AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 holden fitzpatrick

Aller en bas 
Aladdin

Aladdin

- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 511 CREDITS : av/olympia.
- more about me

holden fitzpatrick Empty
MessageSujet: holden fitzpatrick   holden fitzpatrick EmptyLun 1 Juil - 14:52



- breath in -


NOM COMPLET › holden, c'est en hommage à l'attrape-coeur, de j.d salinger, le livre préféré de sa mère. holden, ça lui donne des saveurs de douceur, d'innocence et de poésie - tout l'inverse de ce qu'il est. holden, un peu vieillot, qui donne l'impression des pages jaunies et pliées à de nombreuses reprises, qui ne parle qu'aux plus grands amateurs de littérature. il préfère se faire appeler fitz, ne laisse que sa mère et vicky user de son prénom sans serrer les poings. ÂGE › trente-sept ans, le dos courbaturé par le poids des années, des rides au coin des yeux mais pas une once de sagesse pour venir annoncer l'approche de la quarantaine. BIRTH › né à orlando, florida, un dix juillet ; maggie avait pesté de ne pas pouvoir boire comme elle l'entendait le jour de l'indépendance. NATIONALITE, ORIGINES › la nationalité américaine par le territoire sur lequel il est né et a vécu la première partie de sa vie, il s'est longtemps considéré comme l'unique produit des états-unis, fitz. le sang irlandais tâche pourtant des habitudes prises dans le domicile familial (merci à papa pour ça). WORK › paramedic à la fire station 14, unité rejointe il y a près de cinq ans, maintenant, après avoir passé ses premières années à la station 11. il s'en sort mais ça reste difficile. il lui arrive de réclamer l'aumône auprès de ses potes les plus proches ou de ses parents pour finir de payer le loyer, certains moins. c'est qu'il dépense sans compter, fitz, et qu'il a cette fâcheuse tendance à donner plus qu'il ne reçoit. STATUT CIVIL › l'alliance a quitté son doigt il y a des années. divorcé de sa meilleure amie, qu'il aime encore profondément, juste pas comme il aurait dû l'aimer. il n'y a pas de haine entre les anciens époux, mais il n'y a jamais eu de véritable amour non plus. père d'un gosse qui se fait grand, maintenant, qui l'appelle pops bien plus qu'il ne l'appelle dad parce que la pré-adolescence, ça commence de plus en plus tôt, à ce qu'il se dit. autrement fils unique et c'est sûrement mieux, maggie n'avait pas besoin d'un autre enfant pour lui faire pousser des cheveux blancs. GROUPE › firefighter

- never enough -

colérique, romantique, tendance à la désobéissance, tête de mule, impulsif, maniaque, superstitieux (pour certaines choses), altruiste, impatient.

