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 harriet mitchell

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 202 CREDITS : av/ burnonfire
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MessageSujet: harriet mitchell   harriet mitchell EmptyLun 4 Mar - 11:24


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(harriet, mitchell)

( FIRST NAME ) harriet, couvert de particules de poussière avec une odeur de renfermé. seule la famille est autorisée à l'appeller harriet, parce qu'ils partagent un même sang et les mêmes douleurs du passé. pour tous les autres, elle est harry - on rit d'elle, on lui rappelle le sorcier à baguette et elle laisse un sourire énigmatique étreindre ses lèvres. elle ne le dira pas, qu'harry, ça fait toujours moins mal. ( LAST NAME ) mitchell même si elle ne l'a pas toujours été. la trahison a été douloureuse et définitive et c'est d'un même accord que ses frères qu'elle a embrassé le patronyme maternel. ( ÂGE ) à l'aube de sa trente-deuxième années, elle a rejoint cet entre-deux sans savoir si elle est heureuse de ne plus être considéré comme une enfant ou si elle a peur de l'avenir. ( BIRTH ) san diego éteignait ses lumières, s'apprêtant à se recouvrir d'un drap étoilé. il n'était pas encore tout à fait vingt-trois heures ce 15 mars qu'harriet était née. ( ORIGINES, NATIONALITES ) américaine, aucune origine proche ou importante à dénoncer. ( EMPLOI ) flic à la brigade des stups, son quotidien est un roman policier digne de don winslow et, pourtant, elle n'a toujours pas connu la moindre course poursuite. ( STATUT CIVIL ) célibataire éternelle. le divorce de ses parents ont laissé sur son âme et son coeur une marque indélébile et des peurs qu'elle n'arrive pas à surmonter. ( ORIENTATION SEXUELLE ) hétérosexuelle qui rêve d'un prince pour lui faire vivre un conte de fées. elle s'attache aux hanches larges, aux regards profonds et aux airs idiots (surtout aux airs idiots). ( GROUPE ) the mom

( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) (001.) elle préfère se faire appeler harry parce que harriet était le prénom choisi par son père. si seulement il avait eu l'intelligence de lui en trouver un second, elle aurait probablement fait en sorte de se faire appeler par celui-ci mais... non. alors elle se contente d'harry, ce qui invite parfois à la confusion, sans que ça ne la dérange. (002.) elle a toujours aimé joué à la maman, surtout avec ses frères. déjà quand iain était bébé, elle s'amusait à prétendre qu'il était son fils. elle l'entraînait dans les aventures qu'elle imaginait, lui fourrait une poupée dans les mains avant d'en profiter pour lui voler ses petites voitures. elle leur faisait essayer ses tenues, riait de les voir essayer de marcher avec des talons, prenait plus d'une photo dossier qu'elle gardait précieusement (et qu'elle garde toujours précieusement, il n'y a pas de date limite à ces choses-là). (003.) les larmes ont laissé un sillon sécher de mascara quand elle a appris pour ses parents. elle aurait voulu nier mais elle a croisé la détresse dans les yeux de sa mère et la culpabilité dans ceux de iain. elle a fermé le poing, a ravalé tout ce qu'elle avait sur le coeur, a encaissé. elle se sentait trahie, presqu'autant que pouvait l'être leur mère. son père, son héro, ce traite. elle a fuit le domicile familial les premiers jours, incapable de rester sous le même toit que lui, sous le même que iain, sous le même toit que leur mère. elle s'en est voulue très rapidement mais elle ne parvenait pas à pardonner. il était celui qui leur faisait ça mais iain était celui qui avait tenu le silence, celui qui avait permis au chaos de durer un peu plus longtemps et leur mère, well, elle était celle qui n'avait rien vu. celle qui aurait du voir. elle a finalement craché son venin, d'abord sur iain puis sur leur mère, s'est stoppée dans son élan quand mama s'est effondrée, à genoux devant elle. elle n'a jamais réglé ses comptes avec le père, a préféré l'ignoré, renié son existence, allant parfois même jusqu'à prétendre qu'il est mort. tout, plutôt que de le rappeler à elle. (004.) elle est passionnée de littérature, dévore mouawad avec la même véracité qu'elle dévore le dernier joyce maynard. elle cite ses auteurs préférés au détour des conversations, consciente que personne ne comprend ses références mais néanmoins fière à chaque fois qu'elle parvient à quoter les plus difficiles. elle tient le compte de ses propres points, se challenge jusqu'au prochain défi. (005.) son coeur romantique la fait tomber amoureuse, régulièrement. elle sourit, elle flirte, elle s'engage dans les chemins sinueux. mais quand tout commence à devenir un peu trop sérieux, elle est prise de panique. elle pleure, elle tremble et elle s'échappe. what if he leaves me? what if he realises he doesn't love me anymore? les questions la hantent, l'empêchent d'y croire, l'empêchent de lâcher prise et de connaître le bonheur. elle ne le frôle même pas, se contente de l'apercevoir tout au bout du chemin tandis que les obstacles qu'elle dresse elle-même lui obstruent peu à peu la vue. (006.) elle a toujours eu envie d'un job qui bouge. pas de bureau, pas d'enfermement. elle avait besoin de se dépenser, de frôler le danger, de jouer des jeux dangereux. intégrer l'école de police a coulé de source - le choix de la spécialité, beaucoup moins. elle a laissé le hasard décidé pour elle, à défaut de pouvoir jeter les dés sur la table. elle aurait espéré les moeurs, se complaît finalement chez les stups. alors elle y reste. elle reste discrète, possède quelques indics cumulés au fil des années. elle voudrait plus, pourtant. elle rêve d'infiltration pour coincer un malfrat à la tête d'un réseau, sait que cette enquête pourrait faire décoller sa carrière ou y mettre un terme. elle négocie mais les infiltrations lui sont exclues, pour le moment. (007.) addict à la télévision, elle pourrait passer des heures devant des séries. elle a rapidement abandonné tout ce qui était médical ou policier, beaucoup trop proche de son quotidien (même si ça l'amuse toujours de voir les clichés du flic désabusé et alcoolique), se détend devant quelques séries pour teenagers dont elle a un peu honte. (008.) elle s'est fait connaître dans son cercle d'amis pour être celle qui ne tient pas l'alcool - celle qui passe par différentes étapes à mesure qu'elle descend les verres (certains l'ont même surnommée santiago en référence à brooklyn nine-nine). les deux premiers verres, elle parle trop fort, émet des sarcasmes et roule des yeux. le quatrième verre laisse place à l'overconfident harry, celle dont toutes les peurs sont désinhibées, celle qui se trémousse sur la table avant de lancer des défis qu'elle perdra. le sixième verre entame perv!harry, celle qui lance des regards lubriques et fait des sous-entendus dont elle ne se souvient jamais le lendemain. (009.) elle se mord l'intérieur de la joue quand elle n'est pas à l'aise, joue avec la peau morte autour de ses ongles quand elle réfléchit. elle se passe la main dans les cheveux beaucoup trop de fois par jours et elle ne se coiffe que trop rarement (de l'opinion générale, pas de la sienne). elle vide les tasses de café comme les paquets de bonbons acidulés, fait réchauffer des plats tout préparés comme d'autres coupent les oignons finement. elle a horreur du gaspillage et ne sait pas faire vivre une plante verte plus de quatre jours. elle a son téléphone greffé à sa paume et une arme dans le tiroir de sa table de nuit. elle se réveille aux pas d'une souris mais reste sourde aux coups de tonnerre. (010.) thybalt reaghan. celui qui lui permettra de boucler son plus gros gibier - elle le sait. il attend d'elle autant qu'elle attend de lui. des réponses, une efficacité, les gros titres. elle imagine parfois son nom accolé au sien, se surprend à rêver qu'il lui souffle des félicitations plutôt que des reproches parce que les preuves sont irrecevables devant un jury. parfois, elle voudrait lui enfoncer son poing dans la figure, d'autres fois le serrer dans ses bras. il est dangereux, pour elle. mais elle ne peut boucler son enquête sans lui - et, sa priorité, c'est son job. (011.) elle est, étrangement, bonne avec les chiffres. non contente de calculer rapidement, elle retient des séries de chiffres, des dates, des coordonnées. elle ignore comment elle fait, elle sait juste que les chiffres défilent dans son esprit comme une ronde en trois dimensions et qu'ils s'assemblent.

féministe, téméraire, sportive, (très) mauvaise perdante, incapable de tenir un secret, franche, romantique, terrifiée de l'avenir, agréable, sociable, souvent le mot pour faire rire

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Aladdin

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MessageSujet: Re: harriet mitchell   harriet mitchell EmptyLun 13 Mai - 10:28

Harry a écrit:
Mon. 7th february, 4:45 am
TO : dickhead #1 (iain)
Si tu passes chez maman demain tu peux récupérer mon pull rouge que j’ai oublié à Noël stp ? Y a plus de chauffage dans mon appart, j’suis à deux doigt de l’hypothermie.
PS – bisoute mon futur beau-frère pour moi quand t’iras le voir à l’hôpital ( ;

