( FIRST NAME ) harriet, couvert de particules de poussière avec une odeur de renfermé. seule la famille est autorisée à l'appeller harriet, parce qu'ils partagent un même sang et les mêmes douleurs du passé. pour tous les autres, elle est harry - on rit d'elle, on lui rappelle le sorcier à baguette et elle laisse un sourire énigmatique étreindre ses lèvres. elle ne le dira pas, qu'harry, ça fait toujours moins mal.
( LAST NAME ) mitchell même si elle ne l'a pas toujours été. la trahison a été douloureuse et définitive et c'est d'un même accord que ses frères qu'elle a embrassé le patronyme maternel.
( ÂGE ) à l'aube de sa trente-deuxième années, elle a rejoint cet entre-deux sans savoir si elle est heureuse de ne plus être considéré comme une enfant ou si elle a peur de l'avenir.
( BIRTH ) san diego éteignait ses lumières, s'apprêtant à se recouvrir d'un drap étoilé. il n'était pas encore tout à fait vingt-trois heures ce 15 mars qu'harriet était née.
( ORIGINES, NATIONALITES ) américaine, aucune origine proche ou importante à dénoncer.
( EMPLOI ) flic à la brigade des stups, son quotidien est un roman policier digne de don winslow et, pourtant, elle n'a toujours pas connu la moindre course poursuite.
( STATUT CIVIL ) célibataire éternelle. le divorce de ses parents ont laissé sur son âme et son coeur une marque indélébile et des peurs qu'elle n'arrive pas à surmonter.
( ORIENTATION SEXUELLE ) hétérosexuelle qui rêve d'un prince pour lui faire vivre un conte de fées. elle s'attache aux hanches larges, aux regards profonds et aux airs idiots (surtout aux airs idiots).
( GROUPE ) the mom
( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) (001.) elle préfère se faire appeler harry parce que harriet était le prénom choisi par son père. si seulement il avait eu l'intelligence de lui en trouver un second, elle aurait probablement fait en sorte de se faire appeler par celui-ci mais... non. alors elle se contente d'harry, ce qui invite parfois à la confusion, sans que ça ne la dérange.
(002.) elle a toujours aimé joué à la maman, surtout avec ses frères. déjà quand iain était bébé, elle s'amusait à prétendre qu'il était son fils. elle l'entraînait dans les aventures qu'elle imaginait, lui fourrait une poupée dans les mains avant d'en profiter pour lui voler ses petites voitures. elle leur faisait essayer ses tenues, riait de les voir essayer de marcher avec des talons, prenait plus d'une photo dossier qu'elle gardait précieusement (et qu'elle garde toujours précieusement, il n'y a pas de date limite à ces choses-là).
(003.) les larmes ont laissé un sillon sécher de mascara quand elle a appris pour ses parents. elle aurait voulu nier mais elle a croisé la détresse dans les yeux de sa mère et la culpabilité dans ceux de iain. elle a fermé le poing, a ravalé tout ce qu'elle avait sur le coeur, a encaissé. elle se sentait trahie, presqu'autant que pouvait l'être leur mère. son père, son héro, ce traite. elle a fuit le domicile familial les premiers jours, incapable de rester sous le même toit que lui, sous le même que iain, sous le même toit que leur mère. elle s'en est voulue très rapidement mais elle ne parvenait pas à pardonner. il était celui qui leur faisait ça mais iain était celui qui avait tenu le silence, celui qui avait permis au chaos de durer un peu plus longtemps et leur mère, well, elle était celle qui n'avait rien vu. celle qui aurait du voir. elle a finalement craché son venin, d'abord sur iain puis sur leur mère, s'est stoppée dans son élan quand mama s'est effondrée, à genoux devant elle. elle n'a jamais réglé ses comptes avec le père, a préféré l'ignoré, renié son existence, allant parfois même jusqu'à prétendre qu'il est mort. tout, plutôt que de le rappeler à elle.
(004.) elle est passionnée de littérature, dévore mouawad avec la même véracité qu'elle dévore le dernier joyce maynard. elle cite ses auteurs préférés au détour des conversations, consciente que personne ne comprend ses références mais néanmoins fière à chaque fois qu'elle parvient à quoter les plus difficiles. elle tient le compte de ses propres points, se challenge jusqu'au prochain défi.