i. la boxe, chez les fitzpatrick, c'est une passion qui s'est transmise de père en fils. alan l'a transmise à slevin qui, à son tour, l'a transmise à holden. père et fils partageaient des soirées entières devant la télévision, à commenter et analyser un match de boxe. père et fils passaient des après-midi entiers, assis dans un café, à partager des anecdotes. slevin avait été boxeur professionnel, champion de full contact pendant quatre années consécutives et fitz pouvait passer des heures à l'écouter lui raconter en détail ses plus grands match - qu'ils aient été ses plus belles victoires comme ses plus cuisantes défaites. parce que slevin fitzpatrick, surnommé the irish dans la profession, était un exemple d'humilité et était persuadé qu'on apprenait des erreurs et des défaites tout autant que des victoires. père et fils passaient de longues heures dans le garage, à échanger quelques coups ; holden apprenait à parfaire sa garde, à profiter de sa petite taille pour esquiver les coups et à balancer son poids et sa vitesse pour prendre de court. naturellement, il a demandé à avoir des cours de boxe pour venir compléter les séances d'entraînement avec son père, les yeux noyés d'étoiles en s'imaginant champion national pour faire perdurer le nom irlandais. ii. son enfance a été bercée par les récits épiques de piraterie contés par sa mère. maggie enseignait la littérature, racontait les contes et les récits avec la voix vibrante d'une actrice. fitz aimait venir se blottir dans les bras maternels, fermer les yeux pour mieux l'écouter et peindre les images de marées virulentes et les corsaires dans son esprit. longtemps, il a exigé d'être la reproduction parfaite de long john silver, hook ou du captain herlock ; il se voyait capitaine de navire qu'il appellerait black fury, à chasser un jeune peter pan et à piller trésor et îles pour en faire son royaume. il était allé jusqu'à se persuader que les irlandais faisaient les meilleurs pirates (une conviction que son père était loin de démentir). iii. la situation financière est stable. il a une rentrée d'argent sur laquelle peu de personne ne cracherait, un toit au-dessus de son crâne. ça ne l'empêche pourtant pas de voir son fric disparaître. les billets lui donnent l'impression de lui brûler les doigts alors il les dépense. son loft est truffé d'objets de décoration qui prennent la poussière, dont certains n'ont même jamais quitté leur carton d'emballage. il achète sur des coups de tête, achète avec une fièvre acheteuse souvent associé aux femmes. il dépense pour des conneries, des bibelots, des trophées qu'il garde pourtant secret. il distribue le blé qu'il lui reste à des associations, parce qu'il a le coeur sur le main, fitz, même s'il ne peut pas vraiment se le permettre. voir son compte être dans le rouge, mois après mois, le terrifie. il craint de finir sur la paille, craint de ne voir les huissiers s'emparer de ses meubles, craint de se voir mettre à la porte mais il n'arrive pas à s'en empêcher. alors il emprunte, un peu. aux amis, à la famille. il réclame quelques billets, rien de plus, qu'il promet de rembourser - et il rembourse. systématiquement. c'est sa première action sitôt le salaire versé, mais ça ne l'empêche pas de recommencer. la leçon, il a un peu de mal à la retenir. iv. quinze ans, la vie devant soi et pourtant l'impression que tout s'est arrêté. la certitude que plus rien ne sera jamais comme avant. il a occulté une large partie de la journée qui a emporté son père ; se souvient être allé à l'entraînement de boxe et de sa mère qui l'attendait sur le palier, les yeux rouges, le nez plongé dans un mouchoir, le maquillage dégueulasse. selvin avait été emmené à l'hôpital, mais il était trop tard. une rupture d'anévrisme et tout à coup, plus rien. juste un vide immense, une peine qui n'en finit plus de s'emparer de ses membres, d'ankyloser jusqu'à ses pensées. il ne se souvient pas d'avoir couru jusqu'à la salle d'entraînement, ne se souvient pas d'avoir cogné contre le sac de sable jusqu'à en avoir les mains violacées. il ne se souvient pas de sa mère qui l'observait dans un coin, versant les larmes qu'il ne parvenait pas à faire couler. il est rentré quand elle le lui a demandé, l'a serré dans ses bras quand, six heures après un silence mortuaire qui a envahit le salon où ils étaient tous deux assis, elle lui a annoncé qu'elle allait s'allonger un peu, appelé la famille pour préparer les obsèques. le lendemain, il était séparé de trois autres gosses après qu'il ait fendu la lèvre de l'un, pété l'arcade de l'autre, laissé quelques gros hématomes sur les côtes du dernier. le surlendemain, il était ramené par les flics pour avoir provoqué une bagarre avec des ivrognes à la sortie d'un bar. le jour encore d'après, il cassait une voiture sur un parking, pour aucune raison que le besoin de cogner, de se vider l'esprit, l'âme. il a continué la boxe, y passait les journées entières parce qu'il y trouvait un refuge qu'il ne trouvait pas en cours. il a tracé son chemin jusqu'à des soirées qui se terminaient, invariablement, en coups échangés, en fractures et ecchymoses. il a taillé sa route jusqu'à ses premiers combats illégaux, d'abord dans le garage de l'un de ceux qui gérait la chose. v. vicky, elle avait les cheveux cendrés, le regard féroce. elle était de passage à orlando, en vacances avec ses parents, mais préférait traîner dans les rues de la ville plutôt que de visiter les musées. vicky, elle était assise sur un muret, les jambes croisées et les yeux relevés pour comme pour défier le monde. quelques mots échangés, un flirt maladroit d'adolescent et ils se pensaient amoureux fous. il y avait