thomas fitzgerald

( FIRST NAME ) écrire ici. ( LAST NAME ) écrire ici. ( ÂGE ) écrire ici. ( BIRTH ) écrire ici. ( ORIGINES, NATIONALITES ) écrire ici. ( EMPLOI ) écrire ici. ( STATUT CIVIL ) écrire ici. ( ORIENTATION SEXUELLE ) écrire ici. ( GROUPE ) écrire ici.

( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) 001. il a un don inné (le seul si on lui demande, d'ailleurs) pour l'écriture. pourtant, il n'a pas toujours écrit ; il a commencé tard et un peu par hasard. quelques notes sur une feuille de papier en fin d'adolescence et une appréciation d'une prof de littérature et voilà comment une vocation est née. il n'a pas toujours voulu être écrivain, a mis encore plusieurs années avant de l'envisager et davantage encore pour commencer à réellement écrire. mais chez lui, les mots viennent seuls, à toute heure du jour ou de la nuit. ça le traverse, ça l'enveloppe, et tout lui vient. il cohabite avec les univers qui lui traversent l'esprit et il en fait de l'or (un semblant, en tout cas). 002. 2E2B, c'est ainsi qu'il se définit. un codage étrange pour ceux qui lui sont étrangers - ça signifie écriture, escalade, boxe, billard. les quatre éléments qui le façonnent continuellement et dont il ne parvient plus à se passer. avant l'écriture, avant tout, il y a eu l'escalade. ce besoin de grimper, de prendre de la hauteur et d'observer le monde minuscule en contrebas. c'est parce qu'il se perchait tout en haut des arbres dans le jardin que ses parents ont décidé de l'inscrire à l'escalade quand il était encore un enfant. il en fait encore, aujourd'hui. au moins une fois par semaine, il se rend en salle, prend son équipement et grimpe. il a vaincu la peur de tomber et sa phobie du vide, grâce à ça. après, il y a eu la boxe. il n'en a jamais été fan, aurait préféré ne jamais avoir à en faire - mais il a voulu apprendre à rendre les coups qu'il encaissait et il a demandé à être inscrit en club. il est bon, étonnamment. il est agile, rapide et sait balancer ses poings et comment feinter de façon intelligente. il a appris à se protéger le visage, à esquiver, à parer et à rendre. ça aussi, il continue d'en faire de temps en temps, le soir. toujours le même club que depuis dix ans et il échange les coups avec le même gars, généralement. et puis le billard. passion découverte à la fac, quand le seul but était de réussite à impressionner les filles (et l'écriture, ça ne les impressionnait pas tant que ça). il a imité ses camarades, a mis un long moment avant de comprendre. un passe-temps devenu irrégulier : il n'en fait que lorsqu'on le challenge et qu'il souhaite gagner. 003. il pourrait se faire passer pour un pur british, et c'est d'ailleurs source de railleries incessantes parmi ses proches : il boit du thé (plus souvent aux fruits rouges qu'à la menthe mais il n'a pas tellement de préférence, en réalité) et chaque journée est interrompue par la pause thé et biscotte. 004. emily, elle est devenue sa muse. elle lui inspirait ses plus beaux personnages féminins avant même qu'il n'ose l'aborder pour lui demander son nom. ils se croisaient au café, toujours le même et quasiment tous les matins. lui, assis à la même table pour écrire un peu ou préparer ses cours et elle avant de se rendre au bureau. il s'est laissé être fasciné par ce qu'elle dégageait, à écrit tout un roman autour d'elle avant de finalement lui adresser la parole. romance digne d'un conte pour enfant, ils sont tombés amoureux avant que le destin n'intervienne. emily, elle était malade, gravement. il l'a longtemps nié, a fermé les yeux sur le temps qui leur était compté parce que c'était bien trop difficile pour lui d'admettre qu'il allait perdre sa source d'inspiration et la seule femme avec laquelle il ait réussit à imaginer sa vie. jusqu'au jour où il n'a plus pu le nier. emily, elle avait été emportée. 005. il n'était pas le premier dans la vie d'emily. elle avait été mariée, eu un garçon. il avait trois ans au début de cette idylle et, comme l'avenir aurait pu semblé radieux, thomas, il l'a adopté. maintenant qu'il est seul avec l'enfant, il s'aperçoit qu'il n'est pas prêt à l'élever, qu'il ne sait pas comment faire. ils se connaissent, et ils s'adorent, mais ce n'est pas suffisant. thomas, il s'est toujours reposé sur emily pour prendre les décisions, pour punir le jeune garçon quand il dépasse les bornes et il n'a pas l'impression d'être légitime dans son nouveau rôle de père. alors il tâtonne, petit à petit, et ils apprennent, ensemble. même si, parfois, ce n'est pas facile, parce qu'elle leur manque, emily. 006. le baseball, ça lui vient de son père. les dimanches après-midi à regarder des matchs, puis à aller s'entraîner dans le jardin. des lancers, des frappes, des encouragements. son père, il ne lui a jamais mis la pression pour vraiment jouer, thomas, il l'a juste demandé quand il a eu onze ans. il a rejoint une team, il n'était pas très bon mais courrait vite (c'était déjà ça, qu'on lui disait). il s'est éclaté pendant les trois ans où il en a fait. et puis il a arrêté. il ne sait plus trop pourquoi, maintenant, parce que ça remonte à loin. parfois, il le regrette, parfois, il se dit que vu son niveau, c'est probablement mieux ainsi. mais il regarde toujours, religieusement, à la télé. bien sûr qu'il regarde toujours. 007. l'édition, le succès moyen. 008. l'enseignement. 009. uc. 010. uc.

en vrac - il s'est essayé au golf, une fois. n'a jamais compris comment certains peuvent trouver un semblant de relaxation dans ce pseudo-sport. calculer le vent, calculer la distance, viser un trou qu'il est même impossible de voir, c'est trop, pour lui. trop d'efforts, trop d'exigences, trop de variables qu'il n'arrive pas à définir complètement. --

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