Le soupir s’échappe de ses lèvres pincées, elle se passe une main sur la nuque raidie par les heures de concentration. Elle ferme les yeux une fraction de secondes, prête à s’enfouir la tête dans ses mains, à laisser exploser frustration et agacement. Elle pourrait tout foutre en l’air, rêverait de vider un chargeur à la salle de tirs, appeler Reaghan pour lui dire qu’elle lâche l’affaire. Qu’elle n’est pas à la hauteur – qu’il ferait mieux de demander à quelqu’un d’autre, quelqu’un avec plus de compétences, plus de contact, aussi. Un regard jeté sur le dossier toujours aussi fin et éparpillé sur son bureau fait voler sa résolution en éclat. Mille petits morceaux d’évidence et rien pour les relier. Rien pour les mener à celui qui est pourtant connu pour être à l’origine de ce merdier sans fond. Le fauteuil couine quand elle se laisse tomber dedans lourdement, la tête rejetée en arrière, les paumes appuyées contre ses paupières fermées. Holy fucking shit. Elle déteste être désemparée, déteste cette sensation de proximité et d’éloignement en même temps, déteste ne pas être suffisante. Elle ravale un cri, un hurlement bestial qui voudrait pourtant s’exfiltrer de ses lèvres scellées quand elle reconnaît un poing qui cogne contre la porte en plexiglas de son bureau. Not now, qu’elle voudrait soupirer, la colère au fond des entrailles. Mais elle ouvre un œil et reconnaît le visage d’Ellroy, son regard d’hiver et son sourire d’enfant malgré ses trente-cinq ans. Il a un bras levé, affiche un sac contenant de la nourriture et, malgré elle, Harry laisse un sourire étirer ses lèvres. « Je me suis dis que tu aurais besoin de manger un bout. » Ses bras retombent avec un soupir, elle se lève, l’accueil d’un bref baiser, l’invite à s’assoir sur l’une de ses chaises. « Tu tombes à pic. » Comme toujours. Il a une main en bas de son dos avant qu’il n’extirpe du sachet le burger qui lui fera office de dîner pour ce soir, un air mystérieux plaqué sur son visage. Ils échangent, quelques mots, quelques frites, quelques coups d’œil. « Ma mère voudrait te rencontrer. J’avais pensé qu’on pourrait aller manger chez elle ce week-end ? » Elle manque de recracher sa bouchée, vient de perdre son appétit. Elle redoute ses mots, ceux-là comme tant d’autres. « Quoi ? » Ce n’est qu’un souffle, une supplique, un please don’t do this. Elle l’apprécie, sincèrement, aurait préféré qu’il se taise. Ellroy hausse les épaules, ignorant tout de la bataille qui implose dans son crâne, dans son cœur. « Ne t’inquiète pas, je lui ai dis de ne pas faire de plans sur la comète mais… Elle voudrait savoir qui est celle qui me rend aussi heureux. » Elle n’arrive plus à respirer, les larmes emplissent ses yeux, elle se lève, se détourne. Elle a les bras qui cherchent à se réconforter mais c’est trop tard et elle voudrait retenir les mots, elle voudrait enfermer les hurlements qui résonnent dans son esprit – mais elle n’entend qu’eux. « Ce n’est pas une bonne idée. » Elle a la voix étranglée par les émotions, les regrets amers d’une relation déjà terminée. Elle a voulu y croire, pourtant. « Comment ça ce n’est pas une bonne idée ? » Il ne comprend pas, ils ne comprennent jamais. Elle ferme les yeux, ravale ses larmes, ravale ses excuses parce qu’elle sait que ça ne servirait à rien. « Ellroy, je – je ne pense pas que je devrai rencontrer ta mère. Ni ce week-end, ni dans le week-end prochain. Je – Merci pour le dîner mais je pense qu’on devrait en rester-là. » Elle déteste chacun des mots qui lui échappent, elle se déteste pour les prononcer. Les images de sa mère brisée lui reviennent, celles des miettes de la famille Mitchell après la trahison et elle sait que c’est idiot mais elle refuse de souffrir de la même façon. Elle refuse de se sentir coupable pour l’échec d’une relation quand l’autre en est la seule cause. Ils échangent un regard, elle lit toute la peine qu’elle lui cause, elle lit les questions qu’il n’ose pas lui poser. I am so sorry. Il se lève enfin, quitte son bureau après un dernier regard par-dessus son épaule. Il disparaît de sa vue, disparaît du poste et elle retourne sur son fauteuil, éclate.

Harry a écrit:
Tue. 8th february, 09:20 pm
TO : gang (declan, amber, ryan)
Rdv au bar habituel à 10 ?

« I’m a meeeeeeess. » Elle repose le verre de tequila sur la table en bois, sa tête ne tardant pas à suivre. Il se fait tard, ils ont tous bu à quelque chose – à Samuel, à Killian, à Ellroy. Elle sait pourtant que sa perte n’est pas de la même ampleur que celles de ses amis mais ils ne jugent pas, ils n’ont pas fait de commentaires. Pas ce soir – peut-être que, demain, ils oseront. Septième verre, elle a les jambes étendues sous la table, le pied qui cogne contre celui de Ryan au rythme de la musique qui la berce. « Wanna dance hotshot ? » Elle attrape la main d’Amber sans lui laisser le temps de répliquer, l’entraîne sur la piste de danse où elle se trémousse, l’esprit inhibé par l’alcool bu. Elle glousse quand le corps d’un autre danseur cogne contre le sien, lui lance un regard entendu avant de se tourner vers son amie, le pouce levé. « He’s hot, » qu’elle mouth-breath avant de s’en éloigner parce que son téléphone vibre dans sa poche. Il lui faut deux minutes pour réussir à lire le nom de l’expéditeur et lever les yeux au ciel. « Sorry guys, le devoir m’appelle. Si j’vous donne pas de nouvelle demain c’est que j’aurai fuis le pays à cause de Reaghan. » Ou avec lui. Elle dépose un baiser sur la joue de chacun, s’échappe finalement du bar, les bras écartés dans la nuit.
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