(005.) son coeur romantique la fait tomber amoureuse, régulièrement. elle sourit, elle flirte, elle s'engage dans les chemins sinueux. mais quand tout commence à devenir un peu trop sérieux, elle est prise de panique. elle pleure, elle tremble et elle s'échappe.
what if he leaves me? what if he realises he doesn't love me anymore? les questions la hantent, l'empêchent d'y croire, l'empêchent de lâcher prise et de connaître le bonheur. elle ne le frôle même pas, se contente de l'apercevoir tout au bout du chemin tandis que les obstacles qu'elle dresse elle-même lui obstruent peu à peu la vue.
(006.) elle a toujours eu envie d'un job qui bouge. pas de bureau, pas d'enfermement. elle avait besoin de se dépenser, de frôler le danger, de jouer des jeux dangereux. intégrer l'école de police a coulé de source - le choix de la spécialité, beaucoup moins. elle a laissé le hasard décidé pour elle, à défaut de pouvoir jeter les dés sur la table. elle aurait espéré les moeurs, se complaît finalement chez les stups. alors elle y reste. elle reste discrète, possède quelques indics cumulés au fil des années. elle voudrait plus, pourtant. elle rêve d'infiltration pour coincer un malfrat à la tête d'un réseau, sait que cette enquête pourrait faire décoller sa carrière ou y mettre un terme. elle négocie mais les infiltrations lui sont exclues, pour le moment.
(007.) addict à la télévision, elle pourrait passer des heures devant des séries. elle a rapidement abandonné tout ce qui était médical ou policier, beaucoup trop proche de son quotidien (même si ça l'amuse toujours de voir les clichés du flic désabusé et alcoolique), se détend devant quelques séries pour teenagers dont elle a un peu honte.
(008.) elle s'est fait connaître dans son cercle d'amis pour être celle qui ne tient pas l'alcool - celle qui passe par différentes étapes à mesure qu'elle descend les verres (certains l'ont même surnommée santiago en référence à brooklyn nine-nine). les deux premiers verres, elle parle trop fort, émet des sarcasmes et roule des yeux. le quatrième verre laisse place à l'overconfident harry, celle dont toutes les peurs sont désinhibées, celle qui se trémousse sur la table avant de lancer des défis qu'elle perdra. le sixième verre entame perv!harry, celle qui lance des regards lubriques et fait des sous-entendus dont elle ne se souvient jamais le lendemain.
(009.) elle se mord l'intérieur de la joue quand elle n'est pas à l'aise, joue avec la peau morte autour de ses ongles quand elle réfléchit. elle se passe la main dans les cheveux beaucoup trop de fois par jours et elle ne se coiffe que trop rarement (de l'opinion générale, pas de la sienne). elle vide les tasses de café comme les paquets de bonbons acidulés, fait réchauffer des plats tout préparés comme d'autres coupent les oignons finement. elle a horreur du gaspillage et ne sait pas faire vivre une plante verte plus de quatre jours. elle a son téléphone greffé à sa paume et une arme dans le tiroir de sa table de nuit. elle se réveille aux pas d'une souris mais reste sourde aux coups de tonnerre.
(010.) thybalt reaghan. celui qui lui permettra de boucler son plus gros gibier - elle le sait. il attend d'elle autant qu'elle attend de lui. des réponses, une efficacité, les gros titres. elle imagine parfois son nom accolé au sien, se surprend à rêver qu'il lui souffle des félicitations plutôt que des reproches parce que les preuves sont irrecevables devant un jury. parfois, elle voudrait lui enfoncer son poing dans la figure, d'autres fois le serrer dans ses bras. il est dangereux, pour elle. mais elle ne peut boucler son enquête sans lui - et, sa priorité, c'est son job.
(011.) elle est, étrangement, bonne avec les chiffres. non contente de calculer rapidement, elle retient des séries de chiffres, des dates, des coordonnées. elle ignore comment elle fait, elle sait juste que les chiffres défilent dans son esprit comme une ronde en trois dimensions et qu'ils s'assemblent.
féministe, téméraire, sportive, (très) mauvaise perdante, incapable de tenir un secret, franche, romantique, terrifiée de l'avenir, agréable, sociable, souvent le mot pour faire rire
- this is me:
( PSEUDO, PRENOM ) blindness, manon
( ÂGE ) twenty three for a little bit longer
( COUNTRY ) .fr
( ACTIVITE GENERALE ) j'ai tendance à me connecter tous les jours, à rp le dimanche/lundi/mardi
( YOUR OWN OU UN DESIRE ) désirée par declan et iain
( DERNIER SOUFFLE ) ( CREDITS ) réponse juste ici
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<b>tatiana maslany</b> ✩ harriet mitchell