très peu pour elle, donc. 05; utilise plus d'émojis plantes et météorologiques que d'émojis à visage humain qui ont tendance à lui faire peur (they're weird, she doesn't trust them). dans le même ordre d'idée, elle ne prend en photo quasiment que des fleurs, des paysages et de temps en temps, des profils flous. 06; interdiction de jurer chez elle, a installé une swear jar dans la colocation qui en rend fou plus d'un. mais elle y tient et, habituée grâce au boulot à devoir se concentrer sur les bruits de fond, ses oreilles ne ratent aucune injure qui pourrait échapper des lèvres de ses colocataires. chaque fin de mois, elle se sert des sous placés dans la swear jar pour racheter des produits ou de l'électroménager utiles à l'ensemble de la coloc. un partage des frais équitable (enfin presque, certains donnant davantage que d'autres dans la jar mais elle ne perd pas espoir que ce ne soit bientôt plus le cas). 07; si elle vivait avec des écouteurs dans les oreilles pendant très longtemps, l'accident et son job actuel font qu'elle préfère ne plus jamais en mettre. la musique, elle se contente d'en écouter dans sa chambre, son baissé pour ne déranger personne. 08; queen du billard depuis que son ex l'y a initié. une véritable vocation, un talent inné (lui a-t-on dit) qui lui a valu de rafler un sacré paquet de billets de façon régulière lors de soirées organisées. c'est sa petite fierté et sans doute le seul talent dont elle se vante ouvertement. 09; des difficultés à faire confiance aux hommes de plus d'un certain âge — généralement ça suit l'âge de sa mère et l'âge qu'elle devine être celui de son père. des difficultés à concevoir que tous ne soient pas ces figures fantômatiques qui fuient les responsabilités pour vivre une vie dont elle ignorerait tout. elle a toujours été plus à l'aise avec les femmes, plus proche de celles-ci et évite autant qu'elle le peut d'avoir à faire la conversation aux hommes. 10; discrétion à toute épreuve, si elle est très régulièrement avec le téléphone à la main, celui-ci est globalement toujours en silencieux quand ce n'est pas en mode avion. 11; coutumière d'un sommeil troublé depuis la petite enfance, nuits courtes plus souvent que complètes, les cauchemars encore plus fréquents depuis l'accident et la maladie de sa mère. les thèmes récurrents, des fragments du passé qu'elle revit en boucle avec parfois quelques changements — et une finalité moins optimiste que la réalité. 12; hésite entre adopter une tortue ou une grenouille, pense lancer l'idée à la prochaine soirée à la coloc. pourrait éventuellement se contenter de poissons mais elle a déjà des arguments de prêts, brooke, pour convaincre les autres sur pourquoi les poissons sont nettement moins funs que les autres. 13; se fout encore régulièrement l'eyeliner ou la brosse du mascara dans l'oeil quand elle veut se maquiller. 14; ne chante pas en public (à peine sous la douche). il ne sert à rien d'insister, elle déclinera, inventera un mal de gorge, tout pour éviter de se retrouver sous les feux des projecteurs et d'attirer l'attention (et de se ridiculiser, aussi). 15; elle est d'abord restée avec sa mère, à leur retour de seattle. pour s'assurer qu'il n'y avait pas de rechute, plus de malaise un soir, parce qu'elle refusait de la laisser toute seule — et puis sa mère lui a fermement fait comprendre qu'elle était trop souvent sur son dos, qu'elle allait vraiment mieux, qu'il serait temps pour brooke de se trouver son propre appartement (elle l'a foutu dehors mais avec amour et le sourire et en y mettant les formes). et elle a fini par accepter, courant de l'année 2021, à éplucher les petites annonces pour une colocation, parce qu'elle a un peu peur de vivre seule, brooklyn. et elle a trouvé l'occasion parfaite, comme un plan pour lui libérer l'esprit, un projet à mener à terme ce qu'elle a fait. la maison retapée, la colocation entamée et here they go.

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MessageSujet: Re: brooklyn prentiss   brooklyn prentiss EmptyJeu 22 Juin - 11:44


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(this is my reality)

mom ;; pour brooke, ça n'a toujours été que elle et sa mère. aucun souvenir de son père, le géniteur qui n'a rien voulu entendre de ses responsabilités au point de refuser de la reconnaître. pas de nom, donc, à découvrir sur le certificat de naissance, pour venir compléter celui de sa mère, lui donner une origin story. rien. les questions sur le sujet évitées par la mère, le regard toujours voilé d'une douleur et d'une tristesse qui ne passe pas et brooke, elle a vite compris qu'elle devrait s'y faire, que ça ne valait pas la peine de torturer sa pauvre mère pour si peu. elle s'est faite, alors, à l'idée d'être une prentiss, que les regards s'attardent sur elle, que les yeux s'écarquillent en reconnaissant le nez du sénateur, cette lueur au fond du regard et elle s'est faite, aussi, à devoir acquiescer. yes, he's my uncle, no, i don't know him that much. elle s'est aussi habituée à devoir, à son tour, esquiver les questions sur l'homme politique, la carrière éblouissante, les questions trop intimes, trop envahissantes auxquelles elle n'aurait, de toute façon, aucune réponse à fournir. il n'est qu'une signature sur des lettres tapées par la secrétaire d'une secrétaire, une voix au bout du téléphone lors de grandes occasions (les fêtes, parfois, et surtout les jours précédents les campagnes électorales), un visage que trop brièvement croisés quand il doit venir au plus proche, quand il accepte de faire un crochet, de se rappeler de sa famille. il n'a pas vraiment de grande importance, pour elle, alors, cette silhouette qu'elle ne voit que de dos et son monde se met rapidement à tourner exclusivement autour de cette mère célibataire, moins aisée financièrement que son frère aîné ; cette mère qui se démène pour offrir un foyer stable, pour prodiguer de l'amour à travers son rapport à la nature, à l'espace, aux autres — et à tout ce qui ne se voit pas. mère parfois tête en l'air, un peu spirituelle (trop, même), qui allume des bougies, brûle de l'encens, connait tout sur la sauge et les bien faits des plantes ; mère qui parle de la présence de vie sur d'autres planètes, dans un autre univers, qui se berce de théories qu'elle entend ici, là, à droite ou bien à gauche et qui en façonne des récits extravagants pour bercer sa brooklyn. studies ;; elle n'a jamais été brillante, brooklyn, pour les études. le niveau convenable, elle ne doit sa réussite qu'à de très gros efforts et un travail acharné. les heures passées à la lampe de chevet de son bureau, le dos plié sur ses devoirs, à rédiger ligne après ligne pour des rédactions, à vérifier chaque calcule, chaque définition, à apprendre par coeur jusque tard dans la nuit. elle s'est endormie à plus d'une reprise dans ses cahiers et classeurs, lunettes sur le nez et position inconfortable. elle ne pouvait pas se contenter du bien, brooke, de l'acceptable — il fallait qu'elle soit meilleure que ça, meilleure encore, que ses notes soient impeccables pour ne pas ajouter ce fardeau à sa mère en plus de tout le reste (dettes, inquiétude maternelle, que sait-elle vraiment de tout ce que sa mère a sans doute sacrifié pour son bonheur à elle) ; elle devait briller, brooke, pour obtenir les bourses d'étude, pour espérer réussir et rembourser tout ce que sa mère a du dépenser pour son éducation et peu importe que ce soit son rôle de parent. et peut-être que, dans le fond, elle avait aussi besoin de réussir pour se prouver quelque chose, avec l'espoir que cette figure paternelle absente et fantômatique la suive dans l'ombre et puisse être fière d'elle ; se dire que c'est une bonne fille, la meilleure même, et qu'il finirait par revenir, les bras chargés de cadeaux pour les anniversaires et les fêtes de fin d'année ratées et les lèvres pleines d'excuses qu'il lui répéterait jusqu'à ce qu'elle puisse les lui réciter comme les poèmes de maya angelou ou emily dickinson. il n'est jamais revenu, pourtant, mais elle n'a pas su perdre cette mauvaise manie de s'abîmer les yeux et la santé à force de travailler, d'apprendre, de remplir son crâne de savoir qu'il lui faut réviser régulièrement pour mieux retenir. encore maintenant, il lui arrive de s'enfermer complètement et d'ouvrir des encyclopédies, d'avoir une boulimie de connaissance et d'avaler, avaler, les informations qu'elle peut lire et dénicher et regarder en documentaires jusqu'à saturer complètement. the accident ;; dix-sept ans, highschool senior year, la dernière avant le début des études, les vraies — la dernière année avec le groupe d'amis de brevik, les mêmes potes depuis plusieurs années, avant que les choix des uns et des autres ne les éclatent. elle a profité, brooklyn, autant qu'elle l'a pu, multipliant les sorties, les fêtes tardives à faire le chemin dans la voiture de celui qui a été son premier petit ami, de leurs copains communs (leur bande comme ils l'appelaient à l'époque). ils étaient invincibles, y ont cru en enchaînant trajets et premières boissons alcoolisées (certains majeurs, d'autres dans le dos des parents, le comportement inconscient et dangereux). elle aurait sans doute pu le voir venir, brooke, la plus responsable, celle avec la tête sur les épaules, qui imposait les limites et les règles. elle aurait du se préparer à l'éventualité mais la jeunesse, la folie, l'envie de lâcher la pression, d'en profiter, d'être young and wild and free plus forte, plus alléchante sur le moment. une soirée en périphérie de brevik, le retour au coeur de la nuit — la voiture ancienne, un phare éteint par une ampoule grillée par encore remplacée, les verres enchaînés toute la soirée. elle était derrière, brooke, la tête contre l'épaule de son chéri (her forever man as she used to call him), les écouteurs enfoncés dans les oreilles pour mieux apprécier l'instant, se couper du monde. elle ne dormait pas mais elle n'a rien vu venir, rien n'entendu non plus avant qu'il ne soit trop tard. l'autre voiture en sens inverse, ou peut-être pas, les souvenirs sont un peu flous et elle a refusé de suivre l'enquête qui a été menée pour déterminé le(s) responsable(s), brooke. elle se souvient juste du retour brutal à la réalité, la conscience et les sens éveillés et la douleur au crâne, la ceinture qui la comprimait contre le siège et les gémissements des autres. elle se souvient du sang, encore, toujours du sang, et d'avoir papillonné des yeux, d'avoir aidé à sortir de la voiture avant de lutter contre une ceinture récalcitrante, ne sait plus si elle a céder ou si d'autres s'en sont occupés à sa place. elle se souvient avoir appelé 911, la panique, les mains qui tremblaient, la respiration qui se bloquait régulièrement. elle se souvient d'avoir pleuré, crié au téléphone, supplié l'ambulance d'arriver rapidement — et surtout du calme à l'autre bout du fil, des mots qui apaisent. they're on their way but here's what i need you to do, brooke. et les instructions divulguées les unes après les autres, les gestes qui ont sauvé, les premières compressions. l'impression que le temps s'était arrêté, que personne n'arrivait, que les gestes n'apportaient rien, ne sauvaient personne. et puis la main sur son épaule, les lueurs rouges et bleues et l'uniforme de secouriste et la poitrine qui se soulève, qui respire et les mots de félicitations, de remerciements. she did the good thing. elle n'en a pas eu l'impression, brooklyn, n'a réalisé qu'une fois dans l'ambulance que l'appel au centre d'urgence était toujours en cours et elle a fondu en larmes, le soulagement remplaçant l'angoisse, la terreur et ça a été son tour de remercier. l'instant gravé dans sa mémoire, le début du rêve, de l'avenir redéfini. le groupe a essayé de faire front, de tenir le coup — rapprochés par une tragédie qui ne s'est pas mal terminé, malgré les longs séjours à l'hôpital, les blessures multipliées et le traumatisme qui ne part pas complètement. ils ont tenu trois semaines avant d'éclater. le couple rompu lui aussi et puis les vacances d'été et la fin d'une époque. certains partis ailleurs, d'autres restés mais les regards se sont fait fuyants, se sont évités et les silhouettes, ignorées. sickness ;; entre deux semestres universitaires, un soir prévu entre mère et fille, pour ne pas déroger aux habitudes, le malaise qui change tout. le sourire qui s'efface lentement et la silhouette qui vacille avant de s'effondrer, la panique qui la gagne et, de nouveau, les ambulances qui sont