la complicité, l'attirance, la même colère enfouie contre le monde et cette impression d'être solitaire. durant deux semaines, ils sont restés inséparables, à frôler les doigts de l'autre, à avoir ces gestes et cette attitude de jeunes amoureux. quand elle lui a annoncé qu'elle allait rentrer à bristol, il lui a promis de venir la voir. elle ne l'a pas vraiment crû (elle le lui avouera plus tard, dans l'obscurité de leur chambre, tandis qu'ils cherchaient la fraîcheur du corps nu de l'autre dans une étreinte qui tenait plus du mécanique que de l'amour). il n'a attendu une semaine pour laisser un mot à sa mère lui annonçant qu'il partait. qu'il allait s'installer à bristol. il était amoureux, qu'il écrivait avec la certitude que c'était vrai, parce qu'il était incapable de se l'enlever de la tête, qu'elle était jolie et qu'ils avaient échangés quelques baisers fougueux derrière la salle de sport. il a frappé à sa porte, a été accueillie par sa mère. il a vécu chez eux, à les considérer comme une nouvelle famille tandis qu'il cessait un peu ses conneries. vicky, elle l'a poussé à reprendre ses études et, quand ils ont eu vingt-et-un ans, ils se sont mariés. sur un coup de tête, un coup d'ivresse. ils étaient trop jeunes, ce n'était qu'une amourette pas faite pour durer mais ils y ont cru, sur l'instant. les parents désapprouvaient (des deux côtés parce que même s'ils étaient mignons, ils ne connaissaient rien à l'amour et ça se voyait), leur ont répété que le mariage ne durerait pas. par défi, ils ont voulu leur prouver le contraire. il n'aura suffit que de quelques mois pour s'apercevoir que les parents avaient raison mais ils étaient trop têtus pour abandonner alors ils se sont donné une vraie chance. peut-être que s'ils se le répétaient, ils finiraient par vraiment s'aimer de cet amour fou et terrifiant. ils ont même eu un enfant, persuadé que ça allait finir par resserrer les liens - mais, non. obligés de constater qu'ils étaient des colocataires plus que des amants, des amis bien plus que des époux. alors ils ont divorcé. vi. jusqu'à la naissance du petit, il s'était lancé dans les études. psychologie et sociologie pour essayer de comprendre la société, l'être humain et l'homme en général. mais les études sont chères et lui, il vivait aux dépends de la famille de vicky. alors il a travaillé dans un centre commercial pour rembourser tous ce que la famille de sa petite-amie déboursait pour lui, à l'époque. c'était pas un travail reluisant mais ça l'amusait ; il servait des milkshake et les limonades, aimait à prétendre qu'il était le plus charmant et le plus agréable de ses collègues. quand il rentrait, il avait cette odeur de fraise et de citron mélangée qui persistait dans ses narines et lui rappelait l'époque où, maggie ayant dû abandonné son emploi à l'université, sa mère rentrait du dinner où elle bossait et ramenait avec elle les effluves de viande grillée et de friture. vii. il a le gosse un week-end sur deux et essaie de le prendre un maximum en semaine pour s'en occuper. il sait qu'il n'est pas un très bon père, s'efforce de prendre exemple sur slevin et tout ce qu'il a représenté, pour lui. ils ont cette relation maladroite où aucun ne sait vraiment agir avec l'autre, mais où ils essaient tous les deux et passent quelques bons moments. fitz essaie de lui transmettre sa passion de la boxe, son goût pour la littérature d'aventure ; le gosse essaie de lui apprendre le langage des jeunes d'aujourd'hui et les subtilités du net. il a appris toutes les chansons des one direction pour lui (mauvaise idée, il s'est avéré) avant de se rendre compte que son gamin préférait kanye west et les rappeurs en général. viii. il est devenu paramedic en apprenant la grossesse de vicky. il était hors de question de continuer les études s'il n'y avait pas de rentrée d'argent pour prendre soin de ce gamin à naître, alors il a laissé parler l'instinct - et l'instinct lui soufflait que boxeur ne suffirait pas, alors il a choisi la deuxième option. malgré ses écarts de conduite tout au long de l'adolescence, son casier est resté vierge, à peine une note ou deux de toutes les fois où les flics ont dû le raccompagner jusque chez sa mère, la gueule en sang et les phalanges rougies. sa motivation était le bébé et il n'a pas levé le pied avant d'être certain d'être pris, avant d'être sûr d'avoir un emploi stable et une rentrée d'argent. il a organisé la nursery durant ses jours de congé, achetait des uniformes de pompier pour enfant de six à douze mois avec le sourire idiot qu'ont les futurs parents. ix. il ne retourne quasiment jamais à orlando - se contente d'une ou deux visites étalées sur deux ans pour voir sa mère et se recueillir sur la tombe de son père. c'est toujours étrange, pour lui, de faire face à la tombe de slevin, de voir son nom en lettre d'argent sur une pierre marbrée. en quittant orlando, fitz a passé plusieurs nuits à errer dans un vieux cimetière de bristol et a fini par dénicher une tombe anonyme. ni fleurs, ni dates, sur une vieille pierre ébréchée, dissimulée derrière la chapelle. il est resté à la regarder pendant plusieurs heures, revenant, soir après soir. il y a déposé un bouquet, puis un deuxième. a partagé une bouteille de magellan 18. lui a raconté les combats illégaux qu'il continuait de faire - cette fois-ci dans un entrepôt désaffecté, le mariage avec vicky, la naissance du petit. il s'adresse à cette pierre comme s'il s'agissait de son père, et, affronter la tombe de slevin à orlando lui provoque toujours cette étrange sensation. il n'a plus rien à raconter à la véritable dépouille de slevin, parce qu'il lui a déjà tout conté à bristol.

