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 jules barclay

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- this is mePRESENT(E) DEPUIS : 19/07/2017 MESSAGES : 202 CREDITS : av/ burnonfire
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MessageSujet: jules barclay    jules barclay    EmptyLun 24 Déc - 11:44


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(jules, barclay)

( FIRST NAME ) julianne, choisi par maman. de toute façon, papa n'était pas là à l'accouchement. surnommée jules, parce que papa a toujours voulu un garçon, on le sait bien. ( LAST NAME ) barclay, récupéré de maman parce que papa n'en a jamais valu la peine, parce que papa n'a, de toute façon, jamais voulu d'elle. ( ÂGE ) vingt-neuf ans mais elle a parfois encore l'impression de découvrir le monde. ( BIRTH ) écrire ici. ( ORIGINES, NATIONALITES ) écrire ici. ( EMPLOI ) assistante/secrétaire pour un médecin freelance. sur le papier, ça ne vend pas de rêve, mais les clients sont triés sur le tas selon les chiffres sur leur compte en banque. ( STATUT CIVIL ) célibataire et pas encore totalement prête à se plonger dans une relation. la dernière s'est très mal terminée, elle en porte encore les marques au plus profond de son âme. ( ORIENTATION SEXUELLE ) elle n'aime que les hommes, même si parfois, elle voudrait se convaincre qu'elle peut aimer les femmes de la même façon. une femme, ça fait moins mal. ( GROUPE ) spring.

( THIS IS WHAT I'M MADE OF ) ses ongles sont dans un état lamentables parce qu'elle les ronge dès qu'elle ne contrôle plus une situation. ses doigts sont dégueulasses à observer parce qu'elle s'arrache les peaux mortes qui entourent ses ongles. on la réprimande à chaque fois, elle râle et lève les yeux au ciel systématique mais ne change rien. ✩ papa est parti, elle avait six ans, peut-être même un peu moins. elle était malade, la petite enfant, et lui, il devait veiller sur elle car maman travaillait. papa a préféré faire ses bagages et a voulu s'enfuir pendant qu'elle dormait. pas de chance, elle s'est réveillée. ✩ elle a une tortue, qu'elle a nommée wally. pour wally west, son super héro préféré. ✩ elle maîtrise le langage des jeunes et les réseaux sociaux sur le bout des doigts. elle gère les applications qui lui font gagner un temps précieux dans son travail - y compris celle qui lui permet de savoir où se trouve son boss à n'importe quelle heure de la journée. ✩ elle a essayé, de retenir papa. elle lui a demandé de ne pas partir, elle lui a répété qu'elle l'aimait, qu'elle ferait mieux, qu'elle pourrait même devenir un garçon, si c'est ce qu'il voulait. i never wanted kids, especially not you. i did it for your mother. les mots résonnent encore au fond de son âme avec douleur. welcome daddy issues. ✩ elle ne supporte pas ne pas avoir de montre sur elle. elle a besoin de savoir l'heure, d'être capable de la donner à tout instant. même avant de savoir lire l'heure - et elle a appris plutôt tard - elle aimait avoir une montre ou regarder les horloges. ✩ elle dort avec une machine à vague, pour calmer ses terreurs nocturnes et les cauchemars. parfois, elle garde une veilleuse allumée parce que les ombres de ses meubles la font paniquer. ✩ un psychiatre dirait probablement que son complexe œdipien non terminé la pousse à s'enticher d'hommes mauvais pour elle. c'est un cliché, pourtant. ✩ elle est proche de maman même s'il y a eu des tempêtes tout au long de leur vie à deux. maman demandait beaucoup, à la maison, parce que maman avait besoin d'un coup de main. maman, elle a beaucoup sacrifié pour cette fille adorée. ✩ il est fortement déconseillé de s'approcher d'elle dans son dos ou de la toucher sans consentement. dans le premier cas, elle se fige et souvent fait une crise d'angoisse, dans le deuxième, elle pète un bras. ✩ elle a pris des cours de self défense à cause de chéri, son ex petit-ami. au cas où. elle hésite même à apprendre à tirer avec une arme à feu. ✩ chéri il était tendre et gentil. chéri il l'a séduite dès le premier soir, avec ses grands yeux bleus et son joli sourire. chéri il lui a fait vivre des mois de bonheur et des instants inoubliables. et puis chéri, il a montré son vrai visage. ✩ son rêve serait soit de faire de l'humanitaire en afrique centrale, soit de faire un élevage d'animaux et construire une ferme participative. ou bien devenir médecin. en fait, elle n'en sait rien. elle s'empêche d'avoir trop de rêves, parce qu'elle sait qu'ils sont fragiles et qu'ils se brisent trop vite. ✩ il n'a jamais levé la main sur elle, chéri, il n'en avait pas besoin. il n'avait même pas besoin de crier, chéri. il suffisait d'un regard pour qu'elle comprenne qu'elle devait se taire. il suffisait d'un soupir pour qu'elle se répande en excuses. désolée de ne pas être d'accord avec toi. désolée de ne pas aimer cette marque de bière. désolée de ne pas avoir dit à toutes mes copines que c'est toi qui m'a offert ce collier. il l'a détruite, chéri. lui a rappelé qu'elle était affreuse, qu'il était impossible pour lui de la suivre. qu'elle explosait parfois parce qu'elle osait lui demander un petit effort et que, bon dieu, elle ne pouvait pas se permettre d'aller mal quand lui allait mal. chéri, il n'était pas aussi gentil et tendre qu'il lui a fait croire. ✩ son œil remarque ce que d'autres ignorent, consciemment ou non. elle repère les yeux bas, les doigts fébriles, les marques légèrement plus rouges sous un fond de teint. elle se pense chanceuse de ne pas avoir eu à dépenser une fortune en produit de beauté - elle voudrait les aider, toutes autant qu'elles sont. elle voudrait les délivrer comme on l'a délivrer, elle. ✩ elle vit dans une auberge de jeunesse, parce qu'elle a trop honte et trop peur pour retourner vivre chez maman. ✩ c'est le médecin de chéri, un homme diplômé qui a préféré bossé en solo plutôt que dans un hôpital, qui l'a tiré de l'enfer dans lequel elle n'avait pas vraiment conscience de vivre. et il lui a offert un job, tout de suite après. depuis, il veille sur elle et elle, elle lui en est tellement reconnaissante qu'elle ne sait plus comment le remercier. ✩ elle ne supporte pas qu'on l'appelle chérie ou bébé, à cause de chéri. c'était les mots usés pour faire passer la pilule de son comportement abusif. maintenant, elle en a conscience. ✩ née romantique, restée romantique malgré l'absence d'amour dans les foyers qu'elle a côtoyé, elle rêve encore du grand amour. une passion à la dirty dancing et surtout, d'un homme qui la porterait au-dessus de sa tête, pour lui permettre de toucher les étoiles.

( THE PAST OF ME ) « Jules ? Jules, il faut que vous veniez avec moi. » Elle est toujours paralysée, les yeux bloqués sur la porte où chéri peut arriver d’un instant à l’autre. La peur est nichée au fond de son estomac et elle sent la bile remonter dans sa gorge. « Jules, il faut qu’on y aille. » Elle ne l’entend pas vraiment ; il est comme un bruit de fond. Elle ne sait même pas s’il s’adresse à elle ou si elle s’imagine qu’il veut la sauver (elle l’a tant rêvé qu’elle n’y croit plus). Elle se reprend. Elle ne peut pas penser ça. Elle ne peut pas espérer ça. Elle n’en a pas le droit. Pourquoi viendrait-il la sauver de chéri ? Pourquoi devrait-elle être sauvée de chéri ? C’est elle, le monstre. Elle, qui en attend trop. Elle, l’exigeante, l’intolérante. Elle l’oppresse, chéri et lui, il ne fait que se défendre. Parfois, il est tendre. Comme à l’aube de leur relation. Et alors, elle s’en veut d’avoir pu penser du mal de lui. Il a le droit de s’agacer parce qu’elle ne boit pas assez. Parce qu’elle préférerait regarder une énième comédie romantique stupide plutôt qu’un autre documentaire sur les vikings. « Julianne ? » Une main se dépose sur le haut de son bras et elle ne retient pas un sursaut. Il n’y a que chéri qui ait le droit de la toucher ; chéri, il est parfois très jaloux, mais c’est parce qu’il l’aime trop. Il ne veut pas la perdre. D’ailleurs, elle ne partira pas – il ne la perdra pas. Elle aussi, elle l’aime. Il est son conte de fée. Un conte de fée un peu cabossé. Elle ne peut pas partir – elle ne peut pas lui faire ça, le faire souffrir comme ça. Lentement, elle se défait de la poigne du Docteur, secoue la tête. Non, non. Elle ne fera pas ça à chéri. Elle l’aime tant. Trop, même. Parfois, cet amour l’asphyxie. « Je peux pas. » Sa voix est enrouée par les larmes qu’elle n’a pas eu conscience de verser. Sa main encore un peu fébrile se porte à sa joue qu’elle essuie grossièrement. « Si, vous pouvez. Et, même, vous devez. » Il se place devant elle et l’incite à le regarder. Elle ne veut pas, elle essaie de s’en convaincre. « Je l’aime, et il m’aime. » Elle voit dans ses yeux que l’argument ne tient pas, que ce n’est pas assez – pourtant, pour elle, ça l’est. Ça l’est depuis des années. Elle voudrait pouvoir lui dire qu’il ne le connaît pas assez, qu’il ne peut pas le juger sur les brusqueries qui ont été échappées un peu plus tôt. Parce que ce ne serait pas juste, pour aucun d’entre eux. « Jules, vous ne pouvez pas le laisser vous maltraiter comme ça. » Les mots la glacent – personne ne les a encore prononcés à voix haute. Bien sûr, parfois, elle les pense, mais elle se corrige aussitôt. Se dit qu’elle exagère. Qu’elle se victime pour pas grand-chose. « Il… Il n’a jamais levé la main sur moi. » Elle se voudrait plus assurée, plus droite, plus convaincue par ses paroles. Elle n’y parvient pas. Elle jette un coup d’œil en direction de la porte toujours close – pour combien de temps ? « Pas encore. Parce qu’il n’en a pas besoin, vous êtes déjà au plus bas. Mais vous méritez mieux. Il est toxique et il vous empoisonne. » Les mots font mal. Terriblement. Elle nie avec la tête, nie avec des cris silencieux. Il a faux sur toute la ligne. Il dit parce qu’il ne connaît pas chéri, pas comme elle le connaît. Il se base sur un agacement passager, provoqué par son incompétence à elle. Il se base sur une broutille, sur du vent. Elle ouvre les lèvres, prête à contre-attaquer, prête à se soulever contre lui, qui croit tout savoir, mais la carapace craque et un torrent de larmes attaque ses joues, ravage son visage. Elle est exténuée et les mots ne parviennent pas à quitter ses lèvres. Elle ne s’échappe pas quand il lui attrape le bras, ne cherche pas à fuir quand il l’entraîne avec lui. « Ça va aller, » qu’il lui souffle à l’oreille, en boucle et la mélodie apaise les tourments de son cœur. Ne serait-ce qu’un peu. Elle ne raconte rien, parce qu’elle n’en est pas capable, mais il l’a deviné. Et il l’emmène loin – elle le sait. Alors elle le suit.

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jules barclay
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