appelés. de nouveau cette voix au bout du fil, une autre mais si semblable pourtant, qui rassure et les secours qui débarquent, qui prennent en charge avant que la sentence ne tombe à l'hôpital. la maladie qui tombe d'un coup, les frais d'hospitalisation qui creuse un gouffre dans le compte bancaire alors à peine remis de ceux de l'université, ceux que l'accident de voiture avaient déjà provoqués. plus un sous, donc, pour payer les médicaments ou pas sur le long terme, la rémission promise comme lente et difficile, les allers-retours avec l'hôpital nombreux et le coup de fil surgit de nulle part. l'oncle harvey surgit de nulle part, prévenu par l'hôpital sans doute, peut-être, elle n'en a rien su, ne le sait toujours pas maintenant, et qui offre l'hospice, son toit, de payer. la mère qui a voulu refusé et brooke qui a insisté parce qu'elle n'aurait pas su quoi faire, qui devenir, sans sa mère, sans cette seule constante dans sa vie et les cartons ont été débuté le soir-même. un an et demi chez le sénateur prentiss, à vivre dans un luxe nouveau, une vraie ville, le bruit, les voitures toujours plus nombreuses et l'impossibilité de se déplacer à vélo. elle a détesté, brooke. l'ambiance, le rythme, d'avoir d'autres qui choisissent ce qu'elle doit prendre le matin, qui surveillent ses sorties, qui lui donnent du madame quand elle aurait préféré redevenir une gosse, l'enfant qu'elle n'a jamais totalement été. dix-huit mois avant que les médecins ne s'estiment suffisamment satisfaits avec les résultats, les examens et les prises de sang. dix-huit mois avant qu'elles n'aient pu rentrer à brevik, les études finalement abandonné pour brooklyn, trop tard pour espérer reprendre et l'argent de uncle harvey refusé — parce que les études ne lui auraient pas servi, elle ne veut pas devenir infirmière ou paramedic ou médecin, brooklyn, elle ne veut pas avoir à vivre l'angoisse encore et encore et prendre le risque de ne pas réussir à sauver quelqu'un. elle préfère être celle du téléphone, celle qui aide, celle qui offre le calme. tinder ;; l'application de rencontre rejointe peu de temps après la fac, sur une idée de la colocataire de l'époque, plus pour l'amusement et en prétexte d'une étude sociologique que pour espérer quelques résultats. elle n'avait pas la tête à se replonger dans quelque chose de sérieux, brooklyn, pas en continuant de scroller les réseaux de son ex, mais sa mère lui intimait de tourner la page, de passer à autre chose alors elle a céder sans trop y croire. échangé quelques messages rapides qui n'ont mené. eu quelques rendez-vous qu'elle a expédié à la vitesse de l'éclair, l'excuse de la pote en larme, drama urgent à régler pour partir au plus vite. et la rencontre avec ryland, date désastreux au possible, comme une incompatibilité, deux visions peut-être trop différentes ou elle n'en sait rien, mais elle ne s'est pas projeté, brooklyn et ils ont convenu que c'était mieux ainsi. le contact pourtant gardé comme ami, la discussion devenu plus aisée maintenant qu'il n'y a pas ce whole potential for more. c'est ponctuel et brooke, elle a préféré ne plus se reconnecter sur l'application, ne plus renouveler l'expérience parce qu'elle n'y croit pas, l'amour, ça ne se trouve pas sur un site — elle est peut-être trop romantique, brooklyn. et puis son chemin a retrouvé celui de son ex, après seattle, après la peur, et le passé commun, les traumatismes communs, et puis il connaissait déjà sa mère, sa mère l'appréciait beaucoup, il y avait l'aisance de retourner auprès de lui, de quelque chose de connu. elle y a cru, brooke, même si elle a senti que ça n'était plus comme avant, la magie un peu disparue malgré les miettes de vieux sentiments toujours présents. mais ça n'a pas fonctionné, ils ont rompu, accord commun qui la laisse pourtant amère et triste et frustrée et déçue. et depuis, les remarques des potes, de la famille et tout le monde, les vieux amis, qui débutent des familles, se marient, s'installent. et elle, seule, à toujours vivre en colocation, à ne pas savoir si elle voudra un jour fonder sa famille (pour que le père parte ? no thanks) et à utiliser son job comme excuse convenable (pas le temps de rencontrer quelqu'un quand on sauve des vies par téléphone).
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