en vrac - il fait de l'escalade ; préfère en faire en plein air plutôt qu'en salle mais bristol n'offre que peu de terrain de jeu. - c'est un amateur de karaoké bien qu'il soit probablement l'un des plus mauvais chanteurs que la terre ait connu. sa go-to song est the real slim shady d'eminem. - il continue de se déguiser en pirate pour halloween, chaque année, malgré les yeux levés au ciel du gamin. - il fait de la musculation trois fois par semaines autant pour le boulot que pour la boxe. - l'argent gagné à la sueur de son front lors de ses activités illégales part en cadeau et vêtement pour le gosse. - il a adopté un chien, un labrador retriever, nommé cobbelpot par l'enfant, en l'honneur du pingouin, le méchant dans batman. - il est inégalable dans l'art de faire des gaufres et des pancakes. - il est bon cuisinier mais ne prends jamais le temps de le faire. - il aimait quand l'enfant venait se blottir contre lui après un cauchemar ou quand ils échangeaient quelques lancés de balle de baseball. - sa maniaquerie peut être difficile à supporter quand on vit avec lui : chaque à sa place précise et il déteste devoir chercher un objet supposé être à sa place. - connait chaque épisode et chaque saisons d'urgences par coeur (hands down, y a pas de chirurgien meilleur que rocket romano selon lui). - regrette de n'avoir jamais appris à jouer d'un instrument même s'il sait que c'est sans doute pour le meilleur, vu son incapacité à suivre un rythme si celui-ci n'est pas cardiaque.


this is me:
Revenir en haut Aller en bas
 
holden fitzpatrick
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: (city)-
Sauter vers: